LE MUSÉE ÉDEN DE RADIO-CANADA AFFICHE UN ARTICLE MENSONGER SUR CORDÉLIA VIAU
Sur un site nommé MUSÉE ÉDEN, Radio-Canada nous propose la lecture d'une coupure du journal LA PATRIE au sujet de Cordélia Viau. Ceux et celles qui ont lu mon docu-roman L'AFFAIRE CORDÉLIA VIAU: LA VRAIE HISTOIRE, comme moi, tiqueront sans doute en lisant cette phrase: Cordélia n’est pas jugée sur des preuves, mais plutôt sur sa façon de vivre si dérangeante.
Quels propos méprisants pour notre système judiciaire.
Je vous invite à lire cet extrait de LA PATRIE au sujet de Cordélia Viau. Cliquez sur le lien suivant:
Cordélia Viau, la meurtrière de Saint-Canut
Dans le petit village de Saint-Canut dans les Laurentides, Cordélia Viau a toujours dérangé l’ordre moral. Elle est jolie, sociable, curieuse et un peu trop indépendante.
À 24 ans, après avoir vécu à Montréal où elle gagne sa vie comme couturière, Cordélia épouse Isidore Poirier, un menuisier de 14 ans son aîné. Ils décident de s’établir à Saint-Canut, dans la maison que Poirier a lui-même construite. Mais au village, on n’aime pas cette jeune femme qui s’habille avec trop de recherche. On trouve sa passion pour la musique démesurée; chaque dimanche, elle transporte son harmonium à l’église pour accompagner la messe. Et puis, elle aime trop la lecture et il paraît qu’elle boit du vin. Bref, Cordélia a des mœurs beaucoup trop libres pour l’époque. Elle dérange les âmes bien pensantes.
Le 20 novembre 1897, Cordélia de retour d’un voyage à Saint-Jérôme, rentre chez elle. Comme elle n’a pas ses clés, elle fait appel à un voisin pour qu'il pénètre dans la maison par une fenêtre et lui ouvre la porte. Mais, une fois à l'intérieur, l’homme découvre le corps d'Isidore étendu sur le sol et baignant dans une mare de sang. Les éclaboussures et les traces de talons, laissés sur le plancher fraîchement peint, prouvent que le pauvre homme s’est débattu avec l’énergie du désespoir.
Les soupçons convergent rapidement vers Cordélia et Sam Parslow, un homme à tout faire qui effectue régulièrement des travaux chez le couple, et que certains disent être l’amant de la jeune femme. Des témoins affirment les avoir vus ensemble la veille du meurtre, entrer dans la maison, pour en ressortir peu de temps après.
L’enquête est menée rondement, et Cordélia et Isidore sont arrêtés. Ils font des aveux, mais leurs témoignages sont contradictoires. Les méthodes douteuses employées par la police pour recueillir ces confessions sont dénoncées par plusieurs.
Le procès s’ouvre le 17 janvier 1898, attirant une foule considérable, et l’on doit refuser l’accès au tribunal à des centaines de curieux. Cordélia n’est pas jugée sur des preuves, mais plutôt sur sa façon de vivre si dérangeante. Elle est reconnue coupable du meurtre de son mari et la tenue d’un second procès, le 16 décembre 1898, ne changea rien à son destin. La jeune femme est condamnée à mourir sur l’échafaud, aux côtés de son amant présumé.
Le 10 mars 1899, Cordélia Viau est pendue dans la cour de la prison de Sainte-Scholastique, alors chef-lieu du district judiciaire de Terrebonne. C’est le bourreau Radclive qui office. Des gens sont venus de partout pour assister à l’exécution. Les cinq cents places disponibles dans la cour de la prison se vendent à prix d’or et la foule s’amasse même à l’extérieur.
Cordélia monte à l’échafaud la tête haute, mais Sam Parslow, lui, doit être soutenu. On les met dos à dos. Et la trappe s’ouvre sous leurs pieds…
Le 20 novembre 1897, Cordélia de retour d’un voyage à Saint-Jérôme, rentre chez elle. Comme elle n’a pas ses clés, elle fait appel à un voisin pour qu'il pénètre dans la maison par une fenêtre et lui ouvre la porte. Mais, une fois à l'intérieur, l’homme découvre le corps d'Isidore étendu sur le sol et baignant dans une mare de sang. Les éclaboussures et les traces de talons, laissés sur le plancher fraîchement peint, prouvent que le pauvre homme s’est débattu avec l’énergie du désespoir.
Les soupçons convergent rapidement vers Cordélia et Sam Parslow, un homme à tout faire qui effectue régulièrement des travaux chez le couple, et que certains disent être l’amant de la jeune femme. Des témoins affirment les avoir vus ensemble la veille du meurtre, entrer dans la maison, pour en ressortir peu de temps après.
L’enquête est menée rondement, et Cordélia et Isidore sont arrêtés. Ils font des aveux, mais leurs témoignages sont contradictoires. Les méthodes douteuses employées par la police pour recueillir ces confessions sont dénoncées par plusieurs.
Le procès s’ouvre le 17 janvier 1898, attirant une foule considérable, et l’on doit refuser l’accès au tribunal à des centaines de curieux. Cordélia n’est pas jugée sur des preuves, mais plutôt sur sa façon de vivre si dérangeante. Elle est reconnue coupable du meurtre de son mari et la tenue d’un second procès, le 16 décembre 1898, ne changea rien à son destin. La jeune femme est condamnée à mourir sur l’échafaud, aux côtés de son amant présumé.
Le 10 mars 1899, Cordélia Viau est pendue dans la cour de la prison de Sainte-Scholastique, alors chef-lieu du district judiciaire de Terrebonne. C’est le bourreau Radclive qui office. Des gens sont venus de partout pour assister à l’exécution. Les cinq cents places disponibles dans la cour de la prison se vendent à prix d’or et la foule s’amasse même à l’extérieur.
Cordélia monte à l’échafaud la tête haute, mais Sam Parslow, lui, doit être soutenu. On les met dos à dos. Et la trappe s’ouvre sous leurs pieds…
Sources :
- - http://www.csf.gouv.qc.ca/gazette/article.php?article=3145&recherche=&auteure=0&theme=8
- - PROULX, Daniel, Des crimes et des hommes, La Presse, Informations générales, dimanche 22 mai 1994, p. A8
Aucun commentaire:
Publier un commentaire