2 avril 2010

MÉMOIRE D'ALTON PRICE AU GROUPE DE LA RÉVISION DES CONDAMNATIONS CRIMINELLES (5e partie)

ALTON PRICE'S BRIEF TO THE CRIMINAL CONVICTIONS REVIEW GROUP (PART V)























MÉMOIRE D’ALTON PRICE AU GROUPE DE LA RÉVISION DES CONDAMNATIONS CRIMINELLES (cinquième partie)

ALTON PRICE’S BRIEF TO THE CRIMINAL CONVICTIONS REVIEW GROUP (PART V)

Je poursuis la publication du mémoire soumis par Alton Price au Groupe de la révision des condamnations criminelles, en mai 1998. En cliquant sur les images ci-dessus, vous pouvez lire les pages 34 à 43 inclusivement. Alton traite des questions suivantes :

8) DÉFORMATION PAR LA POURSUITE DU COMPTE RENDU QUE COFFIN A FAIT AU SERGENT DOYON AU SUJET DE SES DÉPLACEMENTS DANS LA FORÊT GASPÉSIENNE APRÈS LE 10 JUIN 1953.

9) UNE PREUVE INADMISSIBLE A ÉTÉ UTILISÉE PAR LA POURSUITE ET LE JUGE. NON SEULEMENT CETTE PREUVE DE OUÏ-DIRE ÉTAIT INADMISSIBLE, MAIS ELLE ÉTAIT FAUSSE.

Pour connaître le rôle que ce groupe joue dans la révision d’une condamnation criminelle, cliquez sur ce lien :
http://www.justice.gc.ca/fra/pi/rc-ccr/index.html
RÉAGISSEZ À CES PROPOS.

I continue publishing Alton Price’s brief to the Criminal Convictions Review Group, in May 1998. Click on the above pictures to read from page 34 to 43 included. He discusses the following topics:

8) DISTORTION BY THE PROSECUTION OF COFFIN’S ACCOUNT TO SGT. DOYON ABOUT HIS TRAVELS IN THE WOODS AFTER JUNE 10, 1953;

9) INADMISSIBLE EVIDENCE USED BY THE PROSECUTION AND THE MURDER TRIAL JUDGE. THIS HEARSAY EVIDENCE WAS NOT ONLY INADMISSIBLE, BUT IT WAS FALSE HEARSAY.

To learn about the role of this group in a criminal conviction review, click on this link:
http://www.justice.gc.ca/eng/pi/ccr-rc/index.html

LET YOUR COMMENTS BE KNOWN

56 commentaires:

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Je salue votre retour de vacances. Tout frais et dispos pour continuer d'approfondir cette affaire.
B. Patenaude

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Combien de juristes au grcc sont à l'étude du mémoire de M. Price .
Les années passent et il ne vient aucune réponse de ce groupe de révision .

Anonyme a dit...

Bon retour, Me Fortin.
D,une de vos lectrices

Clément Fortin a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Clément Fortin a dit...

Voici un texte qui explique ce qui se passe du côté de monsieur Scullion. Vous constaterez qu'on ne peut rien faire contre un fonctionnaire qui ne fait pas son job.


Publié le 11 mars 2009 à 06h56 | Mis à jour le 11 mars 2009 à 06h58


Erreurs judiciaires: des avocats dénoncent «l'obstruction» d'Ottawa

Hugo De Grandpré
La Presse


(Ottawa) Des avocats de Montréal dénoncent l'obstruction et le manque de transparence d'Ottawa dans l'examen des dossiers d'erreurs judiciaires depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement Harper, a appris La Presse.

Selon ces avocats de la défense, le Groupe de révision des condamnations criminelles (GRCC), qui est chargé d'examiner ces dossiers au ministère fédéral de la Justice, refuse désormais de communiquer des éléments de preuve essentiels pour la défense des condamnés.



Le député du Bloc québécois Réal Ménard souhaite présenter aujourd'hui une motion qui obligerait le directeur de ce groupe, Kerry Scullion, à comparaître devant le comité parlementaire de la justice.


Lors d'une réunion du comité lundi, le député a questionné le ministre de la Justice, Rob Nicholson, pour savoir s'il était exact que deux des cinq avocats du groupe avaient obtenu un congé de maladie après s'être plaints d'ingérence du gouvernement dans leur travail. M. Nicholson a répondu qu'à son avis, le système fonctionnait très bien et que tout le monde s'acquittait de ses tâches avec professionnalisme.

Le Code criminel permet à un condamné qui a épuisé tous ses recours de demander au ministre fédéral de la Justice de réviser son dossier. Le GRCC l'assiste dans cette tâche.

Or, des avocats montréalais dénoncent ce qu'ils perçoivent comme étant un changement d'approche depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement Harper. Dans une lettre qu'ils ont transmise à La Presse, et datée du 26 juillet 2006, le directeur du GRCC, Kerry Scullion, semble confirmer ce changement.

«Afin de préserver l'intégrité du processus, nous ne vous fournirons dorénavant plus le type de renseignements que vous avez obtenus dans le passé», a écrit M. Scullion à l'avocat Michel Asselin. Dans une autre lettre, un autre membre du GRCC lui recommande de se tourner vers la Loi sur l'accès à l'information pour obtenir certains documents.

