Jacques Hébert
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un extrait du témoignage de
Marion Petrie à l'enquête
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de l'entrevue que Lewis Sinnett
LEWIS SINNETT, AGENT DE POLICE DANS L’AFFAIRE COFFIN, MALTRAITÉ PAR LA POLICE?
EXTRAIT DU RAPPORT BROSSARD PARTIE VII, VOL. 2, CHAPITRE VIII,
L’arrêté en conseil a donné mandat à la Commission de faire enquête « sur la crédibilité des déclarations faites par Francis Thompson à la police de Miami, en novembre 1958 ».
Pour pouvoir se prononcer en connaissance de cause, la Commission a donc enquêté sur tous les aspects de ce curieux incident et elle a, sur ce seul sujet entendu 36 témoins et recueilli 66 pièces à conviction.
L’étude de la matière suggère la division suivante :
I – LA PERSONNALITÉ DE FRANCIS GABRIEL THOMPSON;
II – LES ÉVÈNEMENTS DE MIAMI;
III- LE VOYAGE DU NOTAIRE J. CONRAD MOREAU;
IV – L’ALIBI DE THOMPSON
V – LA CRÉDIBILITÉ DE THOMPSON
VI – CONCLUSIONS
NOTA NE MANQUEZ PAS CE CHAPITRE DU RAPPORT BROSSARD SUR LE VOYAGE DU NOTAIRE MOREAU À MIAMI. C’EST ROCAMBOLESQUE, VOIRE ÉPOUSTOUFLANT… UN ROMAN TORDANT! DU JACQUES HÉBERT A SON MEILLEUR!
B) LE CAS DE VINCENT PATTERSON;
C) LES INTERROGATOIRES DE WILBERT COFFIN, MARION PETRIE ET LEWIS SINNETT ;
D) LES DEUX PRISONNIERS QUE L’ON AURAIT INCITÉS À TÉMOIGNER CONTRE COFFIN.
EXTRAIT DU RAPPORT BROSSARD PARTIE VII, VOL. 2, CHAPITRE VIII,
L’arrêté en conseil a donné mandat à la Commission de faire enquête « sur la crédibilité des déclarations faites par Francis Thompson à la police de Miami, en novembre 1958 ».
Pour pouvoir se prononcer en connaissance de cause, la Commission a donc enquêté sur tous les aspects de ce curieux incident et elle a, sur ce seul sujet entendu 36 témoins et recueilli 66 pièces à conviction.
L’étude de la matière suggère la division suivante :
I – LA PERSONNALITÉ DE FRANCIS GABRIEL THOMPSON;
II – LES ÉVÈNEMENTS DE MIAMI;
III- LE VOYAGE DU NOTAIRE J. CONRAD MOREAU;
IV – L’ALIBI DE THOMPSON
V – LA CRÉDIBILITÉ DE THOMPSON
VI – CONCLUSIONS
NOTA NE MANQUEZ PAS CE CHAPITRE DU RAPPORT BROSSARD SUR LE VOYAGE DU NOTAIRE MOREAU À MIAMI. C’EST ROCAMBOLESQUE, VOIRE ÉPOUSTOUFLANT… UN ROMAN TORDANT! DU JACQUES HÉBERT A SON MEILLEUR!
B) LE CAS DE VINCENT PATTERSON;
C) LES INTERROGATOIRES DE WILBERT COFFIN, MARION PETRIE ET LEWIS SINNETT ;
D) LES DEUX PRISONNIERS QUE L’ON AURAIT INCITÉS À TÉMOIGNER CONTRE COFFIN.
EN GUISE D’INTRODUCTION VOICI CE QU’ÉCRIT LE JUGE BROSSARD SUR LEWIS SINNETT DANS SON RAPPORT, VOL. 2, P. 325-326
L’ancien officier SYNNETT fut interrogé longuement sur ses activités au cours de l’enquête policière qui suivit la disparition des chasseurs américains. Il parla d’une note datée du 13 juin dont, à l’exception de la date, le texte était « unreadable ». Il identifia cette note, comme étant l’exhibit 25, puis il affirma avoir vu trois notes, celle qui est représentée par l’exhibit 25, une note laissée par les parents du jeune Claar lors d’une visite qu’ils firent dans le bois à l’époque des recherches, et la note datée du 13 juin, mais illisible.
