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LA JEEP APERCUE PAR LE DOCTEUR ET MADAME WILSON DANS L’AFFAIRE COFFIN (9)
Voici la septième jeep que la Commission Brossard a étudiée. Cette étude se fonde principalement sur les témoignages rendus par le docteur et madame Wilson. Je vous présenterai leurs témoignages plus tard. Après cette autre histoire de jeep, il nous en restera cinq autres à élucider, soit :
8) La jeep du docteur et de madame Attendu;
9) La jeep de John Hackett;
Voici la septième jeep que la Commission Brossard a étudiée. Cette étude se fonde principalement sur les témoignages rendus par le docteur et madame Wilson. Je vous présenterai leurs témoignages plus tard. Après cette autre histoire de jeep, il nous en restera cinq autres à élucider, soit :
8) La jeep du docteur et de madame Attendu;
9) La jeep de John Hackett;
10) La jeep des Dumaresq, père et fils et de M. Dufresne
11) La jeep d’Arnold;
12) La jeep du camp MacCallum ;
Et les conclusions générales sur les jeeps.
11) La jeep d’Arnold;
12) La jeep du camp MacCallum ;
Et les conclusions générales sur les jeeps.
J'ATTIRE VOTRE ATTENTION SUR LES INEXACTITUDES QUE LE JUGE BROSSARD RELÈVE DANS LES LIVRES D'HÉBERT ET DE BELLIVEAU.
RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE BROSSARD SUR L’AFFAIRE COFFIN (27 NOVEMBRE 1964)
VOL. 1 CHAPITRE 5 (Neuvième partie)
LA JEEP DONT LA PRÉSENCE EN GASPÉSIE OU AUX ENVIRONS AURAIT ÉTÉ CONSTATÉE PAR DES TÉMOINS OCULAIRES À L’ÉPOQUE OÙ LES CRIMES FURENT COMMIS.
-VII –
LA JEEP VUE PAR LE DOCTEUR ET MADAME E.W. WILSON (suite de la page 166 du rapport Brossard)
Voici les extraits essentiels des témoignages rendus devant cette Commission par ces deux témoins :
(Ces deux témoins ayant témoigné en langue anglaise, le soussigné croit opportun et plus simple de citer parties de leurs témoignages dans la langue dans laquelle les témoins s’exprimèrent).
Après un voyage de quelques jours à Québec, le docteur et madame Wilson se rendirent à Tadoussac, puis embarquèrent à bord d’un traversier, de bonne heure, le matin du 5 juin 1953, à destination de Rivière-du-Loup ; le docteur s’en souvint parce que le 6, il eut un accident à Montréal.
Il n’y avait à bord du traversier que quelques véhicules dont en particulier une jeep « with a plywood top very much in use by American G.I.’s at Frobisher Bay and at Fort Chimo ».
Le docteur est certain que les licences étaient américaines, mais il n’est pas sûr qu’elles aient été de Pennsylvanie.
« The cab looked like it had been fashioned by hand, a dirty colour, maybe a war-surplus jeep, or something », « He does not remember anything about the top ».
“Ignores if the top was canvas”.
It had flexible plastic windows on the sides”.
There were two men in the jeep, much alike, both young and fairly lean, not over 30”.
“They had army clothing and khaki drill-type clothes”.
“One wore tennis shoes, the other, boots. Both had Army field jackets”.
Des vêtements portés par les deux jeunes gens, il dit: “They wore ordinary long pants of either Army surplus or duck material; typical of the clothes worn in the bush – NO JEANS OR OVERALLS”.
“The one that got out of the cab was 4’ 10” tall; the other one stayed in the jeep all the time”.
Le docteur n’a parlé avec aucun de ces deux jeunes gens.
« They were neither blond nor dark, medium ».
“They were college boys with clean looking features”.
Le docteur affirme qu’il n’était pas possible de dire que l’un des deux jeunes gens avait plus de 30 ans.
Le docteur déclare qu’au début de l’affaire Coffin, il fut intéressé par la nouvelle que Coffin prétendait avoir vu une jeep auprès des chasseurs américains, mais que lorsqu’il lut dans le « Montreal Star » que la Sûreté provinciale avait retracé une autre jeep avec deux Américains et qu’elle avait pu établir que cette jeep avait quitté l’endroit du meurtre avant que le meurtre ne soit commis, il se désintéressa de l’affaire.
En 1954, à l’époque du procès, il se forma l’opinion que la jeep dont avait parlé la Couronne n’était pas celle qu’il avait vue. Il crut que Coffin parlerait, mais il ne parla pas et le procès se termina sans qu’il eût parlé.