«De façon évidente et flagrante, c'est carrément de l'obstruction, tranche Me Asselin. Quand on vient dire à l'avocat d'un accusé,»si tu veux avoir la communication de la preuve, passe par l'accès à l'information», on viole ses obligations légales telles que formulées par la Cour suprême.»

Du côté du ministère de la Justice, un porte-parole a expliqué hier que le groupe devait respecter certaines contraintes juridiques, dont celles relatives à la confidentialité des renseignements personnels.

Mais Lida Sara Nouraie, une autre avocate de Montréal, est du même avis que son confrère. «Dans certains de ces dossiers-là, il y a eu des lacunes au niveau de la divulgation de la preuve, dit-elle. Donc là, quand on fait une demande au ministre de la Justice, si nous n'avons pas toute la preuve, nous ne pouvons pas étayer tous nos arguments pour expliquer l'erreur judiciaire.»

Clément Fortin a dit...

Merci à ceux qui me souhaitent un bon retour.
L'avocat Kerry Scullion est responsable du GRCC. Dans un moteur de recherche, dactylographiez le nom de Kerry Scullion et vous obtiendrez une foule de renseignements sur lui. Il est aussi sur Facebook.
Voici son adresse courriel: kerry.scullion@justice.gc.ca
Je lui ai écrit et il ne m'a pas répondu. Je vous souhaite bonne chance.
Voici un extrait de ce que vous trouverez à son sujet sur le Web:

PDF] Kerry Scullion - [ Traduire cette page ]
Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Afficher
Kerry Scullion. Biography. Kerry Scullion is senior counsel and manager of the Criminal Conviction Review. Group, created by the Department of Justice, ...
www.driskellinquiry.ca/pdf/biography/scullion.pdf

03 avril, 2010 08:11

Clément Fortin a dit...

Voici ce que l'historien gaspésien Pascal Alain écrivait dans Le Devoir à la suite de la publication de mon livre. Selon lui, tout reste à dire. Mais quoi? Il serait grand temps d'accoucher... Il pourrait venir au secour de l'avocat Kerry Scullion qui s'est embourbé péniblement dans cette affaire.

"En réaction à la parution du livre L'Affaire Coffin: une supercherie? - Tout reste à dire sur l'affaire Coffin
4 février 2008 Justice
En octobre dernier, l'avocat Clément Fortin ajoutait son grain de sel à l'affaire Coffin en publiant L'Affaire Coffin: une supercherie? Selon l'auteur, l'objectif d'un nouvel ouvrage sur le sujet n'est pas tant de confirmer si Wilbert Coffin est véritablement coupable du meurtre des trois chasseurs américains survenu à l'été 1953 en pleine forêt gaspésienne, mais plutôt de confirmer si le prospecteur minier a eu droit à un procès juste et équitable et s'il était justifié que le jury le condamne.

Fortin a donc parcouru les 2250 pages du procès, en plus des 16 041 pages de notes reliées à la Commission royale d'enquête de 1964. À mon avis, Fortin a lu de façon mécanique ces milliers de pages, sans faire mention des trop nombreuses irrégularités entourant cette affaire.

Fortin en conclut que le procès de Coffin — contrairement à ce que d'autres auteurs ont pu véhiculer dans le passé, plus particulièrement Jacques Hébert — «n'a pas été entaché d'irrégularités» et qu'il ne constitue pas «une grave erreur judiciaire». Selon lui, ceux que Jacques Hébert accusait d'être les assassins de Coffin ont respecté la primauté du droit, d'où la «supercherie» que serait l'affaire Coffin.

Fortin termine d'ailleurs sur cette note: «Le procès de Wilbert Coffin est authentique, mais l'affaire Coffin est une supercherie.» Pourtant, une contradiction saute aux yeux dans les intentions de Clément Fortin. Il prétend qu'il ne cherche «pas à remettre en question l'affaire Coffin». Pourquoi la qualifier de «supercherie» alors? Fortin se demande: «Pourquoi tout ce chahut autour de Coffin?» L'encre aurait donc coulé inutilement pendant toutes ces années? Vraiment?

Partielle réalité

L'erreur de Fortin se situe justement à ce niveau. Il est persuadé que Coffin a eu un procès juste et équitable en se basant uniquement sur les notes dudit procès et sur celles de la Commission royale d'enquête. Ce n'est, hélas, pas aussi simple. Le contexte politique et social du Québec des années 1950 influence le déroulement du procès ainsi que la prise de décision du jury qui condamne Coffin à l'échafaud.

Clément Fortin a dit...

Voici la suite de l'article de l'historien Pascal Alain.
"Les notes du procès ne traduisent que partiellement la réalité. Des faits majeurs n'ont pas été rapportés lors du procès. Des irrégularités sont survenues sans que les jurés — qui ont eu la tâche ingrate de juger Coffin — en aient eu connaissance, ce qui me fait dire que le Gaspésien n'a pas eu le procès juste et équitable dont fait mention Clément Fortin.

Pourquoi l'affaire Coffin?

