Cliquez sur cette image pour lire cette liste de pièces à conviction. Click on this picture to read this list of exhibits.
QUESTIONS D’UN COMMENTATEUR
Félicitations pour votre dernier article .
M.Stoddard fait reférence à un certain item # 28 un révolver et son numéro de série , dans une liste d'objets retrouvés sur les lieux des meurtres .
La Commission Brossard a-t-elle considéré relativement à cet item ?
En page # 14 du livre ' Tromper le jury ' de M, Alton Price ,
on peut voir la photo du père du jeune Fédérick Claar examinant le revolver appartenant à son fils ; celui-ci possédait une belle collection de pistolets , de revolvers , dans sa chambre en sa demeure de East Freedom , une petite communauté près d'Altoona , Penn.
Est-ce un de ces revolvers qui fut retrouvé sur les lieux du triple meurtre ?
MES COMMENTAIRES
Exceptionnellement, je me laisse distraire de mon programme pour vous présenter l’original de cette liste de pièces (exhibits) sur laquelle vous attirez mon attention. La pièce no 28 indique bien qu’il s’agit d’un revolver. Il n’a pas été retrouvé sur les lieux du crime. Earle Tuzzo avait prêté $10.00 à Coffin. Tuzzo avait exigé que Coffin lui laisse son revolver en garantie. Le 13 juin 1953, vers une heure du matin, au sortir de la forêt, Coffin se rend chez Tuzzo et lui remet $10.00 en lui demandant de lui rendre son revolver. La police a retrouvé ce revolver à Montréal. Comme Coffin n’a pas présenté de défense, cette pièce à conviction n’a pas été mise en preuve. Je vous renvoie à mon livre L’affaire Coffin : une supercherie? et plus particulièrement à la page 48.
Pour ce qui est de la collection d’armes du jeune Claar dont fait état Alton Price dans son livre, cela n’est pas pertinent à la cause. Cependant, cette approche est utilisée par les défenseurs de Coffin : ils tentent de laisser planer des soupçons sur les victimes. Ils leur font même une preuve de mauvaise réputation. C’est ce qu’on a fait à Lindey, père, en le traitant d’usurier. Je vous signale que madame Lindsey, témoignant devant la Cour du banc de la reine, à Percé, le 19 juillet 1954, disait que son mari avait retiré $650.00 de leur compte d’épargne. Voyez mon livre à la page 160. Lisez aussi l’extrait du rapport Brossard que j’ai publié en mai dernier sur Lindsey, l’usurier.
Someone has asked me to translate this comment and my reply. Here it is as best I can.
QUESTIONS FROM A COMMENTATOR
(A literal translation)
Congratulations for your last post.
Mr.Stoddard refers to a certain item # 28, a revolver and its serial number, in a list of objects found on the crime scene.
Has the Brossard Commission considered that item?
At page # 14 of Alton Price’s book « To Build a Noose », one can see the picture of young Frederick Claar’s father looking at a revolver belonging to his son; the latter had a fine collection of guns, revolvers, in his room, in his residence at East Freedom, a small community near Altoona, Penn.
Is that one of the revolvers found on the scene of the triple murder?
MY COMMENTS
Exceptionally, I’ll let myself be distracted from my programme to present to you the original of this list of exhibits to which you draw my attention. Exhibit number 28 is in fact a revolver. It was not found on the crime scene. Earl Tuzzo had lent Coffin $10.00. Tuzzo had required that Coffin leave him his revolver in guarantee. On the 13th of June 1953, around 1 o’clock a.m, on his coming out of the bush, Coffin goes to Tuzzo and gives him $10.00 while asking him to return his revolver to him. The police found this revolver in Montréal. As Coffin did not present a defence, this exhibit was not submitted as a proof. I refer you to my book L’affaire Coffin: une supercherie? (The Coffin Affair: a Hoax?) and in particular to page 48.
