10 novembre 2011

LE MAGAZINE DERNIÈRE HEURE RÈGLE L'AFFAIRE COFFIN?

À gauche, la camionnette de
Lindsey et à droite celle que
Baker avait prêtée à Coffin














La voix de la Matanie

Voici un numéro de La voix de la Matanie, dont la page couverture et les articles en page 2 et 3 traitent de la nouvelle version de Les amours du Pied-de-la-Côte
Cliquez sur ce lien:
http://virtuel.lavoixgaspesienne.canoe.ca/doc/hebdo_la-voix-gaspesienne/20120118_matanie_opt/2012011702/#0


LE MAGAZINE DERNIÈRE HEURE RÈGLE L'AFFAIRE COFFIN?









En cliquant sur les images ci-dessus, vous lirez l'article que monsieur Sylvain-Claude Filion a publié dans Dernière Heure au sujet de l'afffaire Coffin.

Pour un compte rendu de la remise du Grand Prix de la culture à monsieur Sylvain-Claude Filion, par le Conseil de la culture des Laurentides, cliquez sur le lien suivant ou copiez-le et collez-le.
Le magazine culturel LA QUINZE NORD vous donne même les noms des jurés.











http://la15nord.com/faits_divers/grand_prix_de_la_culture_a_sylvain-claude_filion.html





Accordez-vous un moment de détente et visitez mon autre blogue:
http://pieddelacote.blogspot.com

et celui d'un poète-rocker

http://andrepronovost.com/MainFrameset7.htm


UN 4E ANNIVERSAIRE, DÉJÀ


LISEZ LA PAGE 44 du JOURNAL DES JUGES PROVINCIAUX SUR L'AFFAIRE COFFIN
EN COPIANT ET COLLANT LE LIEN SUIVANT:

http://www.judges-juges.ca/en/publications/pubdocs/jugesv31n1ete08.pdf


Lisez aussi l'article de Charles-Philippe Courtois:

Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, volume II, numéro 3, Été 2008

Erreur judiciaire ou stratagème politique ?

Clément Fortin

L’Affaire Coffin : une supercherie ?

Docu‑roman

Charles-Philippe Courtois



http://www.action-nationale.qc.ca/images/stories/cahiers/cahiers15sommaires.pdf

Lisez ma définition d'un docu-roman dans l'avant-propos de mon prochain ouvrage sur Jacques Mesrine.

http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=4338274291395134766&postID=5745551621217893522

Pour vous procurer L'affaire Coffin: une supercherie? copiez et collez le lien suivant:

http://www.wilsonlafleur.com/WILSONLAFLEUR/CatDetails.aspx?C=340.471

UN PEU DE CULTURE AVEC ANDRÉ PRONOVOST

APPALACHE, L'OEUVRE D'ANDRÉ PRONOVOST, EN TÊTE DE LISTE DES LIVRES PUBLIÉS AU QUÉBEC EN 2011

Je viens de lire la critique de Didier Fessou, dans Le Soleil d’hier, du livre Appalache, publié par André Pronovost.

J’ai lu ce livre et je me déclare en parfait accord avec Fessou.

Voici ce qu’il écrit :

« 5. J'ai hésité à en faire mon livre préféré de l'année. Et au moment d'écrire ces quelques lignes, j'hésite encore...

En effet, j'ai vibré intensément en suivant André Pronovost qui, dans Appalache, raconte sa lente odyssée sur l'Appalachian Trail de Springer Mountain, en Géorgie, à Katadhin, dans le Maine. Du style, de l'humour, de belles rencontres tout au long de ces 300 pages publiées par XYZ. »

En cliquant sur le lien suivant, il vous sera loisible de lire toute la revue que ce critique fait des livres publiés en 2011 :

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/livres/201201/02/01-4482324-litterature-2011-une-annee-a-oublier.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=envoyer_cbp

ATTENTION

J'éprouve des difficultés à afficher les commentaires au-delà de 200. Cliquez sur 19:48 et VOUS pourrez consulter tous les commentaires.



25 septembre 2011

BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES NATIONALES DU QUÉBEC NUIT AUX CHERCHEURS(SUITE)

BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES NATIONALES DU QUÉBEC NUIT AUX CHERCHEURS (SUITE)


Jacques Mesrine














Guy Berthiaume

Président-directeur général de Bibliothèque et archives nationales du Québec

Christine Saint-Pierre

Ministre de la Culture, des Communications et de
la Condition féminine



Partagez avec moi le bonheur que j'ai vécu à faire de la recherche à Bibliothèque et archives nationales du Québec.


Jacques Mesrine et Jeanne Schneider


a) Les transcriptions sténographiques du procès

Au Centre d’archives de Rimouski, on m’a informé que le dossier de Jacques Mesrine et Jeanne Schneider avait été détruit. J’espérais y trouver, entre autres choses, les transcriptions des notes sténographiques de l’enquête préliminaire. De là, je me suis informé au greffe de la Cour supérieure, à Montmagny. On m’a dirigé vers Québec. De Québec, on m’a renvoyé à Montmagny. Finalement, on a repéré ce dossier au Centre d’archives de Québec. À cause d’un réaménagement intérieur, le dossier n’était pas accessible. J’aurai patienté dix mois pour obtenir une copie des 3346 pages du dossier de la Cour du banc de la reine. J’en ai déduit qu’on ne s’en était pas inspiré pour produire les deux récents films sur Mesrine : L’instinct de mort et L’ennemi public no 1.
Tout à fait par hasard, j’apprends de Philippe Roizès, un Français qui réalisait un documentaire sur la vie de Mesrine au Québec, qu’il y avait, bel et bien, à Rimouski, un dossier concernant Mesrine, dossier qu’on m’avait pourtant affirmé avoir détruit.