Il fut alors confronté avec le texte de l’entrevue qu’il donna à la télévision ; or, au cours de cette entrevue à la télévision, il parla d’une note datée du 13 juin sur laquelle on pouvait lire les mots « je vous rencontrerai au camp Mullins »
Il admet qu’après cette entrevue à la télévision, il a pu déclarer à un représentant du journal « La Presse » qu’il avait pu se tromper à la télévision « about the note that no message appeared on and the one that is partially written ».
Ce dont il faut tenir compte dans le témoignage assez embrouillé par ailleurs de M. Synnett, c’est que lors de son entrevue à la télévision, il paraît avoir référé à la note de Miller en parlant d’une note datée du 13 juin et que, d’autre part, la prétendue note datée du 13 juin était illisible et ne pouvait par conséquent être reliée à quiconque et assurément pas à l’un des trois chasseurs américains.
M. GÉRALD GODIN, qui participa à l’enregistrement de certaines émissions pour le réseau français de télévision de Radio-Canada et assista, en cette qualité, à l’enregistrement de l’entrevue de Lewis Sinnett le ler décembre 1963, mais qui ne fut mise en ondes que plusieurs jours plus tard, déclare qu’après cet enregistrement, il vit au bureau de Me Noël Dorion, à Québec, un photostat de l’exhibit no 25 et que le soir même il téléphona à M. Sinnett parce que des doutes étaient venus à son esprit et à celui de M. Pierre Nadeau, l’un de deux animateurs à la télévision ; or, au cours de cette conversation, la seule note que décrivit M. Sinnett fut celle de Thomas Miller.
Une dame JEAN THOMAS, alors à l’emploi du journal « La Presse », fit elle-même un téléphone à M. Sinnett quelques jours après son entrevue à la télévision ; il appert de cette conversation téléphonique que la note que Sinnett prétend avoir été datée du 13 juin était, pour lui, datée de « juin 53 », qu’elle était déchirée et « collée avec du scotch tape » et qu’elle était celle que les chercheurs avaient trouvée et lui avaient remise ou du moins qu’elle lui ressemblait.
Il nous a paru manifeste que Sinnett s’est fourvoyé à la télévision, qu’il n’a vu véritablement qu’une seule note que cette note fut celle que signa Thomas Miller ; c’est la seule conclusion à laquelle on peut en venir en comparant son entrevue à la télévision avec les renseignements qu’il a communiqués à cette Commission et ceux qu’il a communiqués à M. Godin et à madame Thomas. Cet ancien officier de la Sûreté, que la Sûreté n’a jamais voulu reprendre à son service après qu’il eût donné sa démission volontairement pour des raisons d’ordre financier, nous a donné l’impression, non seulement dans cette partie de son témoignage, mais dans tout le reste de son témoignage, qu’il avait un compte à régler avec la Sûreté. En fait, de tous les témoignages d’anciens membres de la Sûreté que nous avons entendus, celui-ci est celui auquel il faut accorder le moins de crédibilité.
Cliquez sur le lien suivant pour lire ce que le juge Brossard écrit sur cette note mystérieuse :
http://fortinclement.blogspot.com/2008/02/la-note-mystrieuse-affaire-coffin.html
INTERROGATOIRE DE LEWIS SINNETT
Il fut alors confronté avec le texte de l’entrevue qu’il donna à la télévision ; or, au cours de cette entrevue à la télévision, il parla d’une note datée du 13 juin sur laquelle on pouvait lire les mots « je vous rencontrerai au camp Mullins »
Il admet qu’après cette entrevue à la télévision, il a pu déclarer à un représentant du journal « La Presse » qu’il avait pu se tromper à la télévision « about the note that no message appeared on and the one that is partially written ».
Ce dont il faut tenir compte dans le témoignage assez embrouillé par ailleurs de M. Synnett, c’est que lors de son entrevue à la télévision, il paraît avoir référé à la note de Miller en parlant d’une note datée du 13 juin et que, d’autre part, la prétendue note datée du 13 juin était illisible et ne pouvait par conséquent être reliée à quiconque et assurément pas à l’un des trois chasseurs américains.
