MÉMOIRE D’ALTON PRICE AU GROUPE DE LA RÉVISION DES CONDAMNATIONS CRIMINELLES (sixième partie)
ALTON PRICE’S BRIEF TO THE CRIMINAL CONVICTIONS REVIEW GROUP (PART VI)
MÉMOIRE D’ALTON PRICE AU GROUPE DE LA RÉVISION DES CONDAMNATIONS CRIMINELLES (sixième partie)
ALTON PRICE’S BRIEF TO THE CRIMINAL CONVICTIONS REVIEW GROUP (PART VI)
Voici la suite du mémoire soumis par Alton Price au Groupe de la révision des condamnations criminelles, en mai 1998. En cliquant sur les images ci-dessus, vous pouvez lire les pages 44 à 53 inclusivement. Alton traite des questions suivantes :
9) UNE PREUVE INADMISSIBLE A ÉTÉ UTILISÉE PAR LA POURSUITE ET LE JUGE. NON SEULEMENT CETTE PREUVE DE OUÏ-DIRE ÉTAIT INADMISSIBLE, MAIS ELLE ÉTAIT FAUSSE (suite et fin de cette section).
10) LE FUSIL OU LA CARABINE 32/40
Pour connaître le rôle que ce groupe joue dans la révision d’une condamnation criminelle, cliquez sur ce lien :
http://www.justice.gc.ca/fra/pi/rc-ccr/index.html
RÉAGISSEZ À CES PROPOS.
I continue publishing Alton Price’s brief to the Criminal Convictions Review Group, in May 1998. Click on the above pictures to read from page 44 to 33 included. He discusses the following topics:
9) INADMISSIBLE EVIDENCE USED BY THE PROSECUTION AND THE MURDER TRIAL JUDGE. THIS HEARSAY EVIDENCE WAS NOT ONLY INADMISSIBLE, BUT IT WAS FALSE HEARSAY(continuation and end of this section).
10) THE 32/40 RIFLE
To learn about the role of this group in a criminal conviction review, click on this link:
http://www.justice.gc.ca/eng/pi/ccr-rc/index.html
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52 commentaires:
Me Fortin,
Je sais pas si vous arrivez à suivre le raisonnement de Mr. Price. Moi, j'ai bien de la difficulté.
P. Michaud
Mr. Price écrit: "For all their actions, Coffin paid the price!" Ceci est faux. Coffin a payé le prix parce qu'il n'a pu donner des explications crédibles et cohérentes à propos ds objets des Américains en sa possession. Il n'a pas payé le prix sur la base de "their actions" mais sur celle de la doctrine de la possession récente.
Has anyone heard from Lew? I wish him a happy return, soon. This Coffin affair is getting dull without him.
Bob
P. Michaud,
En ignorant la doctrine de la possession récente, la déclaration statutaire de Coffin et le "statement" de sa blonde, Mr. Price passe à côté de la question. Consolez-vous vous n'êtes pas le seul à avoir de la difficulté à le suivre. J'aimerais lire le mémoire que Lew a envoyé à AIDWYC.
Ben Marchant
Il faut reconnaître que pour quelqu'un qui n'est pas versé en droit criminel, Mr. Price a fait un bel effort et honnêtement.
Oui, M. Price est honnête. Il est parti de tout ce qu'on disait à propos de cette affaire et comme bien des gens il a cru Coffin innocent. Il a cru que l'enquête et le procès étaient entachés d'irrégularités. Il y a sûrement eu une couple d'irrégularités mais il y en a dans toutes les causes car ça joue dur dans le monde des avocats. Autrement dit, ces irrégularités n'ont pas affecté la preuve. Coffin n'a pas été condamné parce qu'il avait volé, comme le disent des gens qui exagèrent, mais parce qu'il n'a pas répondu clairement aux questions concernant les objets des chasseurs qu'il avait avec lui. Il s'est même contredit et même très contredit. Il a ddit à sa blonde "les chasseurs m'ont payé avec les jumelles, etc." et il a dit à la police et dans sa déclaration : "ils m'ont payé en cash, j'échais chaud et j'ai volé les jumelles, etc." Il a dit quy'il avait essayé de poser la pompe à gaz sans succès et il a été démontré que la vieille n'avait même pas été ôté. Son histoire ne tenait pas debout. Il cherchait dans tout ce qu'il disait à se couvrir.