b) Le dossier de la Cour d’appel

Au greffe de la Cour d’appel, on m’a donné le numéro du dossier de Mesrine et Schneider et on m’a dirigé vers Bibliothèque et archives nationales (BAnQ). Dès le mois de septembre 2009, j’ai frappé à plusieurs portes pour consulter ce dossier. On n’accusait même pas réception de mes demandes. Le 18 février, j’ai envoyé un courriel à l’attention de Christine Saint-Pierre, Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, sur le site de son ministère. Je n’ai pas reçu de réponse. Le 23 février, je lui ai télécopié ma demande. Finalement, grâce à son intervention, j’ai pu prendre connaissance du « dossier conjoint ».

c) Le dossier de police

J’ai ensuite demandé à consulter le dossier de police. Comme j’avais fait la connaissance de l’archiviste du ministère de la Sécurité publique à l’occasion de mes démarches pour l’affaire Coffin, je lui ai communiqué ma demande par téléphone. Las d’attendre une réponse, j’ai encore une fois appelé à l’aide la ministre Christine Saint-Pierre. Malgré son intervention, on n’a jamais repéré, m’a-t-on dit, le dossier de police. Enfin, le 5 mai 2010, j’ai reçu huit courriels m’annonçant que mes demandes avaient été effacées sans être lues.

Néanmoins, je dois exprimer ma satisfaction à l’égard des Centres d’archives de Montréal et de Gatineau pour avoir répondu avec célérité à mes demandes.

RÉAGISSEZ!

Je vous invite à lire la réaction d'Éric Veillette en copiant et collant le lien suivant:


http://invraisemblances.wordpress.com/2011/09/29/banq-mene-t-elle-la-vie-dure-aux-chercheurs/

ou celui-ci:

http://invraisemblances.wordpress.com/

LEW STODDARD N'EST PLUS. LISEZ LE BILLET DE LANI BAKER ON GO GASPÉ GO EN CLIQUANT SUR LE LIEN SUIVANT:


http://www.gogaspe.com/en/comnews/

9 septembre 2011

BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES NATIONALES DU QUÉBEC NUIT AUX CHERCHEURS


BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES NATIONALES DU QUÉBEC NUIT AUX CHERCHEURS




GUY BERTHIAUME







Le président-directeur général de la
bibliothèque nationale du Québec






Christine Saint-Pierre

Ministre de la Culture, des Communications et de
la Condition féminine


Les difficultés que j’ai éprouvées dans mes recherches à Bibliothèque et archives nationales du Québec (ci-après BAnQ) ne pourraient être passées sous silence.



L’affaire Coffin



a) Les transcriptions sténographiques du procès



Au cours de ma recherche sur l’affaire Coffin, j’ai constaté que plusieurs écrits mensongers causaient un tort irréparable à la réputation de notre système judiciaire. Je désirais corriger cette situation. Pour ce faire, il me fallait prendre connaissance de tout le dossier de la cour. J’ai d’abord obtenu, avec empressement, la permission du Centre d’archives de Rimouski de faire une copie des transcriptions sténographiques du procès qui s’est tenu devant la Cour du banc de la reine, à Percé en 1954.



b) Les transcriptions sténographiques de la Commission Brossard



On m’a aussi permis de consulter les transcriptions sténographiques des témoignages entendus par la Commission Brossard, à l’exception d’environ 500 pages soumises au huis clos. Aussi ai-je demandé à la Commission d’accès à l’information (CAI) de m’autoriser à prendre connaissance de ces transcriptions « secrètes ». Elle acquiesça à ma demande en exigeant toutefois que les renseignements personnels soient masqués.



Finalement, BAnQ a porté cette décision en appel devant la Cour du Québec et le Procureur général du Québec est intervenu. Le juge Martin Hébert, de la Cour du Québec, a infirmé la décision du Commissaire qui me permettait de prendre connaissance des transcriptions sténographiques des témoignages entendus à huis clos.



c) Le dossier de police



Au début d’avril 2006, j’ai demandé au ministère de la Sécurité publique à voir le dossier de police. On m’a d’abord refusé l’accès à ces documents. J’en ai appelé à la CAI. Avant l’audition de ma demande, j’ai reçu une partie du dossier. Enfin, la CAI a décidé qu’on devait m’envoyer l’autre partie. Mais plusieurs de ces documents étaient caviardés et difficilement compréhensibles.



J’ai dénoncé en vain cette pratique. On confie la tâche de caviarder des documents à quelqu’un qui n’a pas une connaissance approfondie du dossier. En procédant ainsi, on adjoint au chercheur un « assistant » qui ne connaît rien de son sujet de recherche ni du but qu’il poursuit. Qu’arriverait-il si cet « assistant » omettait de masquer certains renseignements privilégiés? BAnQ ne m’a pas fait signer un engagement de confidentialité. Quelle responsabilité aurais-je encourue en utilisant des renseignements privilégiés que mon « assistant » aurait omis de masquer, soit par ignorance soit par inattention?