M. GÉRALD GODIN, qui participa à l’enregistrement de certaines émissions pour le réseau français de télévision de Radio-Canada et assista, en cette qualité, à l’enregistrement de l’entrevue de Lewis Sinnett le ler décembre 1963, mais qui ne fut mise en ondes que plusieurs jours plus tard, déclare qu’après cet enregistrement, il vit au bureau de Me Noël Dorion, à Québec, un photostat de l’exhibit no 25 et que le soir même il téléphona à M. Sinnett parce que des doutes étaient venus à son esprit et à celui de M. Pierre Nadeau, l’un de deux animateurs à la télévision ; or, au cours de cette conversation, la seule note que décrivit M. Sinnett fut celle de Thomas Miller.
Une dame JEAN THOMAS, alors à l’emploi du journal « La Presse », fit elle-même un téléphone à M. Sinnett quelques jours après son entrevue à la télévision ; il appert de cette conversation téléphonique que la note que Sinnett prétend avoir été datée du 13 juin était, pour lui, datée de « juin 53 », qu’elle était déchirée et « collée avec du scotch tape » et qu’elle était celle que les chercheurs avaient trouvée et lui avaient remise ou du moins qu’elle lui ressemblait.
Il nous a paru manifeste que Sinnett s’est fourvoyé à la télévision, qu’il n’a vu véritablement qu’une seule note que cette note fut celle que signa Thomas Miller ; c’est la seule conclusion à laquelle on peut en venir en comparant son entrevue à la télévision avec les renseignements qu’il a communiqués à cette Commission et ceux qu’il a communiqués à M. Godin et à madame Thomas. Cet ancien officier de la Sûreté, que la Sûreté n’a jamais voulu reprendre à son service après qu’il eût donné sa démission volontairement pour des raisons d’ordre financier, nous a donné l’impression, non seulement dans cette partie de son témoignage, mais dans tout le reste de son témoignage, qu’il avait un compte à régler avec la Sûreté. En fait, de tous les témoignages d’anciens membres de la Sûreté que nous avons entendus, celui-ci est celui auquel il faut accorder le moins de crédibilité.
Cliquez sur le lien suivant pour lire ce que le juge Brossard écrit sur cette note mystérieuse :
http://fortinclement.blogspot.com/2008/02/la-note-mystrieuse-affaire-coffin.html
INTERROGATOIRE DE LEWIS SINNETT
Se rattache au même sujet, un incident qui se serait produit au cours de l’année 1955 dans les circonstances suivantes.
À l’automne de 1955, Me Charles Édouard Cantin, inquiet, comme d’ailleurs le Solliciteur général, « de certaines manœuvres qui avaient l’air de se préparer pour présenter un dossier devant la Cour Suprême, « de ce que publiaient les journaux à l’effet que Doyon déclarait avoir aperçu des races de jeep autour de la camionnette des Lindsey dès les premières fois qu’il étai allé en forêt et qu’on l’avait empêché de le dire devant le tribunal, informé que Doyon s’était mis en communication avec les avocats de la défense sans au préalable en parler avec ses supérieurs, inquiet de savoir si MM. Vanhoutte et Sinnett n’avaient pas été approchés eux aussi, donna des instructions pour que M. Sinnett, en particulier, soit interrogé par le capitaine Sirois pour « tirer les vers du nez de Sinnett quant à de telles approches ou quant à des confidences qu’aurait pu lui faire Doyon en rapport avec des révélations que celui-ci aurait pu faire aux avocats de la défense, le tout de façon à être en mesure de parer les coups si de telles informations étaient inexactes »
L’officier Sinnett vint donc à Québec en compagnie du sergent Vanhoutte et se rendit tout d’abord au bureau de Me Charles Édouard Cantin où il demeura quelques minutes sans cependant être reçu par Me Cantin; il fut conduit par certains officiers de la police à un motel connu sous le nom de « Fleur de Lys » situé sur les confins de la ville de Québec; il y fut là rencontré par le colonel Lambert, Directeur régional de la Sûreté à Québec, par le capitaine Sirois et un ou deux autres officiers. On questionna Sinnett dans le sens des instructions données par Me C.E. Cantin ainsi que susdites afin de s’assurer que M. Sinnett ne manquerait pas lui-même, comme paraissait l’avoir fait M. Doyon, à son serment de loyauté, de discrétion et de discipline. La seule raison pour laquelle cette entrevue eut lieu dans l’endroit inusité que constituait pour une réunion de policiers le motel « Fleur de Lys fut que l’on redoutait, si l’entrevue avait lieu au bureau de la Sûreté même, que le sergent Doyon puisse en avoir connaissance et que cela puisse donner lieu à des ennuis et tracasseries d’ordre purement administratif.