As regards the young Claar’s collection of arms that Alton Price mentions in his book, it is not relevant to the case. However, this approach is used by Coffin’s defenders to let suspicion hang over the victims. They go as far as to make, to them, a proof of bad character (reputation). That is what was done about Lindsey, senior, in treating him of usurer. I bring to your attention that Mrs. Lindsey, testifying before the Court of Queen’s Bench, in Percé, on the 19th of July 1954, said that her husband had withdrawn $650.00 from their joint savings account. I refer you to my book at page 160. Read also an excerpt from the Brossard report that I posted, in May last, on Lindsey, the usurer.
19 commentaires:
Me Fortin ,
Merci pour cette prompte réponse à ma question .
Avec Me Fortin, on a les bonnes réponses, et pas de patinage!
A very interesting post. Thanks for the translation.
Bill King, Ottawa
Me Fortin,
Mr Stoddard met en doute l'intégrité et la compétence du juge Brossard. Il le fait passer pour un pion. Que faut-il penser du juge Brossard? Avait-il toute la compétence pour diriger une telle commission? Sa nomination ne fut-elle pas politique?
Claude Gagnon
Laval
Mr Stoddard n'a toujours pas publié mon commentaire. Ça fait plus d'une semaine que je lui ai envoyé. Il évite tout ce qui le contredit.
Voici ce commentaire:
I agree with you that Lindsey had a million bucks in his pockets. I agree with you that Coffin was on the brink of becoming a millionnaire with his claims. So what!
It has been proven before the Court of Canada that he stole the victims, that he borrowed a rifle that he never brought back, and that he lied to the police, to his mother, to his wife, and to himself!
Hugues Lapointe
Lévis, Québec
Félicitations M Fortin. Je ne comprends vraiment pas les défenseurs de Coffin.
Je suis convaincu qu'Ottawa ne revisera jamais l'affaire. Il n'y a rien à reviser.
H, Leclair
Monsieur Gagnon,
Il ne fait aucun doute que le juge Brossard était un homme intègre, un brillant juriste et un juge compétent. Vous pouvez constater qu'on utilise toujours la même approche: on tente de faire une preuve de mauvaise réputation en laissant planer des soupçons sur tous ceux qui sont susceptibles de ne pas être favorables à la cause de Coffin. Voici quelques notes sur le juge Brossard:
Le juge Roger Brossard a fait ses études en droit à l'Université de Montréal. Il a obtenu la bourse Rhodes en 1921. En 1950, il est devenu juge à la Cour supérieure du Québec jusqu'à sa nomination à la Cour d'appel du Québec en 1964. En 1976, il a pris sa retraite de la Cour d'appel. Il a été professeur à la Faculté de droit et à l'École des sciences sociales, économiques et politiques de l'Université de Montréal. J'ai le souvenir d'un grand juriste que la lecture de son rapport sur l'affaire Coffin me rappelle de brillante façon
No doubt justice Brossard was an honest man, a brilliant jurist and a competent justice. You may observe that the same approach is always used: they try to make a proof of bad reputation in letting hang suspicions on all those who are not favourable to the Coffin case.
Justice Roger Brossard studied law at the Université de Montréal. He won the Rhodes Scholarship in 1921. In 1950, he became justice of the Superior Court of Québec until his appointment to the Court of Appeal of Québec in 1964. He retired from the Court of Appeal in 1976. He taught at the Faculty of Law and at the School of Social, Economic and Political Science of the Université de Montréal. He died in 1985. I remember him as a great jurist. His report on the Coffin affair is a brilliant reminder.
Mr Stoddard publie une liste d'objets ayant appartenu aux chasseurs.
L'item numéro 32 semble le laisser particulièrement songeur.
Monsieur Gagnon,
J’ajoute ce complément d’information à la réponse que j’ai donnée à votre question. La Commission Brossard a fait paraître dans les journaux de langue anglaise et de langue française des avis invitant tous ceux qui avaient quelque chose à dire au sujet de l’affaire Coffin de se présenter devant la Commission. La Commission Brossard a siégé à Québec, Percé et Montréal. Ceux qui désireraient témoigner pouvaient le faire aux frais de la Commission.
Le citoyen que je suis éprouve beaucoup de respect pour nos institutions démocratiques. Notre système judiciaire constitue un rouage essentiel de notre démocratie. Il ne faudrait jamais l’oublier.