Dans sa décision concernant le dossier de police, le Commissaire reconnaît que je suis avocat et écrivain, mais il ne croit pas que mes travaux soient visés par l’exception prévue à la loi. Le Commissaire met même en doute mon intégrité. Je cite un extrait de sa décision du 9 janvier 2009 : Or, comment le demandeur pourra-t-il faire la lumière sur les circonstances de l’affaire Coffin sans révéler les renseignements personnels dont il apprendrait l’existence dans ces documents, alors que le but avoué de sa demande vise précisément à confronter ou comparer les versions, les déclarations et les preuves déposées ou obtenues? Le Commissaire Jean Chartier manifeste beaucoup de méfiance dans ses propos. Il semble bien que je ne puisse pas juger moi-même ce que la loi et le gros bon sens me permettraient de rendre public. Et pourtant, on m’a fait prêter serment en devenant avocat de soutenir notre système judiciaire. Et on a fait de moi un officier de justice. Selon la Loi sur le Barreau, j’exerce une fonction publique auprès du tribunal et collabore à l’administration de la justice. En outre, mon code de déontologie m’oblige à servir la justice, à soutenir l’autorité des tribunaux et à ne pas agir de façon à porter préjudice à l’administration de la justice. Tout cela sous peine d’outrage au tribunal et de sanctions disciplinaires.



Je n’ai pas interjeté appel. On m’a eu à l’usure, dit-on communément. Mais il n’en demeure pas moins qu’en promulguant ce deuxième paragraphe de l’article 19, le législateur visait à exercer un contrôle sur l’accès à ces documents et non à l’interdire.



Nul doute que, en créant une Commission royale d’enquête, le législateur a voulu faire toute la lumière sur l’affaire Coffin. Mais en refusant, sans discernement, l’accès aux témoignages rendus à huis clos, BAnQ laisse persister des doutes sur le bien-fondé des conclusions de la Commission Brossard. Le législateur détruirait-il avec une loi ce qu’il cherche à réaliser par une autre?



d) La Loi sur les archives



Dans sa Loi sur les archives, le législateur interdit la consultation de certains documents, mais il n’en a pas fait une interdiction absolue. S’il l’avait fait, il serait allé à l’encontre du but qu’il poursuivait : rendre l’information accessible au public. C’est évidemment pour cette raison qu’il a prévu une exception à sa loi. Ainsi, des documents peuvent être communiqués, avant l’expiration des délais prévus, à une personne, à des fins de recherche.



Cependant, plutôt que de laisser, au bon vouloir de ses fonctionnaires, l’interprétation de sa loi, le législateur aurait dû préciser à quelles conditions les chercheurs pouvaient se prévaloir de cette exception. Les critères sur lesquels se fonde BAnQ pour refuser l’accès à ces documents ne sont pas connus. Aussi l’avocat de BAnQ et l’avocate du Procureur général ont-ils soutenu, en invoquant les mots magiques « peuvent être » de l’article 19, sans plus, que je n’étais pas un chercheur, mais un écrivain.



e) Bibliothèque et archives du Canada, un modèle à suivre



À Bibliothèque et archives du Canada (BAC), j’ai pu consulter tous les documents qui concernaient mon sujet de recherche. On m’a donné accès à tous les dossiers du Fonds Gravel & associés. François de B. Gravel était l’un des avocats de Coffin. Il a légué à BAC ses dossiers relatifs à l’affaire Coffin. L’accès à certains de ces documents est restreint. Cependant, en m’engageant à ne publier aucun renseignement susceptible de contrevenir à la vie privée des personnes concernées, j’ai pu lire tous les documents relatifs à l’affaire Coffin. Il s’agissait ici de protéger le secret de la relation entre l’avocat et son client. J’avais la satisfaction d’avoir fait une recherche sérieuse. De plus, j’assumais l’entière responsabilité de l’information que j’avais obtenue. Aucun « assistant » ne s’était interposé et n’avait embrouillé la portée de ma responsabilité.



Toutefois, j’ai trouvé cocasse que BAC me donne accès à des transcriptions sténographiques de témoignages rendus à huis clos devant la Commission Brossard et à des rapports de police qu’on me refusait de consulter au Québec.



BAnQ met peu d’instruments de recherche à la disposition du public. Le chercheur n’a pas de moyens de contrôler si l’archiviste à qui il demande à consulter des dossiers lui donne une réponse pleine et entière. Maintenant, quand j’entends des gens affirmer que des dossiers « de nature délicate » ont été détruits, je suis enclin à tendre l’oreille.



À SUIVRE
RÉAGISSEZ!





Ceux et celles qui se sont intéressés au procès de Guy Turcotte aimeront sans doute lire cet article de Jean-Pierre Hébert intitulé L'affaire Guy Turcotte Le procès du jury, paru dans LE JOURNAL DU BARREAU DU QUÉBEC. Cliquez sur le lien suivant et allez à la page 10 :
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:BeZwdD-6ra4J:www.barreau.qc.ca/pdf/journal/vol43/201109.pdf+Jean-Pierre+H%C3%A9bert+journal+du+barreau+l

29 août 2011

DUPLESSIS, SON MILIEU, SON ÉPOQUE ET L'AFFAIRE COFFIN

DUPLESSIS, SON MILIEU, SON ÉPOQUE ET L'AFFAIRE COFFIN























Je vous suggère de lire DUPLESSIS, SON MILIEU, SON ÉPOQUE sous la direction de XAVIER GÉLINAS ET LUCIA FERRETTI, paru aux Éditions du Septentrion, en 2010. Cet ouvrage est préfacé par l’historien Denis Vaugeois. Un nombre impressionnant de collaborateurs ont participé à la rédaction de cet ouvrage. Charles-Philippe Courtois est l’auteur d’un chapitre qui me concerne personnellement intitulé CITÉ LIBRE, DUPLESSIS ET UNE VISION TRONQUÉE DU QUÉBEC. Ce livre devrait être traduit en anglais.
Cliquez sur les images ci-dessus pour lire un extrait de l’œuvre de Charles-Philippe Courtois sur cette question.
Rappelez-vous le billet que j’ai publié sur ce blogue, le 16 mars 2008, et que je vous propose de relire ci-dessous. Je reproduis les commentaires qu’il avait suscités.