Coffin a volé , un point c'est tout. Le reste n'est que mensonge.
Ceux qui croient les mensonges sont des naïfs et les naïfs essaient depuis cinquante ans de se convaincre eux-mêmes qu'ils sont dans leur bon droit .
Vous ne comprenez rien, anonyme. Vous ne savez rien de la doctrine de la possession récente. Savez-vous ce qu'est une doctrine en droit? Vous êtes un ignorant. Ce sont des gens comme vous qui nourrissent les ragots.
Phil Lafrance
Phil, vous en demandez peut-être trop à cet anonyme qui veut exprimer ses sentiments. Il s'agit bien de sentiments, car il n'y a rien de raisonné dans ce qu'il écrit. "Coffin a volé, un point c'est tout". Vous voyez bien qu'il ne veut pas aller plus loin qu'une affirmation gratuite. Pour la suite, il faut de la réflexion et ce n'est pas donné à tout le monde de faire cet effort-là.
L'affaire Coffin est aussi
l'affaire de la pompe à gaz. La police la retrouve chez la femme de Coffin! Pire que ça, la pompe supposément défectueuse n'a jamais été ôtée, selon un mécanicien appelé à témoigner. La logique aurait été que la nouvelle pompe soit installée et testée sitôt le retour en forêt de Coffin et de Richard Lindsey, ou au plus tard le lendemain. Mais non. Même pas. Coffin va courir à Gaspé pour cette pompe tant attendue... qu'il apporte à Montréal!
Phil Lafrance
On comprend pourquoi ses avocats n'ont pas mis Coffin dans la boîte. Imaginez le contre-interrogatoire sur la pompe à gaz.
-Mr. Coffin, vous étiez d'un grand secours pour les chasseurs, n'est-ce pas?
-Euh...
-Vous étiez leur Bon Samaritain, non?
-Euh...
-Pourquoi alors, vous qui jusque-là vous dépensiez pour eux, ne les avez-vous pas aidés à poser la pompe?
-Euh...
-La curiosité la plus élémentaire n'eût-elle pas été, sitôt votre retour de Gaspé avec Richard Lindsey, d'ôter la pompe en panne et de poser la neuve?
-Euh...
-Mr. Coffin, les chasseurs attendaient que cette pompe soit posée pour poursuivre leur chemin vers les camps de chasse, n'est-ce pas?
-Euh...
-Comment, d'après vous, se sont-ils rendus de leur camionnette en panne jusqu'aux camps de chasse?
-Euh...
-Ont-ils fait de l'auto-stop?
-Euh...
-Mr. Coffin, se pourrait-il que vous leur ayez offert de les conduire aux camps de chasse avec votre camionnette (celle de Baker), en leur disant que vous feriez la réparation?
-M'en rappelle pas.
-Mr. Coffin, se pourrait-il, selon vous, que ces chasseurs reconnus pour leur prudence soient partis vers les camps en laissant dans leur camionnette de la nourriture, des vêtements chauds, ainsi que les jumelles prêtées après promesse d'en prendre grand soin par Clarence Claar à son fils?
-Tout se peut dans la vie. On vit dans un drôle de monde.
-Mr. Coffin, à quoi évaluez-vous les probabilités que les chasseurs se soient fait tuer et voler leur argent par quelqu'un et, presque au même moment, dans ce coin reculé de la forêt, voler leur pompe à essence, leurs jumelles, leurs vêtements et leur sirop d'érable par quelqu'un d'autre?
-Voulez-vous répéter votre question?
