2 février 2008

L'AFFAIRE COFFIN: UNE SUPERCHERIE? (THE COFFIN AFFAIR: A HOAX? NOT YET AVAILABLE IN ENGLISH)


Je constate qu'on me pose plusieurs questions qui trouvent une réponse dans cet ouvrage de 384 pages que j’ai publié chez Wilson & Lafleur. Dans ce livre, je ne traite que de l’affaire Coffin devant le jury de Percé. Je rapporte les faits qui ont été soumis au jury conformément à la loi sur la preuve au Canada. Je n’ai pas l’intention de reproduire sur ce blogue le contenu de mon livre. J’ai créé ce blogue pour permettre à ceux qui ont lu mon livre d’en discuter avec moi. Ce blogue est en quelque sorte le tome 2 de L’affaire Coffin : une supercherie? N'hésitez pas pour autant à me soumettre vos questions. Laissez-moi vos commentaires, favorables ou défavorables.

I realize that several questions asked would find an answer in this 384 page book published by Wilson & Lafleur (The Coffin Affair: A Hoax? not yet available in English). In this book, I only deal with the Coffin affair before the Percé jury. I report the facts which were submitted to the jury in accordance with the rules of the Canada Evidence Act. It is not my intention to reproduce on this blog the contents of my book. I set up this blog for those who have read my book and wish to argue with me about its contents. This blog is in a way a second volume on the Coffin affair. Nevertheless, do not hesitate to raise questions. And please leave your comments, negative or positive.

8 commentaires:

Anonyme a dit...

J'ai lu le livre de Me Fortin et je le recommande à tous ceux et celles, historiens, juristes, étudiants en droit, journalistes ou autres qui se sont un jour ou l'autre intéressés à l'affaire Coffin. Le livre de monsieur Fortin n'a rien à voir avec la romance de feu Jacques Hébert. Il reproduit le procès de Percé et montre la preuve contre Coffin. Notez que Me Fortin est contre la peine de mort et que pendant longtemps, soit jusqu'à ce qu'il examine la preuve, il a cru comme tout le monde Coffin innocent. La preuve était circonstancielle mais pas moins forte qu'une preuve directe. Espérons que le livre va être traduit en anglais, car l'affaire Coffin a beaucoup intéressé le Canada anglais.

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Je compte lire votre livre. Quelqu'un qui l'a lu m'a dit avoir été frappé par la confession écrite faite par Coffin à la police le 6 août 1953. J'ai relu "J'accuse les assassins de Coffin" dernièrement et Jacques Hébert ne fait aucunement mention de cette confession. Celle-ci était-elle connue et accessible au public au moment où Hébert a écrit son livre ?

Anonyme a dit...

Bien sûr! Mais Jacques Hébert n'a pas lu le dossier de la cour avant d'écrire ses livres. Il l’a admis lui-même en témoignant devant la Commission Brossard. J'explique abondamment dans mon livre la portée de cette déclaration statutaire. Après avoir entendu une preuve de voir dire, le juge Duguay l'a admise en preuve à l'enquête préliminaire. D'aucuns ont dit et écrit n'importe quoi sur cette affaire sans avoir fait la recherche nécessaire. Je l'ai constaté non seulement en lisant les livres qui ont été publiés sur cette affaire, mais sous la plume de réputés reporters. Il serait intéressant de publier un recueil de ces perles journalistiques. Bonne lecture.

Anonyme a dit...

The coffin case before the perce jury, you say… I don’t believe coffin had a fair trial in Perce… anyone one who believes he did needs to come to Perce courthouse, if you are English…
Wilbert coffin had six French jurors...
I went to the Perce court house two years ago to contest a speeding ticket,
As I stood in the box and got questioned by the judge, who spoke to me in English, although I could sense he was angered because he had to speak to me in English, at the end of the questioning that judge stared me in the face and asked… “Can you speak in French”?
This was uncalled for, had nothing to do with my questioning, and not something I believe a judge should have done…I believe it was discrimination toward my English language… everyone who understood English in that courtroom that day heard what that judge said, and the courtroom fell silent for a few minutes.…., the one on the left who was suppose to question me after the judge finished felt very bad, in fact he just said, no questions….did I win my case…. No, I was English….
Now tell me how much chance Wilbert coffin had in the Perce court house…
I am sure it was decided he would be guilty before he even walked through the courtroom door….