Contrairement à ce qu'affirme Clément Fortin, Raymond Maher, le principal avocat de Coffin, n'est pas un avocat de renom. Au moment du procès, Maher n'a que cinq ans d'expérience en droit. Plusieurs considèrent qu'il fait preuve d'une incompétence certaine qui a contribué à l'exécution d'un innocent. À preuve, lors de l'enquête du coroner du 27 août 1953, Gabriel Bernard, l'un des six membres du jury, se souvient parfaitement que Maher est en état d'ébriété.

Le soir même, Maher et son secrétaire se rendent au camp de Coffin pour récupérer une arme qui aurait — sans que cela ait été prouvé — servi à assassiner les trois chasseurs. Cette arme, Maher la fait disparaître en la jetant par-dessus le pont de Québec, éliminant ainsi une pièce à conviction. La police est pourtant au courant de ce fait, et ce, bien avant que ne débute le procès. Fortin semble trouver ce geste plutôt «gênant» de la part d'un avocat, mais sans plus. Maher aurait dû perdre le droit de défendre son client sur-le-champ, en plus de subir un procès et d'être radié du barreau.

D'autres questions

Sachant très bien où trouver cette arme, le policier Henri Doyon de Gaspé tente en vain de convaincre son supérieur, le capitaine Alphonse Matte, de la récupérer. Fortin omet de mentionner ce fait capital. Vous connaissez la suite... Non seulement, l'arme est récupérée par d'autres mains, mais Doyon n'obtient pas le droit de fouiller la voiture de Raymond Maher qu'il soupçonne. La police de Duplessis veillait au grain! Lors du procès, Doyon garde le silence sur l'attitude plus que discutable de la part de Matte. En fait, il craint les foudres de son supérieur et de la police provinciale, ce qui n'empêche pas Matte de le démettre de ses fonctions en 1961.

Par ailleurs, comment se fait-il que Maher ne parvienne à faire témoigner aucun témoin pour la défense de Coffin? Il ne présente pas de contre-preuve. Croyant avec raison que Coffin risque d'avoir du mal à répondre aux questions des procureurs de la Couronne, il empêche l'accusé de témoigner. Trente minutes plus tard, le verdict est rendu: coupable. Pourtant, Coffin ne demandait qu'à être appelé à la barre.
Peu après le procès, Maher, un proche de l'Union nationale, est nommé conseiller juridique à la Régie des loyers par Maurice Duplessis (Duplessis l'a-t-il récompensé?), qui cumule les postes de premier ministre du Québec et de ministre de la Justice. À la mort de Duplessis, les ambitions politiques de Maher se manifestent. Il se présente à la direction du parti, mais c'est Daniel Johnson qui remporte l'investiture. L'avocat de «renom» n'obtient que deux votes sur 1944 délégués.

Clément Fortin a dit...

La suite et la fin de l'article de l'historien gaspésien Pascal Alain.

"Coffin trahi par la justice?

Au terme de cette même enquête du coroner, le principal avocat de la couronne, Me Noël Dorion, rencontre les jurés en privé. Ces derniers sont sur le point de rendre une décision, à savoir s'il y a eu meurtre, et si oui, qui peut en être le responsable. Puis survient un fait inusité. Sur un ton paternaliste, Dorion prévient les jurés que, quel que soit leur verdict, il a reçu des instructions du département du Procureur général (nul autre que Maurice Duplessis !) de porter des accusations contre Coffin pour le meurtre des chasseurs américains.

Est-ce une procédure régulière en droit? Si oui, pourquoi demander l'avis aux jurés? Fortin présente cette attitude de la part de Dorion comme une banalité. Gabriel Bernard se souvient qu'il n'y a pas unanimité au sein du jury. Tous s'entendent sur le fait que Coffin a volé les Américains, mais tous ne sont pas d'accord pour que Coffin soit désigné comme le meurtrier. Mais qu'importe...

En 1964, Jacques Hébert — qui a déjà publié deux ouvrages sur l'affaire Coffin sans avoir lu, il est vrai, les notes du procès — provoque néanmoins l'ouverture d'une Commission royale d'enquête, souvent citée par Fortin comme une commission «modèle» où tout s'est passé en parfaite légalité. Cette commission se devait d'enquêter «sur les agissements des officiers, des agents de police et de toutes autres personnes ayant participé directement ou indirectement à la préparation et à l'exposé de la preuve qui a servi dans toutes les procédures qui ont abouti à l'exécution de Wilbert Coffin».

Comment expliquer que les nouvelles enquêtes sont menées par le sergent Jean-Charles Van Houtte, un policier qui a pris part à cette affaire à Gaspé sous les ordres d'Alphonse Matte? Van Houtte n'est-il pas juge et partie lorsqu'il enquête, notamment, sur Matte... et sur lui-même? Pourquoi ne pas avoir choisi un policier tout à fait indépendant?
Tout reste à dire

Il y aurait tellement d'autres irrégularités non mentionnées dans les notes du procès à faire connaître, mais l'espace manque. Jusqu'à preuve du contraire, ni vous ni moi n'étions dans la forêt gaspésienne à l'été 1953. Les témoins se font plutôt rares. Malgré le manque de preuves et les irrégularités, Coffin a été exécuté. Qu'a-t-on fait de la présomption d'innocence? Un cumul de preuves circonstancielles a suffi à pousser Coffin à l'échafaud dans la nuit du 10 février 1956.