Je trouve assez désolant de lire de nombreux comentaires publiés sur ce blogue. On dirait qu'il y a une confusion entre deux questions fondamentales. D'une part : ¨la décision du jury de reconnaître Coffin coupable était-elle correcte, compte tenu de la preuve présentée au procès et de l'absence de témoins pour la défense, dont l'accusé lui-même¨? Personnellement, je ne pourrais pas blâmer le jury pour cette décision. D'autre part, la seconde question devrait être : ¨en tenant compte de l'ensemble des éléments soulevés depuis le procès et la commission Brossard, se pourrait-il que Coffin n'ait pas tué les trois Américains ?¨ Selon moi, ce n'est pas du tout impossible. Il y a quand même beaucoup de points troublants qui sèment un doute significatif. Quand on revient constamment sur la doctrine de possession récente, très incriminante pour Coffin, et sur le fait que Coffin n'a pas fourni d'explication lors du procès quant à la provenance des biens des Américains qu'il avait en sa possession, cela permet de comprendre la décision du jury. Par contre, ça ne règle pas tout. Cela ne permet pas de conclure aujourd'hui, sans aucun doute raisonnable, que Coffin a tué les Américains. Cela prouve certainement qu'il les a volés, comme il l'a d'ailleurs admis, mais pas nécessairement qu'il les a tués ! En frappant constamment sur le clou de la doctrine de possession récente, c'est comme si on voulait absolument mettre le couvercle sur la marmite et n'accorder aucune attention aux autres éléments. Un peu d'ouverture d'esprit ne serait pas mauvais il me semble. Il est possible de comprendre la décision du jury sans pour autant être convaincu, en 2010, de la culpabilité de Coffin.
Ainsi, parce que les trois Cabot qui pourraient avoir été impliqués dans les meurtres sont décédés aujourd'hui, c'est comme si tout ce qui les concerne ne vaut absolument rien et qu'il ne vaille même pas la peine de s'y attarder. Je regrette mais c'est un peu simpliste comme approche. Je répète une question que j'ai déjà posée sur ce blogue : quelqu'un a-t-il pu démontrer que les informations émanant de la famille Cabot concernant la manière dont les meutres auraient été commis ne tiennent pas la route ? À ma connaissance, personne n'a fait cela jusqu'à maintenant. Les détracteurs se sont limités à répéter que ce n'est que du oui-dire, sans chercher à analyser le tout un tant soi peu sérieusement.
De même, Alton Price a soulevé, dans son livre et dans son mémoire, de nombreux points qui ne sont certainement pas insignifiants et qui méritent considération. Rappelons qu'ils découlent de recherches sérieuses dans les archives et de nombreuses entrevues. Il n'y a pas que Me Fortin qui a fait une démarche rigoureuse. Or, plutôt que les analyser, de vérifier leur solidité et leur signification, on les rejette sans débat, en les ignorant presque. Comme si la doctrine de possession récente rendait impossible les erreurs judiciaires. Voyons donc ! Il ne faut quand même pas exagérer.
Enfin, il y a plusieurs affirmations gratuites qui sont formulées pour soutenir la culpabilité de Coffin, parfois même par des gens qui s'expriment bien et qui semblent vouloir baser leur opinion sur des faits. Un exemple : Ti-Jean le Kébécois écrivait le 26 mars dernier : ¨Ses avocats qui le savaient coupables...¨ Non mais comment peut-on affirmer que Me François Gravel ou Me Louis Doiron croyait Coffin coupable ? Sur quoi Ti-Jean se base-t-il pour dire une telle chose ? Je ne sais pas pour Maher mais, pour les deux autres, tout ce que j'ai lu ne me laisse certainement pas croire qu'ils considéraient Coffin coupable. Ce serait plutôt le contraire.
Pour conclure, je fais le voeu que le débat se poursuive sur la base d'échanges constructifs et d'arguments solides, plutôt que sur le rejet systématique et sans analyse des éléments semant le doute sur la culpabilité de Coffin.
F.L.
Lévis
Voici quelques définitions d'erreur judiciaire glanées sur le Web:
1.condamnation prononcée par un tribunal, à tort.
Une erreur judiciaire est une « erreur de fait commise par une juridiction de jugement dans son appréciation de la culpabilité d'une personne poursuivie »[1]. Cette définition suppose qu'une juridiction, qui a eu, à la suite de cette erreur, connaissance de l'affaire, puisse trouver cette erreur et la neutraliser. C'est l'autorité judiciaire elle-même qui reconnait l'existence d'une erreur judiciaire.
Il ne peut s'agir de plus que d'une erreur de fait, c'est-à-dire d'une « erreur portant sur l'existence d'un fait ou dans l'appréciation d'une situation »[2]. Il s'agit de preuves qui auraient été inexistantes ou impossibles à interpréter à l'époque du jugement et qui surviennent ultérieurement, ou bien de preuves qui n'ont pas été suffisamment prises en considération, ou qui ont justement été prises en compte plus qu'elles n'auraient dû l'être.