MAURICE DUPLESSIS EST-IL RESPONSABLE DE L’EXÉCUTION DE COFFIN ?

À lire les commentaires de ceux qui croient que Coffin a été victime d’une erreur judiciaire, j’en viens à la conclusion que leur démarche repose sur le principe suivant : ce procès ayant eu lieu pendant que Maurice Duplessis était le premier ministre du Québec, il doit nécessairement être entaché d’une erreur judiciaire.
L’honorable juge Gérard Lacroix qui a présidé le procès de Coffin devant un jury, à Percé, a été nommé par le gouvernement fédéral. En 1950, il a été bâtonnier du barreau du Québec. Une autorité en droit pénal, il a enseigné à l’Université Laval. Son alma mater lui a conféré un doctorat honoris causa en 1952. Ce n’est pas Duplessis qui l’a nommé à cette fonction.
À l’unanimité, la Cour d’appel du Québec a maintenu le verdict du jury de Percé. Ces juges n’ont pas été nommés par Duplessis.
La Cour Suprême, par l’intermédiaire du juge Abbott, a refusé d’entendre l’appel de Coffin. La Cour suprême a refusé de réviser cette décision. Le Cabinet fédéral a transmis le dossier à la Cour suprême et lui a demandé quel avis elle aurait donné si l’appel de Coffin avait été permis. Trois juges sur cinq l’auraient confirmé.
Le ministre fédéral de la Justice Stuart Garson a refusé d’intervenir dans l’exécution de la sentence. Vincent Massey, gouverneur général du Canada, a signé l’arrêté ministériel ordonnant l’exécution de Coffin. Encore là, Duplessis n’a rien à voir dans ces décisions. Alors pourquoi s’acharner ainsi sur Duplessis?
Publié par Clément Fortin à l'adresse 00:15
8 commentaires:

ITHACA a dit…
Quelle étrange façon de laver un personnage historique ! Étrange, en effet, que cette distribution qui consiste à lancer les responsabilités à gauche et à droite, afin semble-t-il de les répartir uniformément. Parvenons à un compromis acceptable et statuons que Maurice Duplessis fut L'UN DES acteurs responsables de la mort de Coffin.

Je ne comprends toujours pas le sens de cette défense pétaradante. La gravité de cette affaire méritait semble-t-il plus de nuances, et un peu d'honnêteté.
20 septembre, 2008 17:43

ITHACA a dit…
La thèse d'Hébert est que Duplessis a peut-être exercé une pression indue sur le dispositif judiciaire, et ceci au regard de considérations médiatiques. Son implication n'est pas directe mais circonstancielle.

Au surplus, Hébert considère que Wilbert Coffin n'a peut-être pas pu bénéficier de recours subséquents en justice dû à une faille du système judiciaire. Prétendre que dans ce cas la justice a très (trop) bien fonctionné représente une aberration. C'est le fond du problème, ce qui disqualifie ce système, et non sa réhabilitation.
20 septembre, 2008 18:04

Clément Fortin a dit…
Ithaca,
Je n'ai voulu que rétablir les faits. Je ne me porte pas à la défense de Duplessis. Lisez les livres de Jacques Hébert et celui d'Alton Price et vous constaterez que tout dépend, ou presque, de Duplessis. Plus encore, visitez le blogue de Lew Stoddard. Vous constaterez que tous les maux dans l'affaire Coffin proviennent de Duplessis. En toute honnêteré, une mise au point s'imposait. Il n'est pas question de nuancer mais de différencier.
Clément Fortin
20 septembre, 2008 18:11

ITHACA a dit…
Je suis d'accord avec vous, mais alors il s'agit de mettre en cause un dispositif au sein duquel les réseaux d'influence sont complexes. Merci pour ces éclaircissements.

Cependant, Hébert ne fait pas reposer l'odieux du verdict uniquement sur Duplessis. Sa thèse est également que Coffin n'eut pas accès à un défense pleine et entière dans la révision du procès à cause d'une faille inhérente au processus judiciaire.

Ainsi, prétendre (ceci ne nous concerne ni l'un ni l'autre, ce n'est pas une accusation), mais prétendre ainsi que dans le cas de l'affaire Coffin la justice a très (trop) bien fonctionné relève d'une aberration. C'est là le fond du problème, ce qui disqualifie le système, et non ce qui assure sa réhabilitation.
20 septembre, 2008 18:26

Clément Fortin a dit…
Ce message a été supprimé par l'auteur.
20 septembre, 2008 20:08

Clément Fortin a dit…
Hébert accuse tous les représentants de la justice d'être des assassins. Lisez l'écrit de monsieur Saumure dont je viens d'afficher le lien sur ce blogue. Vous constaterez qu'il exprime l'opinion largement répandue à l'époque sur la mission qu'Hébert s'était donnée à l'égard de Duplessis. J'étudie cette affaire depuis plus de trois ans. Et plus je l'approfondis, plus je suis convaincu que Coffin a eu un procès juste et équitable. À ce propos, je vous invite à lire mon ouvrage L'affaire Coffin: une supercherie?
20 septembre, 2008 20:20

ITHACA a dit…
La lecture de l'hommage posthume rendu par Saumure ne fait que raviver l'admiration immense que j'éprouve déjà à l'égard de Jacques Hébert.
En ce qui regarde la lecture que, personnellement, vous faites du personnage Hébert, je dirais que contester un régime est une chose : mais faire en sorte que cette contestation salisse irrémédiablement toute analyse des faits, la teintant d'un biais insurmontable, en est une autre, toute différente.