Le 17 novembre 2006, on apprend à la une du journal The Gazette qu'une femme admet que son père Philippe Cabot a tué les trois Américains. Cette révélation provient de son frère Gabriel, décédé en mai 2006. Il aurait été témoin de cet acte et aurait avoué le crime à sa soeur avant de mourir. Cette nouvelle donne de la crédibilité à la thèse d'Alton Price, qui a effectué une recherche exhaustive, et qui avance cette même hypothèse dans son livre To Build a Noose, publié en 1996 et traduit en français en 1998.

Lors d'une entrevue à l'émission Maisonneuve en direct, le 29 novembre 2007, Fortin prétend que «ce n'est pas sérieux». Mais pourquoi un homme sur son lit de mort accuserait-il son père, décédé en 1998, du crime de trois chasseurs américains? Bien sûr, les preuves se sont envolées avec lui... Voilà pourquoi l'affaire Coffin. Voilà pourquoi le «docu-roman» de Clément Fortin ne règle en rien l'affaire Coffin. Tout reste à dire."
Mais quoi?

Anonyme a dit...

Me Fortin,
L'historien Alain ne connait pas le droit. Il me fait penser à Stoddard. Il laisse sous-entendre des choses mais n'avance rien de concret même s'il affirme que tout reste à dire.
P. Senécal

Anonyme a dit...

Pascal Alain n'est pas important. Il ne connaît rien au droit, rien à la preuve circonstancielle, rien à la doctrine de la possession récente. De grâce, ne vous sentez pas obligé de le ressortir parce que c'est le temps pascal...

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Le documentaire que Pascal Alain et Vespa ont préparé n'a pas encore été montré à la télévision. Il s'est enlisé comme Scullion avec le Groupe de la révision des condamnations criminelles. C'est étonnant de constater la diligence de tout ce beau monde à la défense de Coffin. Pour moi, l'affaire Coffin est morte et enterrée.
Joyeuses Pâques
P. Tremblay

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Vous devriez demander à M. Lew Stoddard de vous envoyer le mémoire qu'il a soumis à l'Aidwyc ou au GRCC. Et lui demander l'autorisation de le publier sur votre blogue. Nous pourrions comparer les arguments que M. Price soumet avec ceux de M. Stoddard.
Pierre Benoît

Anonyme a dit...

Le documentaire de Pascal Alain et Vespa ne sera jamais montré ni même terminé. Il reposait sur des ragots.... que vous avez un à un démolis, me Fortin.

Clément Fortin a dit...

M. Benoît,
C'est une bonne suggestion. Je le publierais volontiers. Je publierais aussi le documentaire de Gaspa. Je suis disposé à publier sur ce blogue tout ce qui concerne l'affaire Coffin.

Anonyme a dit...

Me Fortin,
J'ai fait une recherche dans vos archives et j'ai trouvé ce que dit le juge Brossard sur l'enquête du coroner. Post du 29/02/08. L'historien Alain devrait peut-être lire ça. Pas étonnant que le notaire Bernard ne savait pas ce qui se passait. Ce n'était pas un spécialiste du droit criminel. Le juge explique clairement ce qu'est une enquête du coroner.
Paul Gagnon

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Oups! J'oubliais un commentaire. C'est tout un grain de sel que vous avez ajouté à l'affaire Coffin. Un livre et un blogue.
On attend avec impatience le grain de sel de l'historien gaspésien Alain.
Paul Gagnon

Anonyme a dit...

Me Fortin,
J'ai beaucoup de respect pour l'Histoire et pour le métier d'historien. Ne devient pas historien qui veut. Celui-ci est formé aux méthodes de sélection des données, de vérification systématique, d'analyse, etc. Ce qu'il fait est une véritable science.
Tout ça pour vous demander si, selon vous, monsieur Alain est historien?
Merci de votre réponse.
H. Belval

Anonyme a dit...

Me Fortin,
L’historien Alain mentionne le fait que la Commission Brossard n’a pas été impartial en nommant le policier Van Houtte pour faire enquête sur les agissements de ceux qui ont été mêlés à cette affaire. C’est comme si la Commission faisait enquête sur elle-même. Cela m’apparaît être un argument sérieux. Qu’en dites-vous?
P. Mondor

Clément Fortin a dit...