L'erreur judiciaire consiste souvent en la condamnation d'un innocent ou en l'acquittement[3] (ou la relaxe[4]) du véritable auteur de l'infraction.
Le nouvel âge de l’erreur judiciaireAuteurDenis Salas du même auteur
Magistrat, secrétaire général de l’Association française pour l’histoire de la justice, directeur scientifique des Cahiers de la Justice
RésuméLe terme d’erreur judiciaire ne peut plus se définir seulement comme la condamnation erronée d’une personne innocente. A u delà d’une définition strictement procédurale et d’une simple erreur d’appréciation, il concerne un processus décisionnel défaillant impliquant tout un système bureaucratique et de multiples responsabilités.A u centre d’une médiatisation qui ne faiblit pas – bien au contraire – l’erreur n’est plus à rechercher dans le procès mais dans la pathologie d’une organisation. Plutôt que de s’orienter vers une facile dénonciation du juge, le remède serait à chercher dans une analyse a posteriori des dysfonctionnements de la machine judiciaire.
The term judicial error can no longer only be defined as the mistaken conviction of an innocent person. Beyond being a strictly procedural definition and a simple error of appreciation, it entails a flawed decision-making process involving a whole bureaucratic system and multiple responsibilities.At the centre of a media spotlight that is not growing dimmer—quite the contrary—errors should no longer be sought in specific trials but rather in the way an organisation malfunctions. Rather than favouring the easy accusation of judges, it would be best to seek a solution through retrospective analysis of the judicial machine’s failings.
Et si les questions des procureurs de Coffin aux procureurs de la Couronne avaient été:
Veuillez déterminer le moment des assassinats des trois chasseurs ?
Veuilez déterminer le type d'arme qui a été utilisés pour ces meurtres ?
Veuillez détermiiner où exactement se sont produits ses meurtres ?
Veuillez déterminer s'il y a des témoins oculaires de ces meurtres ?
Veuilez déterminer exactement si un indice quelconque rattache Wilbert Coffin aux endroits où ont été retrouvés les cadavres ? Veuillez déterminer exactement quels pourraient être les motifs ayant poussé quiconque à commettre ces meurtres ?
Veuillez déterminer , selon les témoignages de la femme de Mr Lindsay, où et comment ont été dépensés les supposés $ 600. que contenait la bourse de son mari ?
Veuillez déterminer les noms de tous les ennemis aux états-unis et au canada , particulièrement au québec et en gaspésie que son mari avait accumulés au cours de se quatre derniers voyages supposément de chasse dans les forêts de gaspesie ?
Hey there,
Let's not forget what circimstantial evidence is about. Here is a short refresher course on the subject:
"La Cour suprême, sous la plume du juge Hall, a également définit la portée et les limites de ce type de preuve :
"I recognize fully that guilty can be brought home to an accused by circumstantial evidence; that there are cases where the circumstances can be said to point inexorably to guilt more reliably than direct evidence; that direct evidence is subject to the everyday hazards of imperfect recognition or of imperfect memory or both. The circumstantial evidence case is built piece by piece until the final evidentiary structure completely entraps the prisoner in a situation from which he cannot escape. There may be missing from that structure a piece here and there and certain imperfections may be discernible, but the entrapping mesh taken as a whole must be continuous and consistent".
F.L.,
Vous écrivez: "Cela prouve certainement qu'il les a volés, comme il l'a d'ailleurs admis, mais pas nécessairement qu'il les a tués."
Définitivement, vous ne savez pas ce qu'est la doctrine de la possession récente. Vous ne savez pas ce qui la justifie (jurisprudence, statistiques), ni ce qu'elle implique. Une doctrine en droit est l'équivalent d'une loi en sciences.
Ce n'est d'avoir admis sa culpabilité quant aux objets volés qui a fait de Coffin un homme coupable de vol et de meurtre, comme vous le dites, vous et plusieurs autres, mais d'avoir donné des explications INCOHÉRENTES, CONTRADICTOIRES et MENSONGÈRES quant aux objets en sa possession.