Voici un sommaire des travaux de la Commission Brossard.
En 1964, la Commission royale d'enquête sur l'affaire Coffin, présidée par l'honorable juge Roger Brossard de la Cour supérieure, a tenu 67 séances publiques, elle a siégé 415 heures et a reçu 436 pièces à conviction.
Le nombre de pages de transcriptions des témoignages entendus par la Commission est de 16 041.
Nombres d'enquêtes faites pour le compte de la Commission:
a) par la Police de Vancouver (1)
b) par la Police de Toronto (6)
c) par la Gendarmerie royale (3)
d) par la Sûreté provinciale (32)
e) par le procureur de la Commission (23)
f) par l'effort concerté de la Sûreté provinciale, de la Gendarmerie royale, de la Police de Toronto, de la Police de l'État de Pennsylvanie, de la police de l'État du New Jersey et de la Police municipale de Plainfield, New Jersey (1)
(My literal translation)
I may add this information to the answer I gave your question. The Brossard Commission had notices published in English speaking and French speaking newspapers inviting all those who had something to say about the Coffin affair to appear before the Commission. The Brossard Commission sat at Québec City, Percé and Montréal. All those who wished to be heard could do so at the Commission expense.
I, as a citizen, have much respect for our democratic institutions. Our judiciary system is an essential wheel of our democracy. That, we should never forget.
Here is a summary of the works of the Brossard Commission.
The Brossard Commission has heard 214 witnesses in the Coffin affair.
In 1964, a Royal Commission investigated the Coffin affair. It was presided by the Honourable
Here is my literal translation of the answer I gave Mr. Gagnon's question:
I may add this information to the answer I gave your question. The Brossard Commission had notices published in English speaking and French speaking newspapers inviting all those who had something to say about the Coffin affair to appear before the Commission. The Brossard Commission sat at Québec City, Percé and Montréal. All those who wished to be heard could do so at the Commission expense.
I, as a citizen, have much respect for our democratic institutions. Our judiciary system is an essential wheel of our democracy. That, we should never forget.
Here is a summary of the works of the Brossard Commission.
The Brossard Commission has heard 214 witnesses in the Coffin affair.
In 1964, a Royal Commission investigated the Coffin affair. It was presided by the Honourable Justice Roger Brossard of the Superior Court. It held 67 public sittings, sat for 415 hours and received 436 exhibits.
The testimonies heard amounted to 16 041 pages of transcripts.
Many investigations were made on behalf of the Commission:
a) by the Vancouver Police (1)
b) by the Toronto Police (6)
c) by the Royal Canadian Mounted Police (3)
d) by the Provincial Police (32)
e) by the attorney for the Commission (23)
f) by the concerted effort of the Provincial Police, the Royal Canadian Mounted Police, the Toronto Police, the Pennsylvania State Police, the New Jersey State Police and the Plainfield, New Jersey, Municipal Police (1)
La pièce no 32 qui apparaît sur la liste des pièces à conviction publiée par Monsieur Stoddard devrait être "Une serviette de bain bleue" et non "toilet paper blue". Voyez cette liste affichée sur mon blogue récemment. Elle appartenait à Frederik Claar. La police l'a retrouvée dans l'appartement de la maîtresse de Coffin à Montréal.
Item 32 on the list of exhibits published by Mr. Stoddard should read in English "One blue bath towel" and not "toilet paper blue". See the list of exhibits that I posted recently. It is indeed one blue bath towel that belonged to Frederik Claar. The police found it in the appartment of Coffin's mistress in Montréal.
En écrivant "toilet paper blue" à la place de "blue bath towel", Mr. Stoddard entache une fois de plus le système judiciaire, salit une fois de plus les réputations. J'exige des excuses.
B. Swan
Moi aussi Me Fortin, comme M. Lapointe l'autre jour, je vous envoie le commentaire que je viens d'envoyer à Lew Stoddard. Je pense pas qu'il va le publier. Il est en train de se peinturer dans le coin avec ses âneries.
You're making blunder after blunder, Sir.