Monsieur Mondor,
Au moment où la Commission Brossard a été créée, certains, dont Pierre Elliot Trudeau et Jacques Hébert, ont soulevé cet argument. Le but recherché était évidemment de discréditer la Commission Brossard. Le policier Van Houtte jouissait de la confiance du juge Brossard et du procureur Deschênes. Son rôle consistait principalement à transmettre à la Commission les rapports existants.
Ce que n’ont pas dit ceux qui accusaient la Commission d’être juge et partie, c’est le nombre d’enquêtes de police que le juge Brossard et Me Deschênes ont commandées et les 214 témoins qui ont été entendus. Le 25 novembre 2007, j’ai publié sur ce blogue l’extrait suivant du rapport Brossard. J’attire votre attention sur la liste d’enquêtes policières qui ont été faites. Remarquez que le procureur de la Commission Me Jules Deschênes a fait, à lui seul, 23 enquêtes.
25 NOVEMBRE 2007
La Commission Brossard a entendu 214 témoins dans l'affaire Coffin
En 1964, la Commission royale d'enquête sur l'affaire Coffin, présidée par l'honorable juge Roger Brossard de la Cour supérieure, a tenu 67 séances publiques, elle a siégé 415 heures et a reçu 436 pièces à conviction.
Le nombre de pages de transcriptions des témoignages entendus par la Commission est de 16 041.
Nombres d'enquêtes faites pour le compte de la Commission:
a) par la Police de Vancouver (1)
b) par la Police de Toronto (6)
c) par la Gendarmerie royale (3)
d) par la Sûreté provinciale (32)
e) par le procureur de la Commission (23)
f) par l'effort concerté de la Sûreté provinciale, de la Gendarmerie royale, de la Police de Toronto, de la Police de l'État de Pennsylvanie, de la police de l'État du New Jersey et de la Police municipale de Plainfield, New Jersey (1)

Clément Fortin a dit...

Monsieur Belval,
Il ne m'appartient pas de juger de la compétence des gens.

Anonyme a dit...

Me Fortin, je ne vous demandais pas de juger de la compétence de M. Alain, mais simplement de me dire si c'est un historien ou pas. A=t-il une formation d'hitorien, est-il rattaché à une université, à un centre de recherche?
H. Belval

Clément Fortin a dit...

M. Belval,
Je ne connais pas cet historien. Le seul texte que j'ai lu de lui est cet article dans Le Devoir. Il a participé au Tribunal de l'Histoire. En voici un aperçu. Pour le reste, il faudra vous adresser directement à lui.

Le Tribunal de l’Histoire

21 septembre 2009 à 19 h 30

L’affaire Coffin
Accusé du meurtre de trois Américains en 1953, Wilbert Coffin est reconnu coupable puis pendu en 1956. Mais Coffin a-t-il vraiment eu droit à un procès juste et équitable?

Témoin expert : Pascal Alain, historien.

Résultat de la procédure d’appel
À la suite de la représentation, les spectateurs étaient invités à se prononcer par la voie de notre site Internet. Coffin a-t-il vraiment eu droit à un procès juste et équitable?

Voici le verdict final :

Oui 10 votes (5%)
Non 172 votes (95%)
182 votes ont été compilés

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Me demande si Alain a lu le rapport Brossard. Pour un historien, ce devrait être un document important qui aurait plus d'importance que les ragots de Jacques Hébert.
Luc

Anonyme a dit...

Ici Ti-Jean le Kébécois. Vous reste-t-il du coco de Pâques? Pas moi.
J'ai fouillé l'Internet, hier, pensant y trouver des travaux de monsieur Alain, des titres de ses articles, de ses ouvrages, etc. Presque en vain, car le moins qu'on puisse dire est qu'il a peu publié. Il se dit historien, mais je doute qu'il le soit. Les historiens publient beaucoup. De plus, ils sont reconnus pour leur rigueur intellectuelle, leur prudence à tout prix, la fiabilité de leurs sources.
Toujours en fouillant sur monsieur Alain, je suis tombé au contraire sur ce qu'on appelle une patente à gosses, appelée pompeusement Tribunal de l'Histoire, une sorte de théâtre mettant en vedette un "témoin expert" de l'affaire Coffin, en l'occurrence Pascal Alain. La promotion de cette séance d'école est faite par la Commission de la capitale nationale du Québec, qui mange je ne sais trop quoi en hiver.

Anonyme a dit...

Ti-Jean,
La Commission de la capitale nationale, ça vit de nos impôts. Il devrait faire autre chose que de désinformer le public.
P. Larue

Anonyme a dit...

Je pense que Pascal Alain était comme beaucoups d'autres Canadiens sincèrement convaincu de l'innocence de Coffin. Il avait mordu aux leurres de Jacques Hébert. Il réalise probablement aujourd'hui que Coffin était coupable, mais c'est pas facile pour lui de reconnaître ça, car il s'est beaucoup avancé.

Anonyme a dit...

Au dernier anonyme,
Si votre supposition est exacte, comment se fait-il qu'un homme de science, historien et philosophe, n'admette pas, comme Einstein l'a fait, s'être trompé plutôt que de servir des ragots à des gens de bonne foi qui l'ont invité, naïvement, comme témoin expert à un soi-disant tribunal de l'histoire?
Pierre Desrosiers

Anonyme a dit...

Pascal Alain connaît et visite sûrement le site de Me Fortin. Je me demande comment il se fait qu'il ne réagit pas aux critiques à son endroit.

Clément Fortin a dit...

If you have questions for Mr. Price, post them and I will forward them to him digilently.

Clément Fortin a dit...

Si vous désirez poser des questions à M. Price, communiquez-les-moi et je les lui ferai suivre aussitôt.