L'affaire Coffin doit être envisagée de façon globale. Comme il s'agit d'une preuve circonstancielle, il faut considérer l'ensemble du puzzle.Si on s'accroche à un détail qui n'a aucune importance, on s'enlise irrécupérablement dans un bourbier. Il ne faut donc jamais perdre de vue l'ensemble des faits qui ont été soumis au jury. En définitive, selon nos lois, c'est lui qui devait trancher. Et il a tranché. L'erreur irrécupérable est d'avoir pendu Coffin. C'était malheureusement les moeurs du temps et peut-être encore aujourd'hui parce qu'un grand nombre de Canadiens souhaiteraient remettre en vigueur la peine capitale.
If I may, I would like to reply to the post of Mr. Ben Marchant -
Roughly seven years ago Mr. Price personally approached AIDWYC to seek their help in trying to clear the name of Wilbert Coffin. It was due to this request that AIDWYC initially became involved.
They are still in the process of studying this case.
As you mentioned, Mr. Marchant, AIDWYC has received the information forwarded by Mr. Stoddard. This is presently being evaluated.
As bureaucratic wheels turn slowly, it will probably be sometime before any conclusions are forthcoming from AIDWYC or the CCRG.
Sincerely,
Christine
L'anonyme du 17 avril 22:17 a raison. Une preuve circonstancielle est un ensemble de petites preuves. La faiblesse d'une de ces petites preuves n'affaiblit pas significativement les autres. On observe le même phénomène en statistiques, où la faiblesse d'une partie de l'échantillon n'influence pas significativement le reste de l'échantillon. Un et même quelques mensonges et contradictions n'auraient pas suffi à incriminer Coffin. Il en fallait beaucoup, et la preuve contre lui en contenait beaucoup. Les ennemis d'Eugene Lindsey, le moment des meurtres, l'absence de témoins oculaires, tout ça n'affaiblit pas la preuve, n'atténue pas les nombreux témoignages discordants de Coffin.
Anonyme, 17 avril 2010, 15 h 57
Eugene Lindsey avait-il des ennemis? Quel impact ce fait aurait-il eu sur sa mort? Une jeep annonyme serait venue subrepticement des État-Unis. C'est l'une des thèses de Jacques Hébert. Il en trace même la route dans un de ses livres. On l'a vue. Jaune. Avec deux hommes. Un Américain qui voudrait éliminer son ennemi Lindsey se donnerait tout ce mal dans des chemins de traverse de la forêt gaspésienne. Un Américain qui aurait voulu descendre Lindsey, il l'aurait coincé aux États-Unis et lui aurait fait son affaire. Ou il aurait payé quelqu'un pour le faire à sa place. Mais il n'aurait pas tué les innocentes victimes que sont Frederick Claar et Richard Lindsey. Voilà pour les ragots!
Ce ragot-là a été inventée pour discréditer Eugene Lindsey. On a aussi dit de lui qu'il était un usurier. Hébert a tenté de le discréditer pour laisser planer des soupcons quant à l'auteur probable du crime. C'est-y assez fort! Hébert fait même une preuve de mauvaise réputation à la victime. On fait habituellement une preuve de mauvaise réputation à un accusé dont la réputation fait l'objet de l'accusation. Mais Hébert a tiré à gauche et à droite pour confondre tout le monde. Il a fait même une preuve de mauvaise réputation à Duplessis, à Rivard, le solliciteur-générale et il a fait une preuve de mauvaise réputation à l'avocat Maher. Il a merveilleusement berné une bande de naïfs au Québec et au Canada et même outre-frontière.
Le juge Brossard a eu raison de dire: Il n'y a pas eu d'affaire Coffin. Il y a eu une affaire Hébert.
Kenneth T.
Maître Fortin il n'y a plus personne d'intelligent et surtout de bien informé pour croire encore que coffin était innocent.
G.Lafleur
Monsieur Lafleur,
Voici un commentaire de Ti-Jean le Kébécois qui répond à votre questionnement. Mais avant de lire ce commentaire, prenez connaissance d'une activité récente du Tribunal de l’Histoire. Votre commentaire devient moins évident.
21 septembre 2009 à 19 h 30
L’affaire Coffin
Accusé du meurtre de trois Américains en 1953, Wilbert Coffin est reconnu coupable puis pendu en 1956. Mais Coffin a-t-il vraiment eu droit à un procès juste et équitable?