Je ne manquerai pas, Fortin, de lire votre livre. Dans l'attente, et eut égard à deux hommes d'une grande intelligence, Jacques Hébert et Wilbert Coffin, je pose cette question :
Coffin était-il selon vous coupable de ces assassinats ?
22 septembre, 2008 12:04

Clément Fortin a dit…
Si vraiment l'affaire Coffin vous intéresse, je vous invite instamment à lire mon livre. Et faites-moi vos commentaires.
23 septembre, 2008 08:53
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11 août 2011

JACQUES MESRINE LE TUEUR DE PERCÉ PAR CLÉMENT FORTIN




À PARAÎTRE

Jacques Mesrine, le tueur de Percé

Une fraude judiciaire

Docu-roman
À quelques mois de la parution de mon prochain docu-roman, je réponds au souhait de certains de mes proches en publiant dès maintenant son avant-propos.

AVANT-PROPOS



Jacques Mesrine (prononcez Mérine) et Jeanne Schneider ont subi leur procès, pour le meurtre d’Évelyne Le Bouthillier, devant la Cour du banc de la reine, à Montmagny en 1971. À l’époque, les journaux avaient rapporté ce cri poussé, par Mesrine, au juge Miquelon : Il n’y aura pas une autre affaire Coffin ici. Après avoir publié un docu-roman sur l’affaire Coffin et en avoir poursuivi l’étude sur mon blogue ( http://fortinclement.blogspot.com ), la curiosité m’a incité à examiner dans quelle mesure ce procès avait été hanté par l’affaire Coffin. Et aussi quelle a été l’influence des écrits mensongers de Jacques Hébert sur ce procès.
Jacques Hébert publie, J’accuse les assassins de Coffin, en 1963. Ce brûlot cause beaucoup d’émoi dans le monde judiciaire. Devant la gravité de ces accusations, le gouvernement de Jean Lesage crée une commission royale d’enquête dont il confie la présidence à l’honorable juge Roger Brossard (ci-après la Commission Brossard). Deux personnages s’étaient croisés devant la Commission Brossard : l’honorable juge Paul Miquelon et Me Raymond Daoust. Me Miquelon avait représenté le ministère public au procès de Wilbert Coffin, à Percé en 1954. Raymond Daoust était, avec Pierre Elliott Trudeau, l’un des procureurs de Jacques Hébert devant la Commission Brossard. Devenu juge à la cour supérieure, en 1958, Paul Miquelon avait été, lui aussi, appelé à témoigner devant cette Commission.
Le hasard a voulu que ces deux juristes se rencontrent à nouveau : le juge Miquelon comme président de la Cour du banc de la reine dans la cause de La reine c. Jacques Mesrine et Jeanne Schneider, et Me Raymond Daoust représentant les accusés. Quelle influence leur mésentente relative à l’affaire Coffin a-t-elle eue sur le procès de Mesrine?
J’ai choisi de raconter cette affaire dans un docu-roman. Ce mot-valise suscite pourtant quelques interrogations. Quoi qu’on en pense, je préfère le docu-roman à l’essai parce que ce genre littéraire me donne plus de liberté. Je n’ai pas à m’encombrer d’une pléthore de notes en bas de page. J’allège des parties de mon récit en les présentant sous forme de dramatisations. Il prend la forme d’un roman, mais les faits sont véridiques et les noms des parties sont réels. Et contrairement à l’essayiste, je ne me présente pas comme un spécialiste qui dicte à son lecteur quelle interprétation il doit donner aux faits que je lui soumets, et que j’ai puisés dans quelque 4000 pages du dossier de la cour. Le sculpteur voit son œuvre naître sous la pointe de son ciseau, mais le docu-romancier doit extraire la sienne d’une liasse de documents souvent désordonnés et mal écrits.
Toutefois, le docu-roman me pose des contraintes, car je n’imagine pas cette histoire non plus que le rythme auquel elle se déroule. Je ne connais pas le plan de match de la poursuite ni celui de la défense. Les rapports de police m’auraient permis une meilleure compréhension de certains faits. Selon Bibliothèque et archives nationales, ces rapports ont été perdus ou détruits. Ou tout simplement, on ne m’a pas permis de les consulter. Par chance, j’ai trouvé dans le dossier de la Cour d’appel des photocopies de certaines pièces à conviction. Mais malgré ce carcan, le docu-roman permet plus que tout autre forme littéraire de faire ressentir aux lecteurs l’émotion qui se dégage du prétoire et d’apprécier la sincérité et la véracité des propos des acteurs d’un procès : juge, procureurs et témoins. Au mieux, le docu-roman me permet de faire vivre à mes lecteurs la situation telle qu’elle s’est déroulée au prétoire et leur laisser tirer, eux-mêmes, leurs conclusions.
Au lancement de mon dernier docu-roman, une Matanaise m’a demandé d’expliquer ce que signifient les mots « docu » et « roman ». Je lui ai lu les premières lignes du chapitre 1 de L’affaire Coffin : une supercherie? : « East Freedom, Pennsylvanie, États-Unis, vendredi 5 juin 1953. » Cette information est véridique. Je l’ai tirée des transcriptions du procès. C’est la partie documentaire. Je poursuis la lecture : « Un vent printanier souffle dans les montagnes de la Pennsylvanie. » Cette dernière citation tient du roman. Je suis passé plusieurs fois à cet endroit, au printemps, et j’ai observé que le vent était bon. Je continue la lecture : « Eugene Lindsey et son fils visitent les Claar, des amis qui habitent à East Freedom, une petite municipalité située à six milles de Hollidaysburg. » Encore là, j’ai puisé cette information dans le dossier de la cour.
Pour rendre leur verdict, les jurés ne doivent tenir compte que des faits qui leur sont soumis selon la Loi sur la preuve au Canada. Tous les autres, soit ceux qui tiennent du roman, n’ont aucune incidence sur la culpabilité ou la non-culpabilité de l’accusé.
Tout au long de mon récit, j’offre au lecteur des explications que je juge nécessaires à la compréhension du déroulement du procès. Je me réserve, cependant, l’épilogue pour exprimer mon opinion. Je sais que le lecteur m’en voudrait de ne pas la lui donner.
Jacques Mesrine a écrit deux livres sur ses aventures criminelles : Coupable d’être innocent (France Amérique 1979) et L’instinct de mort (J.C. Lattès 1977). Pour sa part, Jeanne Schneider a aussi publié Je n’ai pas le droit à l’oubli (Hachette 1980). C’est plutôt rare que des truands se fassent écrivains. En lisant ces livres, je me demandais souvent : est-ce vraiment conforme aux faits soumis au jury? Les auteurs nous font partager leur version des événements qu’ils ont vécus. Est-ce qu’ils nous les présentent impartialement? Est-ce qu’ils n’essaient pas plutôt de se donner un beau rôle : celui de la victime plutôt que celui des criminels au sang-froid? Aussi, pour moi, le docu-roman s’imposait-il d’emblée pour raconter ce procès. Je devais concilier deux versions des faits : celle qui découle des témoignages de Mesrine et Schneider et celle des témoins de la poursuite. Il ne reste qu’au lecteur à rendre son verdict : coupable ou non coupable?
Pour rester fidèle au temps où ces événements se sont produits, je n’ai pas interverti le signe du dollar et je n’ai pas remplacé le point par la virgule. J’ai aussi exprimé les distances en milles et les heures selon qu’elles étaient du matin ou du soir.
Je n’ai pas jugé opportun d’interviewer les quelques survivants à ce drame, car je sais, par expérience, qu’il faut se méfier de l’information qu’on recueille sur le terrain. Pour se rendre intéressants, certains racontent des histoires qu’ils ne répéteraient pas sous serment devant un tribunal.
J’ai fait un usage circonspect des articles de journaux rapportant ce procès parce qu’ils sont parfois inexacts et ignorent des questions de droit importantes pour la compréhension du procès. Mais ils m’ont servi à situer le contexte de mon ouvrage.
Je connaissais Me Daoust de réputation. En étudiant ce procès, j’ai découvert pourquoi il avait acquis cette grande notoriété en droit criminel. Il maîtrise de façon exceptionnelle l’art de contre-interroger un témoin. Bien qu’il me fallait condenser ses contre-interrogatoires, j’ai essayé de les reproduire le plus fidèlement possible. Souvent, ils sont longs, car Me Daoust n’abandonne que lorsque le témoin est épuisé, confondu, ou mieux, lorsqu’il a réussi à le mettre en contradiction avec de précédentes affirmations. Il l’accuse alors d’avoir menti et le discrédite sans merci auprès du jury.
Sans doute, me pardonnerez-vous de vous imposer de lire de longs témoignages parfois fastidieux. Je ne voulais surtout pas tronquer les plus décisifs. Vous m’excuserez aussi de vous répéter l’exposé de certains faits.
***