Anonyme a dit...

Il n'y a pas, il n'y a jamais eu,
il n'y aura jamais , de témoin expert sur Wilbert Coffin, l'homme , encore moins sur l'affaire Coffin ,et là je ne reproche rien à M.Pascal Alain. Même la propre famille de Coffin, ses parents, sa parentée,ni sa conjointe et son fils, ni personne ne sait rien ou du moins n'est jamais venu décrire qui était cet homme .
Cinquante années plus tard, on en connait, pas plus long, avec certitude , sur la personnalité de cet être énigmatique .
On ne saura donc jamais quels pourraient être les raisons véritables qui rattachent son nom aux meurtres non expliqués des trois chasseurs américains.
Cette conspiration du silence n'a qu'un but, cacher les noms des vrais coupables.
M.Alton Price a consacré des années de recherches sur le terrain même où se sont déroulés ces évênements,dans le milieu même de ces gens peu loquaces, pour en tirer des bribes de débuts de pistes , qu'il a toutes explorées ,les moqueurs ont ri de ses découvertes .
La vérité finit toujours par sortir, un jour ou l'autre .

Anonyme a dit...

M.Price,
Comment Wilbert Coffin était -il percu par les gens de sa communauté , qui était cet homme ?

Clément Fortin a dit...

Je vous signale qu'Alton Price consacre le chapitre 2 de son livre à Wilbert Coffin, l'homme.

I bring to your attention that Alton Price, at chapter 2 of his book, talk about Wilbert Coffin, the man.

Anonyme a dit...

Mr. Stoddard's blog has been inactive since December last. I wonder if, during his illness, Ms Lani Mitchell could not take over and carry on with this blog. Lots of people would be happy to read her posts. Anyone knows her email? Please give it to me, I will get in touch with her.
Bill

Anonyme a dit...

Mitchell's e-mail:
lrm@shaw.ca

Anonyme a dit...

Aux anonymes qui aimeraient savoir quelle sorte d'homme était Wilbert Coffin, je leur suggère de lire le "statement" de sa maîtresse Marion Petrie. Me Fortin a déjà publié ce document sur son blogue.
B. Lagacé

Anonyme a dit...

Me Fortin je ne trouve pas ce statement sur votre blogue. Pouvez-vous le republier s.v.p.
Jacques Leblond

Clément Fortin a dit...

Tel que vous me l’avez demandé, voici la première partie de ce Statement :
Montréal, Que. 6 August 1953
Statement of Mary Ann (Mrs. Wilbert Coffin) born Petrie, 6327, de Laroche, Street, Montréal, Que.
I have known Wilbert Coffin for about seven years. I had met him in Montréal, and then went to Val d’Or, where we had in mind to get married, but never did, so far. We have a son, named James, five years of age, and who lives with me at 6327 de Laroche. We stayed in Gaspé about four years together. My husband doing cooking at Baker’s Hotel in Gaspé
Last March, I left Gaspé for Montréal to visit my mother at 6327 de Laroche Street. I have been there ever since. My husband arrived during the night of the 14th/15th of June 1953. He was then driving a Chev ‘53 truck, half ton truck. The truck was green with a steel box, known as pick up truck. When he arrived at 6327 de Laroche, he was alone, and feeling good (under the influence of liquor). He rang at the door and I went to answer. When he came in, he brought with him a leather case containing a pair of binoculars, a big jack-knife with many gadgets on it, and he also took in prospecting maps. About half an hour after he came in, he went out to the truck and came back with a quart of beer, stating that this was his last one. After a while, I asked him if he should not take in the rest of the things he had in the truck, but he said no. We did not go to bed that night, and during the course of the conversation, Wilbert mentioned something about an American party of thee men that were in the woods behind Gaspé hunting. He said that when he met them, they were in a bad fix and that he had helped them out. He said that their truck had had something repaired on the gas line. He said that he took that American back into the bush, and tried in vain to make the repairs. He also said that when he left them, they were alone the three of them. I suppose that he told me those things to explain how he had the pair of binoculars and the jack-knife, because he said that the American had given them to him as a payment for his trip from the woods to Gaspé and back into the woods. He never mentioned receiving any money from them.
During the night of his arrival, I asked Wilbert if he had some money for me since he had not sent any for quite a while a long time. He reached for his shirt pocket and pulled out a certain amount of money (Canadian currency) of which he gave me fifteen dollars.)
I might also mention that he had made the trip with a fellow who he had dropped at Québec. He never mentioned any more about this fellow, not giving his name.
During the morning of the 15th of June 1953, around ten o’ clock, he went out and came back with a bottle of whiskey, which he drank the same day. It was during the late part of the afternoon, I suggested that he would bring in the rest of the stuff he had in the truck, so they went around and by the lane and my brother helped him to get the stuff in.
The following articles were taken out of the truck and brought part in the shed, pat in the house:- In the shed were left an axe, a buck saw, a spade, a boiling pail and an oil can (5 gallon), a pail (galvanized iron). In the house were brought two sleeping bags, a cardboard box with groceries: a few cans of sardines, some tea, coffee, sugar, (a small quantity of each, about half a pound), a few tins of canned milk CARNATION, a few cans of beans, some butter, two loaves of bread wrapped in waxed paper coming here from Langlois or Peterson bakery, Gaspé, some tins of tomatoes, one big box of matches, about a dozen of eggs wrapped in stripped paper and the (voyez la suite au prochain commentaire)