La présence du Directeur de la Sûreté à cette entrevue n’avait, à mon avis, dans les circonstances, rien d’irrégulier même si elle pouvait être inusitée. Sans doute, eut-il été infiniment préférable que le besoin d’une telle intervention ne se fasse pas sentir au sein d’un corps policier et qu’une telle entrevue n’ait pas eu lieu; mais ceci se passait après le premier jugement de la Cour suprême et à l’époque où des efforts suprêmes étaient tentés pour détruire ou modifier la preuve soumise au procès, comme ce fut le cas des interventions auprès du malheureux MacGregor, du sergent Doyon et auprès de certains jurés. Malgré a sympathie que pouvait inspirer le sort du condamné, les intérêts supérieurs de la Justice devaient être protégés.
La preuve a établi à la satisfaction de cette Commission qu’au cours de cette entrevue, M. Sinnett ne fut soumis à aucune menace, que toute la conversation se tint sur un ton parfaitement normal et que M. Sinnett fut si peu troublé par cette entrevue qu’il n’hésita pas à se joindre à ses confrères pour prendre avec ex, après l’entrevue, quelques consommations.
Les tentatives faites par M. Hébert et par Me Gravel pour établir que cette entrevue aurait été l’occasion d’un commencement de beuverie ressemblant étrangement à celle que l’on attribua aux agents de la Sûreté, au motel « Bleu Blanc Rouge », pendant le procès à Percé et dont nous reparlerons ci-après, non seulement n’ont pas été convaincantes pour le Président de cette Commission, mais lui ont paru d’une mesquinerie inqualifiable. La prépondérance de la preuve est à l’effet que pendant tout le temps que dura l’entrevue avec M. Sinnett, il ne se but pas une goutte de boisson; avant de partir, le colonel Lambert consentit à trinquer avec ses hommes, y compris M. Sinnett, et but peut-être deux verres de gin; après le départ du colonel Lambert, les autres officiers continuèrent à prendre quelques autres libations; il n’y a pas de preuve cependant qu’aucun d’eux ne se soit déplacé.
Il eut sans doute été préférable qu’aucune boisson ne soit consommée par les officiers de police dans un endroit dont le propriétaire n’était pas, apparemment, muni d’une licence, mais était-ce suffisant pour ternir la réputation d’officiers par ailleurs nullement entachée? Des petitesses de ce genre sont bien plus susceptibles de nuire à ceux qui s’y livrent qu’à ceux contre lesquels elles sont dirigées… (À SUIVRE)
RÉAGISSEZ À CE RAPPORT...
34 commentaires:
Me Fortin,
Le "statement" et le témoignage de Marion Petrie mettent de côté l'affaire des jeeps. C'est vraiment une pure invention de Coffin.
Paul Castonguay, Québec
Me Fortin,
Des mensonges, encore des mensonges. Toute cette affaire est truffée de mensonges. La Commission Brossard a heureusement détecté ces mensonges.
Paul Vigneau
Bonjour Me Fortin,
Avez-vous des nouvelles du Comité de révision des condamnations criminelles et de l'Association in Defence of the Wrongly Convicted? Si je me souviens bien, ils devaient publier leurs rapports l'automne dernier.
Paul Jean
Me Fortin,
Grâce à vous, l'affaire Coffin n'existe plus. Elle tenait essentiellement à la jeep, mais il n'y a pas de jeep, juste une couple de gros mensonges. Coffin est volubile, il raconte à sa femme sa rencontre avec les trois chasseurs, parle de la pompe défectueuse, du voyage à Gaspé, du canif, des jumelles, alouette. S'il y avait eu une jeep avec d'autres messieurs, il en aurait parlé, non?
Francis Martin
L'ADWC a pris le dossier Coffin en main avant que vous sortiez votre livre, Maitre Fortin. À cause de vous leur chien est mort, d'après moi.
Sans votre livre et votre blogue, on s'en serait fait passer une petite vite. Merci
Pierre Mignault
Par vengeance, Sinnett et Doyon ont manqué à leur devoir de loyauté et ont trompé la population avec leurs mensonges. Qui dit mieux?
Jacques Lemoine
Où sont passés les défenseurs de Coffin. Ils sont muets comme des carpes sans leur prophète. C'est encore le temps de sortir vos arguments.