Témoin expert : Pascal Alain, historien.
Résultat de la procédure d’appel
À la suite de la représentation, les spectateurs étaient invités à se prononcer par la voie de notre site Internet. Coffin a-t-il vraiment eu droit à un procès juste et équitable?
Voici le verdict final :
Oui 10 votes (5%)
Non 172 votes (95%)
182 votes ont été compilés
Me Fortin, ici Ti-Jean le Kébécois. Je me suis permis d'écrire cette lettre à M. Sam Hamad, ministre responsable de la Commission de la capitale nationale :
Monsieur Hamad,
J'aimerais connaître les raisons qui poussent un organisme comme la Commission de la capitale nationale à s'associer au Tribunal de l'Histoire pour infirmer un verdict rendu par un jury dans le procès de La reine c. Wilbert Coffin. La Cour d'appel du Québec et la Cour suprême du Canada ont confirmé ce verdict.
De plus, l'affaire Coffin a fait l'objet d'une enquête par une Commission royale d'enquête créée par le gouvernement du Québec. Comment pouvez-vous, avec l'argent des contribuables, encourager cette parodie de notre système de justice qu'est le Tribunal de l'Histoire? La présentation de ce semblant de procès ne reflétait pas, mais pas du tout, la réalité. Me Clément Fortin, avocat à la retraite, a consacré à l'affaire Coffin un ouvrage que Wilson & Lafleur a publié sous le titre "L'affaire Coffin: une supercherie ?" De plus, au moment où il lançait son livre, il créait un blogue consacré à cette affaire, et que je vous invite à consulter: http://fortinclement.blogspot.com
Vous remarquerez que ce livre et ce blogue confirment les conclusions de la Commission Brossard sur l'affaire Coffin.
12 avril, 2010 08:26
Monsieur Lafleur,
Dans une forte proportion, la population québécoise et canadienne croit encore à l'innocence de Coffin. Même des gens intelligents et censément bien informés, croient encore, dans une large proportion, à l'innocence de Coffin. Est-ce qu'un historien et philosophe comme M. Pascal Alain est intelligent et bien informé? Il devrait, sur ce plan, bénéficier d'une présomption. Mais les écrits mensongers de Jacqques Hébert sont inscrustés dans l'esprit de la population.
Un observateur
Me Fortin,
Savez-vous si M. Pascal Alain est un historien et philosophe comme il se présente au Tribunal de l'Histoire? Ou est-ce qu'il enseigne l'histoire dans un Cégep?
Y a-t-il une loi qui règlemente le droit de se présenter comme historien et philosophe?
P. Bonin
Coffin était innocent des meurtres qu'on lui reprochait injustement . Ceux qui prônent le contraire sont des assassins .
Le titre d'historien non plus que celui de philosophe est réservé comme ceux des médecins, avocats, notaires, bref tous ceux qui sont régis par un ordre professionnel. Vous devriez faire une recherche sur le Web. Voyez l'Association des historiens.
P. Ouellet
M. Alain visite sûrement le blogue de Me Fortin. Il devrait réagir face à toutes ces interrogations. Les défenseurs de Coffin sont tous en panne, comme la camionnette des chasseurs.
Toute cette race de vautours qui volent en cercle autour de la camionnette en panne des Américains déquerpiront culs par dessus têtes quand s'ouvrira tout d'un coup la portière de la camionnette et laissera sortir la vérité toute crue , bien vivante ,et avide du sang de ses détracteurs .
l'anonyme 13:16 est vraiment comique.
Avis aux intéressés,
Si vous désirez communiquer avec l'historien et philosophe Pascal Alain, voici son adresse courriel:
pascal.alain@carletonsurmer.com
Il travaille au développement culturel pour la ville de Carleton-sur-Mer. Voici son adresse courriel à son lieu de travail:
http://www.carletonsurmer.com/util/contact.asp
Un chercheur
Les vautours ont flairé une nouvelle proie en Gaspésie et comme celui-ci ne s'intéresse pas à leur blogue de xxx ils vont aller le harceler sur ses lieux de travail .
L'anonyme de 9 h 53 dit n'importe quoi. Cet anonyme de xxx n'est pas seulement comique, mais aussi pathétique. Ca ne se guérit peut être pas, mais ca se soigne.