Clément Fortin a dit...

container was a small box of heavy cardboard. The truck was then taken back to the front of the house by my brother William and the only things left in the truck at that moment were a pair of chain and a bag of coal, a galvanized iron pail and a piece of canvas that covered these things.
-Sheet two = Mrs. Wilbert Coffin
From the time of his arrival, my husband stayed around the place until on or about the 22nd of June 1953, when he went up to Cornwall, Ont., visiting his sister Mrs. Bert Williamson who lives somewhere on Riverdale street. I am pretty sure that he came back the same day. During the evening of the 23rd of June 1953, coming back from my brother in law Moe Sauvé’s place, who lived at that time at 8036 Durocher Street, we collided with a street car, at the corner of Durocher and Ogilvie. Wilbert was knocked out and taken to St-Lu Hospital and so was I. The truck was taken to a garage. We stayed in the hospital for a few hours, and we were then told to go back home. This accident occurred around 11.45 P.M. I remember that a few days after, Wilbert asked my brother to go to the garage where the truck had been towed and to bring back the chains that were in the truck. My brother went to the garage but when he arrived there, he was told that the Insurance Company Representative had come to get the truck and nobody knew where it was. This accident delayed the return of my husband to Gaspé, as he had mentioned about leaving the next morning. From the date of the accident up to July 10th 1953, he remained at our place. He then left on July 10th 1953, by taxi, carrying with him the two sleeping bags, one packsack and a suit-case. When he left the house, I understood that he was going to check his luggage for Gaspé. He did not show up the rest of the day. On Saturday July 11th 1953, he came back to our home on de Laroche Street at about eleven o’clock a.m. and he was quite tight. He then went to bed until sometime in the afternoon. Late during the evening, between ten and eleven, I left with my brother William and Wilbert, in my brother’s car, and we drove up to Wilbert’s aunt, Mrs. Maynard Coffin who lives at 3800 Mentana Street. My brother and I left him there, and we drove back home. I had no idea when he was going to leave town, but later on I heard that he had had dinner at his sister’s place on Sunday night July 12th and then left. The next I heard from Wilbert was when I had the phone call from him from Val d’Or. On the phone he told me that he was up in Val d’Or to meet some people regarding his mining business. That phone call was received from Wilbert during the afternoon of July 16th. He also told me then that he was expecting to go through La Tuque to visit his father, and that after “we will go down to Gaspé and we expect o be there either Sunday or Monday”.
Wilbert also had, when he arrived in Montréal, a little over night suitcase, in which he had blue jeans, underwear, shirts, socks. This suitcase did not look new and to my knowledge I had never seen it before.
I is to my knowledge that during the time he was in Montreal, he had borrowed money from my brother William, I did not know the amount; $20.00 from my sister in law Ivy (Mrs. Sauvé); he telephoned to his brother Donald, in Gaspé, asking him for some money and was telegraphed $10.00 or $12.00; after having written his father in La Tuque, he got a cheque but I do not know for which amount. I never saw any American money in his hands while he was up here in Montreal.
He received, while he was in Montreal, a telegram from A. MacDonald which read “Come back to Gaspé important” and signed A. Mac Donald. Wilbert wired back to MacDonald telling him that if he wanted him in Gaspé to wire back to him $40.00. He never got any answer from MacDonald, and that was all.

Clément Fortin a dit...

A couple of days after my husband had been in Montreal, my brother William told me that Wilbert was giving him a German Luger revolver and he did not know what to do with it. He told me a few days later that he had sold it, that he did not want to keep it. He did not mention to who he had sold it, nor what money he got for it.
Wilbert being pretty always tanked up while he was home, gave our son the jack-knife and binoculars to play with, so I decided to take them out of the house so that he would not see them again and handed them over to some distant relation of mine, Dennis Renshaw who lives at 6244 de Normandville Street, together with some other distant relation of mine Gordie Bowes. That is where they were fetched from on the morning of August 6th 1953, when I went from Police headquarters to my home to turn over the things left in Montreal by my husband.
On Sunday, July 19th, I heard a broadcast over the radio saying that Wilbert Coffin was being looked for as he was presumably the last one who had seen the three Americans reported lost in the woods behind Gaspé. After hearing that broadcast, I telephoned to Gaspé and talked with Edith and asked her if Wilbert was in Gaspé, and she answered no, I told her that I thought he was in La Tuque, with his father, and that he would be in Gaspé either Sunday or Monday.
Around July 26 1953, I phoned again to Gaspé and as I wanted to talk to Wilbert’s father. It was Wilbert’s sister, Rhoda who came over the phone. I asked her how things were down there, and was answered everything was all right. The same question about my end, and the same answer. Having asked her why her mother had not come to the phone, she told me that she was upset about her son being mentioned in that affair. Rhoda told me that she was sure Wilbert had nothing to do with that, and I also told her the same.
About two weeks ago I wrote my husband, asking him what the score was down there and other personal things, but so far did not get any answer.
The German Luger revolver shown to me this morning is the same one that Wilbert had and that I saw last winter in Gaspé.
(Signed) Marion Petrie
Witnesses: (signed) JE Généreux
“ Raoul Sirois, Capt.
“ JA. Mate
Copy/rl
QUÉBEC
11-9-55
Copie/el
QUEBEC
31-8-54

Clément Fortin a dit...