Suit, de la part du docteur, un témoignage assez incohérent de ses premières démarches auprès de monsieur Maloney; il confond 1954 et 1955; il réalise bien que son silence de 1953 jusqu’à l’été de 1955 demande une explication, mais les explications qu’il donne ne sont pas convaincantes, loin de là.
C’est par une demoiselle West, avocate, qu’il rencontra à Tadoussac, qu’il aurait été mis en relation avec Me Maloney, mademoiselle West ayant rapporté à celui-ci le récit que lui avait fait le docteur Wilson.
Entre l’été de 1953 et l’été de 1955, le docteur Wilson et sa femme ne donnèrent aucune information que ce soit à quiconque.
La seule explication que le témoin donne de ce silence, c’est que jusqu’à sa conversation avec mademoiselle West, il n’avait pas réalisé que ce qu’il avait vu avait pu être significatif. « We never, up to this point, felt that it was truly significant ».
Il est certain que la jeep qu’il a vue était en contre-plaqué (plywood).
Lui et son épouse supposent qu’au débarcadère, à Rivière-du-Loup, la jeep prit la direction de la Gaspésie, mais ce sont là des déductions qu’ils font sans être capables d’apporter aucune preuve certaine.
Il ne se souvient pas qu’aucun des deux jeunes gens n’ait porté des verres.
En septembre 1955, Me Maloney l’appela à l’hôpital où il travaillait.
Il eut une ou deux entrevues avec Me Maloney à l’hôpital. Me Maloney rédigea une déclaration à être signée par lui; il la signa.
Cette déclaration reçut une grande publicité dans les journaux de Toronto et, semble-t-il, à travers le pays.
Il affirme que Me Maloney fut accompagné, soit lors de la première, soit lors de la deuxième entrevue, par un journaliste de Toronto et croit que c’était monsieur Belliveau.
À l’exception de cette déclaration remise à Me Maloney, il ne communiqua pas avec qui que ce soit et ne fit de déclaration à personne d’autre.
Il affirme n’avoir jamais requis Me Maloney de ne pas révéler les informations communiquées par lui.
Ni la Police provinciale ni la R.C.M.P. n’ont jamais communiqué avec lui ou son épouse.
Contrairement à l’affirmation du docteur Wilson, MADAME WILSON prétend qu’elle a vu les deux hommes dans la cafétéria alors que le docteur dit que l’un des deux ne descendit pas de la jeep pendant tout le temps de la traversée.
Madame Wilson dit qu’elle et son mari ont examiné la jeep pendant quelques moments seulement avant de monter sur le pont supérieur.
Madame Wilson croit que « the top was plywood ».
“She thinks the plates were orange and blue”.
“At first, she thought the young men were college students, but then she felt they were too old” (for that).
“She thinks they were about 5’ 10”.
Elle n’a pas fait rapport de ce qu’elle avait vu parce que, lors du procès, on a fait mention qu’il n’y avait qu’une seule jeep dans la région; elle assuma qu’il s’agissait de « leur » jeep.
À Tadoussac, en 1955, c’est madame West qui leur suggéra qu’elle apporterait l’information avec elle à l’Association du Barreau à Ottawa, la semaine suivante, pour la donner à Me Maloney qui, à l’époque, préparait un dossier sur l’affaire Coffin.
Les deux jeunes gens de la jeep semblaient de mauvaise humeur; ils ne se parlaient pas.
« We lost sight of the jeep almost the moment it got out of the ferry ».
Sur la route du retour, le docteur ne conduisait pas son véhicule à grande vitesse. (Ceci contredit ce que le docteur avait dit à l’effet qu’en sortant de l’embarcadère, il s’était acheminé assez rapidement sur la route de Montréal).
Ces témoignages du docteur et de madame Wilson comportent substantiellement, mais amplifiées et élaborées, les affirmations d’une déclaration conjointe (non assermentée et non datée) rédigée par Me Maloney à la suite d’entrevues qu’ils eurent avec lui à son bureau en septembre 1955, qu’ils ont signée et qui fut transmise au ministère de la Justice par Me Gravel avec sa lettre du 23 septembre 1955.
La description que le docteur Wilson a donnée de la jeep qu’il aurait vue diffère, à l’enquête, de celle qu’il avait donnée dans la déclaration de septembre 1955. Nous savons en particulier que, lors de cette enquête, le docteur Wilson déclara que « the cab looked like it had been fashioned by hand with a plywood top very much in use by American G.I.’s” mais que, d’autre part, il ne se souvient pas de quoi que ce soit au sujet de la toiture dont il ignore si elle était en toile. Nous nous souvenons également que lors de son interrogatoire, le docteur Wilson affirma que les vêtements portés par les jeunes gens de la jeep ne comprenaient pas de « jeans or overalls ». Or, dans la déclaration de septembre 1955, le docteur s’était contenté de dire de la jeep qu’elle « was covered in style and it could have been plywood » et, des vêtements des jeunes gens, qu’ils portaient des « American Army style field jackets ».