8 juin 2011

ME ÉLISABETH WIDNER, ME LIDA NOURAIE ET ME KERRY SCULLION À LA DÉFENSE DE WILBERT COFFIN







Me Lida Nouraie, Me Élisabeth Widner, le sénateur Jacques Hébert, décédé, le député néo-démocrate Joe Comartin.
Je n'ai pas trouvé de photo de Me Kerry Scullion





ME ÉLISABETH WIDNER, ME LIDA NOURAIE ET ME KERRY SCULLION À LA DÉFENSE DE WILBERT COFFIN

Me Élisabeth Widner est avocate depuis 1989. Elle exerce sa profession au sein du cabinet Falconer Charney s.r.l. depuis 1995. Ses champs d’intérêt sont le droit civil, le droit constitutionnel et le droit criminel. Malgré un emploi du temps chargé, elle consacre beaucoup de temps à l’AIDWYC (Association pour la défense des personnes condamnées injustement) dont elle est membre du conseil d’administration et la porte-parole auprès des médias de langue française. AIDWYC vient en aide aux personnes qui clament leur innocence et qui ont épuisé tous leurs recours. Les avocats et avocates qui en sont membres donnent leur temps bénévolement et leurs démarches sont financées en grande parte par la Fondation du droit de l’Ontario.

Me Lida Sara Nouraie est membre du Barreau du Québec. Elle exerce en droit criminel et pénal au cabinet d’avocats Desrosiers, Joncas, Massicotte.
En 2002, elle a fondé le premier projet INNOCENCE au Québec. Le PROJET INNOCENCE QUÉBEC s’occupe de possibles cas d’erreurs judiciaires. Depuis 2006, Me Nouraie donne un cours à l’Université du Québec à Montréal qui a pour but d’initier les étudiants à la recherche de possibles erreurs judiciaires.
Me Nouraie siège au conseil d’administration de l’Association des avocats de la défense de Montréal (AADM). Elle fait aussi partie du Review Committee de l’Association in Defence of the Wrongly Convicted (AIDWYC).