Monsieur Leblond,
Voyez aussi mon carnet du 29/05/09. J'offre aussi une traduction de ce "Statement".

Anonyme a dit...

L'homme était pas mal tout le temps paqueté d'après ce qu'on voit.

Anonyme a dit...

Pour moi, Coffin est une victime de la guerre. C'est là qu'il a appris à se soûler comme un cochon. Ajoutez à cela,ce qu'on appelle, les effets post-traumtiques du combat et vous avez peut-être un meurtrier.

Anonyme a dit...

Me Fortin, ici Ti-Jean le Kébécois. Je me suis permis d'écrire cette lettre à M. Sam Hamad, ministre responsable de la Commission de la capitale nationale :
Monsieur Hamad,
J'aimerais connaître les raisons qui poussent un organisme comme la Commission de la capitale nationale à s'associer au Tribunal de l'Histoire pour infirmer un verdict rendu par un jury dans le procès de La reine c. Wilbert Coffin. La Cour d'appel du Québec et la Cour suprême du Canada ont confirmé ce verdict.
De plus, l'affaire Coffin a fait l'objet d'une enquête par une Commission royale d'enquête créée par le gouvernement du Québec. Comment pouvez-vous, avec l'argent des contribuables, encourager cette parodie de notre système de justice qu'est le Tribunal de l'Histoire? La présentation de ce semblant de procès ne reflétait pas, mais pas du tout, la réalité. Me Clément Fortin, avocat à la retraite, a consacré à l'affaire Coffin un ouvrage que Wilson & Lafleur a publié sous le titre "L'affaire Coffin: une supercherie ?" De plus, au moment où il lançait son livre, il créait un blogue consacré à cette affaire, et que je vous invite à consulter: http://fortinclement.blogspot.com
Vous remarquerez que ce livre et ce blogue confirment les conclusions de la Commission Brossard sur l'affaire Coffin.

Anonyme a dit...

Bravo Ti-Jean,
Je n'en reviens pas qu'on ait invité Pascal Alain, un historien philosophe comme témoin expert à ce tribunal pour réciter des ragots devant d'innocents participants. La Commission de la capitale nationale devrait faire attention quand elle dépense nons taxes.
Pierre Chouinard

Clément Fortin a dit...

Ti-Jean,
Je crois que le ministre responsable de la Commission nationale doit savoir comment celle-ci dépense l'argent des contribuables. C'est inacceptable de se servir de l'argent des contribuables pour dénigrer notre système judiciaire. Merci!

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Savez-vous si c'est possible d'obtenir les textes de présentation de ce procès de Coffin devant le Tribunal de l'Histoire. Vous pourriez les présenter sur votre blogue.
Pierre Michaud

Clément Fortin a dit...

M. Michaud,
Je vous incite à faire la démarche pour obtenir ces textes. Il me ferait vraiment plaisir de les publier sur mon blogue.

Anonyme a dit...

Désolé Me Fortin,
Je n'ai pas les contacts pour obtenir ces documents. Je passe la commande à un autre. Merci
Pierre Michaud

Anonyme a dit...

Oui, ce serait formidable de mettre en ligne cette séance d'école.

Anonyme a dit...

Je ne comprends pas la couverture du livre de Mr. Price. Pourquoi un revolver et deux balles?
Curieuse de savoir

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Monsieur Price dit que l'avocat Raymond Maher a volé la carabine que Baker lui avait prêtée. Il ne s'agit pas d'un vol. Si j'ai bien compris, c'est Coffin qui a demandé à son avocat de la faire disparaître. Expliquez-nous s.v.p. pourquoi il s'agirait d'un vol comme le dit Mr. Price?
Ludger Viens

Clément Fortin a dit...

Curieuse de savoir,
J'ai fait suivre votre commentaire à Monsieur Price.

Clément Fortin a dit...

Monsieur Viens,
Vous avez raison. Il ne s'agit pas d'un vol. Pour qu'il y ait vol, il faut deux éléments: acteus reus et mens rea. Il n'y a certes pas d'intention coupable de la part de l'avocat Maher. Il semble rendre service à son client. C'est pour cette raison, sans doute, que le juge Brossard parle de l'enlèvement de la carabine par l'avocat Maher.

Anonyme a dit...

To: Curieuse de savoir

-- May I be permitted to answer this question:

As Mr. Price self-published his book with limited funds, it would have been a big additional cost to locate a professional artist to create a cover, more so in colour.

Having been a friend of Mr. Price for many years, I agreed to make up the cover. The revolver and bullets have absolutely no significance whatsoever except to imply the air of mystery which surrounds the Coffin case.

Sincerely,
Christine