On ne peut pas ne pas être frappé, tout d’abord, par l’imprécision de la description de la jeep que l’on trouve dans la déclaration du docteur Wilson de septembre 1955; cette description pouvait permettre l’hypothèse que la jeep qu’il avait vue eut pu ressembler à celle que Coffin avait lui-même décrite en termes également vagues dans sa déclaration au sergent Doyon et dans celle du 27 juillet 1953 (Note de Clément Fortin : au témoignage de Coffin à l’Enquête du Coroner) en donnant aux mots « dirty colour » employés par le docteur Wilson dans sa déclaration de septembre 1955 le sens de « couleur jaune » mentionnée par Coffin. (Note de Clément Fortin : Coffin n’a jamais décrit la jeep qu’il prétend avoir vue comme étant de « couleur jaune ». C’est le sergeant Doyon, rapportant les propos de Coffin, qui décrit la camionnette que Coffin aurait vue comme étant de « couleur jaune ».)
On ne peut pas non plus ne pas être frappé par la mention que le docteur Wilson a faite, apparemment pour la première fois, lors de cette enquête, que « the cab looked like it had been fashioned by hand » ce qui se rapproche, étrangement, de la description donnée par Wilbert Coffin, au paragraphe 23 de son affidavit du 9 octobre 1955 que « the jeep which I saw occupied by the two Americans looked as though the plywood was installed not by a factory but rather by someone not thoroughly experienced in such matters » et que Coffin donnait lui aussi pour la première fois après avoir examiné la photo d’une jeep qui avait été effectivement réparée, manuellement, et qui était la jeep ainsi réparée de Arnold. Comment se fait-il que le docteur Wilson, qui n’avait pu donner qu’une description vague de la jeep en septembre 1955 ait pu, huit ans plus tard, se souvenir et affirmer que « the cab looked like it had been fashioned by hand »?
Si l’on retient que MacLean n’avait pas encore communiqué ses photos de la jeep refaite de Arnold (il ne le fit qu’après avoir entendu parler de la déclaration du docteur Wilson) et que Coffin n’avait pas non plus signé son affidavit (9 octobre) lorsque le docteur donna sa déclaration en septembre, si l’on tient compte du fait que, d’une part, ce n’est qu’après avoir étudié la photo de la jeep réparée de Arnold que Coffin donna pour une première fois une description de la jeep qu’il avait vue se rapprochant de celle de la photo, et, d’autre part, que le docteur Wilson particularisa lui-même, huit ans plus tard, sa première description vague de la jeep qu’il avait vue, en termes la rapprochant de la description donnée par Coffin au paragraphe 23 de son affidavit, on ne peut qu’être non seulement étonné, mais mystifié par ces coïncidences étonnantes.
Par ailleurs, au cours de cette enquête, le docteur Wilson affirma qu’il lui était impossible de dire que l’un des deux jeunes gens avait plus de 30 ans alors que madame Wilson déclarait qu’elle avait tout d’abord cru que ces jeunes gens étaient des « college boys », sans doute parce qu’ils avaient l’air si jeunes.
On ne peut pas dès lors ne pas être étonné par cette autre coïncidence : alors qu’en juillet et août 1953, Coffin avait mentionné à une reprise l’âge des occupants de la jeep qu’il prétendait avoir vue comme étant de 30 à 35 ans et à deux reprises qu’ils étaient âgés de 35 à 40 ans, dans le paragraphe 23 de son affidavit du 9 octobre 1955, pour la première fois, il donne cet âge comme ayant été de « 30 ans, un peu plus un peu moins »; or, à ce moment, il avait, soit par lui-même, soit par ses aviseurs, la connaissance que dans leur déclaration conjointe de septembre 1955, le docteur et madame Wilson avaient déclaré que les jeunes gens qu’ils avaient vus dans leur jeep « were in their late twenties or early thirties ».
Ces coïncidences sont vraiment trop fortes pour ne pas nous laisser plus que sceptiques sur l’exactitude des dires du docteur. Aussi bien, faut-il se reprendre à songer à l’horloger de Voltaire.