P. Parent
L'anonyme du 17 avril, 17h26, me répond en disant : ¨Définitivement, vous ne savez pas ce qu'est la doctrine de la possession récente. Vous ne savez pas ce qui la justifie (jurisprudence, statistiques), ni ce qu'elle implique¨. Vous avez raison, je ne suis pas avocat. J'imagine que, pour me faire de tels commentaires, vous devez être un grand spécialiste du droit. Toutefois, quand vous ajoutez ¨Une doctrine en droit est l'équivalent d'une loi en sciences¨, je me demande ce que vous voulez dire au juste. Est-ce que vous prétendez que la doctrine de possession récente est quelque chose d'infaillible ? Si c'est ce que vous pensez, je ne partage certainement pas votre opinion. La dernière fois que j'ai entendu parler d'infaillibilité, ça concernait le pape et, c'est drôle, mais je n'étais pas convaincu... Mon satut de citoyen ordinaire ne m'empêche quand même pas de réfléchir et de croire que l'interprétation et l'application de doctrines juridiques ne sont pas des choses infaillibles. De plus, par votre réponse, vous confirmez exactement ce que je déplorais dans mon commentaire. Plutôt que d'examiner un tant soit peu sérieusement les éléments pouvant faire douter de la culpabilité de Coffin, particulièrement ceux soulevés par Alton Price, vous vous contentez de marteler la doctrine de possession récente, comme si vouliez clore le débat. C'est votre droit de n'avoir aucun doute sur la culpabilité de Coffin mais permettez-moi de ne pas partager une si belle certitude. Même si Coffin a donné des explications incohérentes, contradictoires et mensongères quant aux objets en sa possession, cela n'entraîne pas pour moi une certitude absolue qu'il a tué les trois Américains.
Un autre intervenant anonyme faisait remarquer qu'une preuve circonstancielle est un ensemble de petites preuves. Je veux bien. Il est vrai que, mises ensemble et habilement présentées par les procureurs de la Couronne, les preuves circonstancielles amassées contre Coffin, jumelées à son absence de défense, expliquent le verdict de culpabilité prononcé contre lui par le jury. Cet amalgame de plusieurs éléments incriminants a eu un poids décisif. Cependant, il me semble que, pour être intellectuellement honnête, il faudrait aussi appliquer cette logique du poids combiné de plusieurs éléments de l'autre côté de la clôture. Ainsi, quand on prend connaissance des nombreux points troublants soulevés par Alton Price dans son livre et son mémoire, puis qu'on ajoute à cela le contenu des articles publiés dans The Gazette il y a quelques années et le reportage de l'émission Enjeux qui présentait le témoignage de Micheline Cabot, ça commence à faire une belle masse critique d'éléments qui alimentent un doute raisonnable. Pourquoi diable chercher à les ignorer plutôt qu'à en débattre ?
F.L.
Lévis
F.L., Lévis,
Pour aller plus loin, il faudrait que le GRCC et AIDWIC se magnent le popotin et accouchent de leurs rapports. Puis seul une cour de justice pourra décider si elle partage avec vous les éléments qui suscitent un doute raisonnable chez vous.
P.P. Québec
Bravo! F.L.
Ces bornés de la notion de doctrine de la possession récente en prennent pour leur rhume .
Oui, c'est l'équivalent d'une loi en sciences... statistiques. Les statistiques, qui reposent sur les probabilités, n'ont pas la force des sciences exactes, mais presque. La probabilité d'erreur ne doit pas dépasser 5 pour cent. et souvent même 1 pour cent.
De plus, monsieur, sachez que la condamnation de Coffin ne repose pas uniquement sur la doctrine de la possession récente, mais sur d'autres éléments de preuve.Merci.
Me Fortin,
Jacques Hébert a non seulement voulu faire une preuve de mauvaise réputation à Eugene Lindsey, à Duplessis et à la police, mais il a poussé le culot à vouloir faire une preuve de bonne réputation à Coffin.
Henri-Paul N.