Anonyme a dit...

Je suis la fille du sergent Henri Doyon qui était chargé de l'enquête lors des meurtres à Gaspé. Je suis en mesure de vous confirmer le désespoir du sergent Doyon lorsque l'équipe de la Sûreté du Québec est débarquée à Gaspé pour lui retirer l'enquête. Il y avait urgence et Doyon fut tassé, bouche cousue. On fête l'arrivée à Gaspé avec un gros "party" bien arrosé, dont le sergent Doyon fut témoin, incluant Wilbert Coffin sur photo, corde autour du cou. Ça commence mal un procès! Et la fameuse carabine que Doyon savait où trouver et que le capitaine Matte a volontairement ignoré. Il s'agit d'un simple exemple parmi tant d'autres des irrégularités commises lors du procès.

Il est bien évident que les pages du procès et les notes de la Commission Brossard que vous avez lues ne mentionnent pas les faits majeurs non rapportés lors du procès. Ce sont en plein ces injustices que Jacques Hébert rapportait dans ses livres afin que la population soit informée de la "vraie histoire".

N'étant pas relaté dans vos lectures, je vous informe que le sergent Doyon a été mis dehors de la S.Q. et a perdu sa pension, après presque 25 années de service, suite à l'Affaire Coffin... trop dérangeant.

Me Fortin, s.v.p. ne me parlez surtout pas de justice dans cette affaire.

Henriette Doyon, Gaspé Nord

Anonyme a dit...

Mme Fortin,

Je comprends votre peine et sympathise avec vous. Votre père a probablement été un homme bon et intelligent et il est possible qu'il a été tassé et traité injustement. Les policiers à cette époque-là n'étaient pas tous des anges et il y en avait qui étaient même des brutes.

Mais les injustices et même les irrigularitées auxquelles l'affaire Coffin a peut-être donné lieu ne doivent pas nous faire négliger la preuve contre Coffin, présentée devant jury.

Tout simplement le jury n'a pas cru qu'il a volé des objets que les victimes avaient apportées pour la chasse ailleurs que sur elles.

Coffin a dabord dit à sa femme que ces objets lui avaient été donné par les chaseurs, mais ça ne tient pas debout, car il s'agissait notamment d'un canif-cadeau de graduation et de jumelles coûteuses et de grande qualité. Et puis il a ensuite changé deux fois sa version des faits.

Coffin a menti et s'est contredit à plusieurs reprises et à propos de plusieurs choses. Il a menti à la police, il a menti à sa femme, il a menti à sa mère. Tout ça a été présenté devant jury.

Anonyme a dit...

Je m'apercois que j'ai fait une erreur. C'est Madame Doyon que je voulais dire, pas madame Fortin.
Mes excuses.

Anonyme a dit...

J'ai lu déjà le livre de Jacques Hébert et je suis toujours resté avec le sentiment que Coffin était innocent. Mais près avoir lu le livre de M. Fortin,je demeure avec un doute.
Par contre je me demande pourquoi Coffin n'avait pas volé les trois américains.Rendu à Montréal il n'avait plus d'argent. On dit que les américains avaient plusieurs centaine de dollars. Pourquoi avait-il seulement quelques billets de20$ américains?
Moi je suis du côté nord de la Gaspésie et on pouvait aller à Murdochville par Anse-Pleureuse.Il y avait aussi une barrière à quelques milles de Murdochville.Pourquoi n'est-on pas allés de ce côté pour contrôler les allers et venues comme on l'a fait à Gaspé? Coffin etles Américains n'étaient peut-être pas seuls dans le bois à ce moment là.
Moi je pense que Coffin aurait trouvé les Américains morts et les a tout simplement volés.Du moins j'essaie de me convaincre de cette hypothèse.