Vu ces faiblesses des divers témoignages du docteur Wilson et de son épouse, le renseignement suivant communiqué à cette Commission par le docteur est, à mon avis, fatal à la défense, savoir : que les occupants de la jeep qu’il vit ne portaient ni « overalls » ni « jeans ; or Coffin avait à deux reprises, dans sa déclaration de 1953, déclaré que les Américains qu’il avait vus dans la jeep arrêtée près de la camionnette « were wearing overalls, dark clothes », qu’ils étaient vêtus « like ordinary men wih oversalls or jeans.
CONCLUSIONS
Pour ces raisons, j’en viens à la conclusion que la jeep qu’ont pu voir le docteur Wilson et son épouse n’a put être celle que Coffin a prétendu avoir vue et que toute ressemblance entre cette jeep et la jeep refaite de Arnold a été artificiellement, mais assez peu habilement imaginées dans le but de brouiller les cartes.
Si l’on se rappelle que ce fut la publicité, au moins indélicate, donnée à la déclaration des Wilson qui fut à l’origine de la deuxième intervention des frères Tapp et du docteur Attendu, on ne peut qu’être étonné et même épouvanté des conséquences sérieuses que peuvent avoir des renseignements inexacts et dans une large mesure inspirés par la connaissance de faits étrangers à ceux que l’on veut communiquer.
J’attire l’attention sur les inexactitudes des affirmations de Hébert (pages 163 et 164) que la déclaration du docteur et de madame Wilson fut faite à Me Gravel (elle fut faite à Me Maloney) et surtout que leurs témoignages avaient été communiqués à la police, ce qui est tout à fait contraire à la vérité, et sur l’inexactitude de l’affirmation de Belliveau (p. 98) que les Wilson signèrent des affidavits, alors qu’ils ne signèrent, sans se faire assermenter, qu’une déclaration préparée par Me Maloney et manifestement destinée à recevoir une grande publicité. (À suivre)
LA SEMAINE PROCHAINE, IL SERA QUESTION DE LA JEEP DU DOCTEUR ET DE MADAME ATTENDU.
23 commentaires:
C'est intéressant tous ces jeeps. Allez-vous parler de celui que Fabien Sinnett a vu?
Sylvain Lemieux
Monsieur Lemieux,
Il ne sera pas question de la jeep que M. Fabien Sinnett aurait vue, celui-ci ne s'étant pas présenté devant la Commission Brossard pour en témoigner. La Commission Brossard avait fait paraître dans les journaux des avis invitant tous ceux qui avaient quelque chose à dire au sujet de l'affaire Coffin de se faire entendre.
Cette jeep qu'aurait vue M. Sinnett, je crois, fait partie d'une nouvelle preuve que l'on veut soumettre pour faire innocenter Wilbert Coffin de façon posthume. Pour en savoir davantage sur cette autre jeep jaune, il vous faudrait vous adresser à M. Sinnett.
Quant à moi, je vous le répète, si cette nouvelle preuve pouvait innocenter Wilbert Coffin, je m’en réjouirais. J’espère qu’on classera cette affaire au plus tôt. Il est temps de mettre fin au long calvaire que vit la famille Coffin.
Vous avez raison Me Fortin. Il faut que le ministère de la Justice prenne une décision le plus vite possible. D'une manière ou d'une autre, il faut en finir avec cette affaire.
Ghislain Truchon
Amqui
Where are those who bad-mouthed you about the Wilsons' jeep? They should be ashamed of themselves.
Stephen B.
You're absolutely right. Mr. Stoddard's fans should be ashamed.
Peter Martin
Montreal
Le dossier des jeeps relève du canular et du besoin maladif de certains médias d'exonérer Coffin. Je me souviens que, peu de temps avant la sortie du très mauvais film de Labrecque, une rumeur fut lancée voulant qu'on ait retrouvé une jeep balancée dans un ravin, pas loin du lieu du triple meurtre. Le fameux journal La Presse, pareil à lui-même, fit grand état de cette nouvelle abracadabrande.
Jean Légaré
The jeeps issue is a non issue. The issue is the robbery. Plus the Coffin statutory declaration.
Mr Fortin ,
Many of those sons of British Loyalists in Gaspe ,just like Coffin ,know little things ,but as Coffin , are not talkative ,
so , one will never know .
To Anonyme above:
What do you mean, one will never know? These are the words of the gossippers. Please stop.
We do know that Coffin robbed and killed the hunters, eat their eggs and wear their pants. The evidence was overwhelming.
Louis-André Lafontaine
Je vais chaque année durant l'été voir la tombe de Wilbert Coffin dans le cimetière derrière la petite église anglicane ? anglaise ,toute blanche , avec des vitraux ,silencieuse .