Me Kerry Scullion is senior counsel and manager of the Criminal Conviction Review Group, created by the Department of Justice, Canada, to review and investigate wrongful conviction applications.
He obtained his Masters of Criminology (1977). He was called to the Ontario Bar in 1986.
Mr. Scullion worked with the Law firm of Bayne, Sellar and Boxall for five years, then in private practice as a criminal lawyer for four years.
In 1995 he joined a government oversight agency of the Correctional Services of Canada, the Office of the Correctional Investigator of Canada, as an investigator. In 1997 he became Counsel and Coordinator of the Legal Training Department of Correctional Services Canada, moving in 2003 to his current position with the Criminal Conviction Review Group.


Voici le texte qui apparaît sur le site de l’AIDWYC. Puisqu’il s’y trouve, je présume qu’il est toujours d’actualité.

The WILBERT COFFIN case
The Search For the Truth Continues

AIDWYC continues its efforts to uncover the evidence that will clear Wilbert Coffin’s name. Me Lida Nouraie, AIDWYC Board member and Montreal lawyer, with the help of Université du Quebec à Montreal (UQAM) law students, Guillaume Binette and Marie-Ève Tourigny, are reviewing thousands of pages of documents, hoping to unlock the truth into the murders of three Pennsylvania hunters for which Wilbert Coffin was convicted and hung on February 10, 1956. Next year new students will come aboard to assist Me Nouraie.
Wilbert Coffin’s son, Jim, is planning on a walk across Canada in Spring 2011 to draw attention to his father’s case and to raise awareness of wrongful convictions in general. Jim Coffin hopes that others will join him in his efforts to raise awareness and encourage change and action.
Wilbert Coffin’s sister, Marie Coffin Stewart, his son Jimmy Coffin and other family members and supporters remain confident that this 53-year-old miscarriage of justice can be rectified and that Wilbert Coffin will have his good name restored posthumously. For more information, visit

http://humberviewss.peelschools.org/WilbertCoffin/
http://www.aidwyc.org/pdfs/AIDWYC_Journal-Summer-2010-V11.pdf

Voici un extrait de mon livre L’affaire Coffin : une supercherie?, pages 363 et 364.

"Le 25 octobre 2006, une motion a été présentée par le Bloc québécois au Comité permanent de la justice demandant au Groupe de révision des condamnations criminelles d’analyser l’affaire Coffin. Cette motion a été adoptée par le parlement le 6 février 2007 :

Attendu que plusieurs observateurs, dont l’ex-journaliste et sénateur Jacques Hébert, ont mis à jour les irrégularités qui ont entouré la mise en accusation, la condamnation et l’exécution de Wilbert Coffin.
Attendu que la sœur de Wilbert Coffin, Mary Coffin, et le fils de Coffin, Jimmy Coffin, souhaitent que le processus formel de révision judiciaire soit engagé en vertu de la partie XXI.1 du Code criminel, il est proposé :
Que, conformément à l’article 108 (2) du Règlement, le Comité permanent de la justice et des droits de la personne recommande au gouvernement d’agir avec diligence et célérité dans le dossier de feu Wilbert Coffin et qu’il soit fait rapport à la Chambre de l’adoption de cette motion dans les plus brefs délais.

Réal Ménard
Député fédéral de Hochelaga-Maisonneuve

Le député de Windsor-Tecumseh, Joe Comartin du Nouveau parti démocratique, intervenant dans le débat des communes, le 5 février 2007, affirmait ce qui suit :

"Il y a toutes sortes d’allégations très solides d’ingérence politique partisane manifeste au Québec à l’époque, à des échelons aussi élevés que ceux du premier ministre et du procureur général. La conduite du procureur dans le cadre de cette affaire est certainement suspecte, d’après ce que nous dit l’Association in Defence of the Wrongly Convicted. Le rôle joué par l’avocat de la défense et la façon dont il a été amené à prendre part au procès font également sourciller. "

D’après ces propos, on peut croire que l’AIDWYC aurait déjà donné une opinion au Groupe de la révision des condamnations criminelles. Qu’attend-elle donc pour la compléter? Quatre années se sont écoulées depuis. Vraiment, il est plus que temps que ces savants juristes passent aux actes.

Vous aimeriez sans doute revoir l'émision ENJEUX LE MYSTÈRE COFFIN. Cliquez sur le lien suivant:


http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/enjeux/niveau2_14522.shtml

Vous y verrez notamment une entrevue avec Me Widner, le sénateur Jacques Hébert, le député Raynald Blais, etc.

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3 mai 2011

LE TÉMOIN EXPERT PASCAL ALAIN A-T-IL PRÉSENTÉ LA PIÈCE P-22 AU TRIBUNAL DE L'HISTOIRE?


LE TÉMOIN EXPERT PASCAL ALAIN A-T-IL PRÉSENTÉ LA PIÈCE P-22 AU TRIBUNAL DE L'HISTOIRE?


























LE TÉMOIN EXPERT PASCAL ALAIN A-T-IL PRÉSENTÉ LA PIÈCE P-22 AU TRIBUNAL DE L’HISTOIRE?

Ci-dessus, une photo de l’expert Pascal Alain témoignant devant le tribunal de l’histoire, une photo du couteau à usages multiples, une photo de la pompe à essence que la police a retrouvée dans l’appartement de la maîtresse de Coffin,à Montréal et une photo de Coffin



EN CLIQUANT SUR LES IMAGES CI-DESSUS, VOUS POUVEZ LIRE LA DÉCLARATION STATUTAIRE QUE COFFIN A FAITE LE 6 AOÛT 1953.