Your famous exhibit 28 is nothing else than Coffin's gun. You waste your breath, Sir. You know nothing about this case.
R. Beausejour
Tuzzo passe $10. à Coffin. Le 13 juin, à 1 heure du matin, en sortant du bois, Coffin est tout à coup au-dessus de ses affaires et en mesure de rembourser Tuzzo et de reprendre possession de son revolver. J'aimerais ben savoir ce que les défenseurs de Coffin pensent de ça.
Stoddard, le roi de la diversion, s'inquiète des revolvers du jeune Claar. À sa place, je m'inquiéterais plutôt du revolver de Coffin et du $10. tombé du ciel à 1 heure du matin.
A. Reid
Je vous suggère le test suivant. Envoyez à Lew Stoddard un commentaire où vous lui disez que rien ne l'arrête, qu'il possède des tonnes de documents pertinents, qu'il qu'il écrit bien et qu'il a des vrais talents d'investigateur ou d'avocat, et soyez sûr qu'il vous publiera.
Mais envoyez-lui une colle, une question pertinente, même très poliment, et vous m'en donnerai des nouvelles.
H. Lapointe, Lévis
Le Ministère de la Justice devrait faire connaître sa décision. Il laisse traîner cette affaire là trop longtemps. AIDWYC se traîne aussi les pieds. J'ai hâte de connaître les preuves qu'on nous promet depuis des années.
Pierre Cazes, Forestville
Le ministère de la Justice est dans ses petits souliers, si vous voulez mon opinion. S'il détenait des preuves susceptibles d'innocenter Coffin, la famille Coffin le saurait et elle sentirait pas le besoin d'aller quêter de l'encouragement chez ce fumiste de Lew Stoddard. ça fait pitié à voir.
Je suis convaincu que le blogue de Me Toupin a refroidi les ardeurs du Ministère et de l'AIDWYC.
Paul Granger, Rimouski
Monsieur Granger de Rimouski,
Je pense que vous vouliez dire Me Fortin et non Me Toupin. Vous avez raison. Avant son blogue tout le monde pouvait dire ce qu'il voulait. On répétait ce qu'Hébert avait écrit dans ses livres. Vous avez raison Me Fortin les a refroidis. Mais c'est pas une excuse pour se traîner les pieds comme le dit Pierre Cazes de Forestville.
Ghislain Langis, Sept-Iles
Me Fortin ,
Je viens tout juste de prendre connaissance du dernier article de Stoddard . Il y reprend ,à son propre profit,comme si c'était lui-même qui en avait fait la découverte ,les informations et les références dont vous et moi faisions mention sur votre blog au sujet de l'item # 28 de la liste , le fameux révolver .
Il y va même d'un succint cours sur les différences entre : une arme de poing et un révolver .
Il y décrit même l'utilité du barillet , c'est pour y insérer des balles ou les en retirer .
Comme découverte du fameux détective Stoddard , je m'attendais à mieux .
Lui qui vous accuse de plagiat à tour de bras , ce serait peut-être le moment de le remettre à sa place ; mais vous êtes plus intelligent que cà , son tour viendra ...
De toutes facons , je suis plus qu'heureux que nous lui ayions crevé sa baloune immédiatement lors de la parution de son avant dernier article au sujet du fameux révolver .
Mais , ce n'est pas fini , il va revenir et comme il n'a retenu que deux manufacturiers pour le modèle 4597 montré sur la photo de M. Alton Price , soit Colt et Smith-Wesson ,calibre 38 , 38 spécial ou 357 magnum .Cà ne s'arrêtera pas là .
Il va vous écrire tout un nouvel article sur le fait que lors du procès , on mentionne que Tuzzo avait remis un pistolet de marque LUGER à Coffin .
Les Luger ou plus précisément Stoeger-Luger P-8 ou PO-8 9mm Parabellum ,étaient les pistolets dont étaient équippés les officiers Allemands lors de la guerre 39-45 .
Ces pistolets étaient les plus précieux souvenirs de guerre , des vétérans canadiens , Coffin était vétéran .
J'aimerais une fois de plus ,lui péter sa baloune .
Au plaisir ,
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