Au pied de son monument , il y a toujours des fleurs . Sur la pierre grise c'est écrit en vieil anglais , je ne comprends peut-être pas bien le texte , mais pour moi il signifie 'Ne me juge pas si toi aussi tu ne veux pas être jugé '.
Je fais une courte prière et je m'en vais .
Quoi que tu aies fait Wilbert tu as payé de ta vie , repose en paix . Il y aura toujours des gens qui fleuriront ta tombe .
Me Fortin ,
Cà ne vient pas à l'idée de bien des gens ni de vous même peut-être ,de fermer les livres sur cette triste affaire et de les ranger sur les plus lointains rayons de la bibliothèque , de facon à ce qu'ils sombrent dans l'oublie ? L'histoire est toujours écrit par les vainqueurs ,jamais par les vaincus ; ils ne sont plus là pour se défendre .
Mort , ou est ta victoire ?
Moi aussi, j’aimerais bien mettre un point final à cette affaire. Demandez au ministère de la Justice du Canada et à l’Association in Defence of the Wrongly Convicted de nous communiquer leurs rapports au plus tôt. Quant à moi, je ne fais que rendre publics les témoignages de 80 témoins devant le jury de Percé et 214 témoins devant la Commission Brossard. J’ai cru qu’il était temps de considérer cette affaire en se basant sur les faits prouvés devant nos tribunaux et la Commission Brossard et non uniquement sur les inexactitudes contenues dans les livres de John Edward Belliveau et de Jacques Hébert.
Ne lâchez Me Fortin. Il vous faut aller jusqu'au bout. Il était temps de connaître la vérité.
Paul Courtemanche,Côte-Nord
N'écoutez surtout pas cet homme qui vous dit de fermez les livres, Me Fortin. Fermez seulement ceux d'Hebert et de Beliveau, car ils sont pleins de mensonges.
Maître Fortin:
Good to see that more and more articulated English-Canadian friends and neighbours read your blog. As I wrote above, the jeep issue is a non-issue. The issue is the overwhelming evidence that was presented at the trial. The whole problem with monsieur Hébert is that he wrote his book despite his full ignorance of the evidence.
Honorable is your call for civility toward Mr Stoddard. Our adversary is not Mr. Stoddard but the gossips, the lies, and the hoax that journalists play on Canadian citizens.
L.-A. Lafontaine
Mr Fortin ,
and to L.A.Lafontaine ,
The issue IS NOT the overwhelming evidence that was presented at the trial and the judgement itself ,
The issue is that , forget Hebert and Belliveau ,they started the joke but it was a long time ago; the isssue is NOW that ,
non articulated ,non informed , high pitched voices of rednecks , back landers ,peoples of yesterday , french or english canadians REFUSE all this evidence and that Stoddard is advocating for free on the net all those nuisances .
As long as Stoddard will find a thrill at sailing the flagship of
those gossipers , as you say,
as long as this non sense will perdure .
The priest does not re-celebrate the sunday mass because there are non-entendants in the crowd .
Mr Fortin ,
On his last blog , nov 17 , Stoddard said : ' Stay tuned as there's a big one coming up in just a few days '.
Remember's me somebody we heard during Coffin's trial , that Coffin's defence lawer , Me Raymond Maher , with his hundred witnesses to come ... and never did .
Should you , Mr Fortin , as there is not a sound coming from Stoddard since nov 17 declare :
THE CROWN REST . ???
Me Fortin ,
WOW ! Le gant est lancé .
Le noir Prophète osera-t-il relever le défi ou baissera-t-il le froc ?
interesting site...well mr. Louis Lafontaine,tell me why all the valuable things were not taken if it was a robbery? or, were you sitting in to eat those eggs also, since you speak as if you were there when you say..we do know..what are you hiding?
It has been proven at the trial that Coffin stole the eggs (scramble or sunny side up, I cannot say), plus OLd Time Maple syrup, plus the knife, plus the very expensive binoculars, plus the fuel pump, plus the hundred dollars the hunters have in their pockets. Not enough for you, my friend?
Mr Fortin ,
How do I hate that condescendant
ex-military cop introduction : Interesting site... Well.
In order to have answers to your questionning , Lew , the best way is to buy Me Fortin's book 'The Coffin Affair , a hoax ?
Me Fortin
Je constate que beaucoup de gens ont une très mauvaise connaissance du dossier.
L'affaire des oeufs et du syrop à crêpes est drôle mais véridique!
La seule chose que Coffin n'a pas volé, c'est le camion des Américains et leurs carabines. Quand même pas fou le gars!
E. Simard Repentigny QC
J'ai par mégarde effacé le commentaire d'un visiteur. Je le prie de le reformuler et je m'empresserai de le publier.
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