Cette doctrine de la possession récente dérange visiblement certains commentateurs. Hébert, Price, et Stoddard n’ont jamais parlé du droit applicable au procès de Coffin. Ils ont caché des éléments importants. Le juge Brossard nous rappelle cette doctrine de la possession récente dans son rapport et Me Fortin dans son livre. Aujourd’hui, on demande d’appliquer la loi pour qu’elle soit favorable à Coffin. Oui, il est coupable de vol, mais pas plus. Désolé! Cette loi qui s’appliquait au procès de Coffin s’applique encore aujourd’hui. Si on veut la changer, c’est une autre histoire. On peut changer toutes nos lois, si tel est le désir de la majorité, mais pas avec un effet rétroactif.
P. Duret
En effet, le juge Brossard et Me Fortin expliquent tous les deux très clairement la doctrine de la possession récente.
Henri-Paul,
Si Coffin avait témoigné, le juge aurait probablement permis que ses avocats fassent une preuve de bonne réputation.
G. Allaire
Me Fortin:
Que faut-il penser du commentaire de G. Allaire?
Merci.
J. Dallaire
Les défenseurs de Coffin sont de plus en plus marabouts. Les Stoddard, Alain, Price et cie sont "accumulés" au pied du mur
Une preuve de bonne réputation pour un homme toujours en boisson et qui vole les vêtements et la nourriture de jeunes gens loin de chez eux au fond des bois. Une pompe à gaz, avec ça? Revenez sur terre, monsieur Allaire.
L. Laurendeau, Terrebonne
J. Dallaire,
Ce commentaire est juste.
En un mot, rien de nouveau chez les bornés de la notion de possession récente,et l'autre tonton qui ramène le taxage des pauvres jeunes chasseurs américains , c'est d'un pitoyable.
Pour comprendre la doctrine de la possession récente et son application, il faut un certain degré d'intelligence.
Paul F.
Paul F. a raison. La compréhension de la doctrine de la possession récente n'est pas à la portée de la masse. Elle demande une ouverture à la logique formelle, plus une certaine connaissance des probabilités mathématiques. Idem pour la preuve circonstancielle. Chaque élément de preuve dite circonstancielle s'ajoute aux précédents pour augmenter le coefficient de probabilité. Dans le cas de Coffin, le coefficient de probabilité était extrêmement élevé. D'où l'expression, souvent utilisée dans les milieux juridiques, de preuve accablante.
J'ai eu connaissance d'une cause dans laquelle l'accusé qui était inculpé de meurtre a témoigné. C'est plutôt rare qu'un accusé de meurtre s'aventure dans la boîte aux témoins. Mais dans son témoignage, cet accusé essayait de faire valoir ses bonnes actions. Par exemple, des décorations qu'il avait reçues, etc. Le juge a accepté de recevoir cette preuve de bonne réputation. J'imagine que lorsque quelqu'un est accusé d'avoir tuer quelqu'un, c'est sa réputation qui est aussi en cause. Est-il un meurtrier ou un innocent?
J'imagine que si Coffin avait témoigné à son procès, il aurait aussi essayé de faire valoir ses bonnes manières, sa bonté et son dévouement auprès des siens, son dévouement pour la patrie au cours de la Deuxième Guerre mondiale, etc. Le juge aurait sûrement accepté cette preuve de bonne réputation.
B. Bigras
M. Bigras,
Le pauvre Coffin n'aurait pas eu une grosse preuve de bonne réputation. Il a travaillé dans les cuisines de l'armée. C'est vrai que c'était sur le front. A part ca, il était un bon gars, mais le plus souvent "pretty well tanked up" comme le dit sa concubine dans son "statement".
Ceux qui se plaignent du fait que Coffin n'ait pas eu l'occasion de témoigner et de montrer quel charmant bonhomme il était, devrait penser à cette preuve de bonne réputation qu'il aurait pu faire devant le jury. Est-ce que ca aurait été assez pour l'impressionner au point de l'innocenter du crime des chasseurs américains.
N. Senécal
Je ne suis pas un avocat et pas non plus un expert en probabilités mais mon opinion est que Coffin était coupable. Les réponses qu'il a donné au sujet des objets des chasseurs qu'il avait montrent qu'il cachait quelque chosen'avait pas la conscience en paxc.cachait quelque chose. S'il avait été cohérent et consistant, les jurés l'auraient acquitté. C'est pas du tout parce qu'il a volé qu'il a été accusé de meurtre comme certains le disent, mais parce que ses réponses montraient qu'il cachait quelque chose.
Jean Bertrand. Montréal
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