En 2008, j’ai publié cette déclaration en annexe à mon ouvrage L’affaire Coffin : une supercherie? J’y ai aussi publié le « STATEMENT » que Marion Petrie, la concubine de Coffin, a fait le même jour.
Cette pièce P-22 est la cote de la Déclaration statutaire que Coffin a faite le 6 août 1953. Elle a été soumise à l’enquête préliminaire. Comme les avocats de Coffin n’ont pas jugé opportun d’offrir une défense à leur client, cette déclaration statutaire n’a pas été soumise au jury. Si les avocats de Coffin avaient présenté une défense, la Couronne était prête à soumettre une contre-preuve dans laquelle cette déclaration statutaire aurait occupé une place importante.




LA COMMISSION DE LA CAPITALE NATIONALE DE QUÉBEC, QUI A COMMANDITÉ LE TRIBUNAL DE L’HISTOIRE, N’A PAS RÉPONDU À CES QUESTIONS.



CETTE PIÈCE P-22, A-T-ELLE ÉTAIT PRÉSENTÉE À CE TRIBUNAL DE L’HISTOIRE?

QUELLES PREUVES ONT ÉTÉ PRÉSENTÉES?

RÉAGISSEZ À CES QUESTIONS

18 mars 2011

LE TRIBUNAL DE L'HISTOIRE DÉCLARE QUE COFFIN N'A PAS EU DROIT À UN PROCÈS JUSTE ET ÉQUITABLE




LE JUGE PAUL BRETON ET LE TÉMOIN EXPERT L'HISTORIEN PASCAL ALAIN










LE COMITÉ DE DIRECTION DE LA CAPITALE NATIONALE


De gauche à droite

Denis Angers, directeur de la promotion et des communications

Nathalie Prud'homme, directrice de l'aménagement et de l'architecture

Jacques Langlois, président et directeur général

Joane D'Auteuil, secrétaire du Comité de direction


A MOCK COURT OVERTURNS OUR COURT DECISIONS AND THE FINDINGS OF THE BROSSARD COMMISSION IN THE COFFIN AFFAIR
READ THE ENGLISH VERSION FURTHER DOWN.

LA COMMISSION DE LA CAPITALE NATIONALE COMMANDITE LA RÉVISION DE LA DÉCISION DE NOS TRIBUNAUX ET DES CONCLUSIONS D'UNE COMMISSION ROYALE D'ENQUÊTE



ÉTANT DONNÉ L'INTÉRÊT MANIFESTÉ PAR PLUSIEURS COMMENTATEURS SUR CE BLOGUE, J'AI CRU OPPORTUN DE LES INFORMER DE LA DÉCISION QUI A ÉTÉ RENDUE PAR LE TRIBUNAL DE L'HISTOIRE LE 21 SEPTEMBRE 2009. VOICI LE PROGRAMME:



21 septembre 2009 à 19 h 30

L’affaire Coffin
Accusé du meurtre de trois Américains en 1953, Wilbert Coffin est reconnu coupable puis pendu en 1956. Mais Coffin a-t-il vraiment eu droit à un procès juste et équitable?

Témoin expert : Pascal Alain, historien.

Résultat de la procédure d’appel
À la suite de la représentation, les spectateurs étaient invités à se prononcer par la voie de notre site Internet. Coffin a-t-il vraiment eu droit à un procès juste et équitable?



Voici le verdict final :
Oui 10 votes (5%)
Non 172 votes (95%)
182 votes ont été compilés

NOUS AVONS DÉJÀ DÉNONCÉ CE GESTE SUR CE BLOGUE.
PLUSIEURS COMMENTATEURS SE DEMANDENT ENCORE SI TOUS LES FAITS PROUVÉS DEVANT NOS TRIBUNAUX ET DEVANT LA COMMISSION ROYALE D'ENQUÊTE (COMMISSION BROSSARD)ONT ÉTÉ SOUMIS AU JURY DE CE TRIBUNAL DE L'HISTOIRE.

LEUR A-T-ON PRÉSENTÉ LA PIÈCE P-22, SOIT LA DÉCLARATION STATUTAIRE QUE COFFIN A FAITE LE 6 AOÛT 1953, LE STATEMENT QUE SA CONCUBINE A FAIT LE MÊME JOUR, LE TÉMOIGNAGE DE LA MÈRE DE COFFIN DEVANT LA COMMISSION BROSSARD, ETC.?

QUI A SUPERVISÉ CETTE ACTIVITÉ? Y AVAIT-IL AU MOINS UN JURISTE POUR LES GUIDER?

RÉAGISSEZ!

A MOCK COURT OVERTURNS THE DECISIONS OF OUR COURTS AND THE FINDINGS OF A ROYAL COMMISSION OF ENQUIRY IN THE COFFIN AFFAIR

Here is a summary of the issues raised by this posting. La Commission de la capitale nationale (National Capital Commission) sponsored, through a mock court, called Le Tribunal de l’Histoire, the revision of the decisions rendered by a jury of the Court of Queen’s Bench, the Court of Appeal of Québec, the Supreme Court of Canada and the findings of the Brossard Royal Commission of Enquiry in the Coffin affair. Several commentators wonder if the relevant exhibits were submittted to that jury, namely:
Wilbert Coffin’s Statutory Declaration dated August 6th 1953, his mistress Marion Petrie’s Statement bearing the same date, the testimony of Coffin’s mother before the Royal Commission of Enquiry into the Coffin affair (Brossard Commission), etc.

Let your comments be known.