Les défenseurs de Coffin? Le statement de Mrs. Petrie les a jetés par terre. Et dire que Jacques Hébert n'avait jamais dit un mot de ce statement, c'est incroyable. L'affaire Coffin s'appelle maintenant l'affaire Hébert.
very interesting post mr. Fortin. i still have doubt. I am wondering why the man who traveled to montreal, the man coffin let off in Quebec, was never brought in for questioning. He could have had valauble information to give to this case,or maybe he was even directly involved, as i am sure if he were traveling with coffin, then he knew coffin, and would have chatted on this trip... strange, but then again this whole case is strange, with its twists and turns... another slip up by police dept i guess...I am also very intrested as to the woman stoddard said was involved in this murder case. he was to write her name and her involvment... nothing yet.. so many witnesses were never questioned, its any wonder this case was never solved and is still draging on some 50 years after the fact...not to mention there is two murdered hunters as an unsolved cold case...
Le témoignage de Mrs Petrie sonne le glas de la défence de Wilbert Coffin . Comme Me maher disait :
The defense rest .
Where is that guy who had so many rumours about Baker and his involvment with Coffin and the murders ? He shut it up ? Gosssips he knew ? or
silence and fear ? This is the way it has always been .
Keep carry on Gaspe , how many murders presently are unsolved , because witnesses keep shut?
Anonymous 22:07,
It's too bad my book is not available in English. You would certainly have a different approach to this affair. As I said, on a few occasions, this blog is not a repetition of my book but a continuation. And remenber that I am not trying to convince anyone of the guiltiness or non guiltiness of Coffin. That, I leave to each one of you.
A Jacques Lemoine:
Avez-vous déjà discuté avec le sergent Doyon? Non.
Il s'est fait fermer la "boîte" parce qu'il voulait un procès juste et honnête. Ce qui ne fut pas le cas. Vous ne connaissez pas sa vraie histoire et vous ne voulez pas la connaître.
Ben oui... encore des ragots direz-vous.
A l'anonyme qui apostrophe Jacques Lemoine,
Pour la vraie histoire de l'ex-sergent Henri Doyon, consultez les archives de ce blogue du 05.02.09, sous le titre LE CAS DE L'EX-SERGENT DOYON.
Me Fortin,
Le dernier écrit de Stoddard nous révèle un Stoddard qui n'a plus grand chose à dire . Il cafouille dans les généralités et les cas autres que celui de Coffin .
Je demeure sur l'impression qu'il sait que son chien est mort et qu'il n'a plus aucune crédibilité auprès de ses ex-fidèles lecteurs .
Quant à ses prétentions au sujet des autopsies des chasseurs ces items ont été couvert ad noseam dans le livre d'Alton Price qui regorge de photos des vêtements des chasseurs ; il n'y a donc pas grand développement à attendre
de ce coté .
Anyway , qu'il cause toujours , on verra bien .
Wilbert Coffin a encore sa chambre bien à lui au Ash Inn de Gaspé , l'ancienne résidence de Bill Baker . Les fantômes de ces deux grands amis doivent en jaser tout un coup au cours des longues nuits d'été , surtout celles des 10-11-12-13 juin où eurent lieux les assassinats des chasseurs américains .
Le dernier billet de M. Stoddard est plein d'amertume. Le pauvre homme voit bien que toutes les exagérations qu'il a écrites depuis une couple d'années sur l'affaire Coffin se retournent contre lui.
Mme M. Desnoyers
Me Fortin,
Dans son dernier billet, monsieur Stoddard dit que vous salissez la reputation de personnes décédées. Qu’en dites-vous?
Diane Aubin
Me Fortin,
Votre blogue a convaincu bien des gens de la culpabilité de Wilbert Coffin. Celui de Mr. Stoddard aussi...
J.-F. Gagné, Montréal
Madame Aubin,
Personnellement, je ne salis pas la réputation de ces personnes. Je rapporte les conclusions d’une Commission royale d’enquête dont le rapport a été publié le 27 novembre 1964. Le juge Brossard résume les témoignages entendus devant lui et en tire des conclusions. Lisez les transcriptions des témoignages rendus devant cette Commission par Jacques Hébert, Henri Doyon, Lewis Sinnett, Marion Petrie, etc. Le juge Brossard ne rapporte que ce que ces personnes ont dit. Comme ce rapport a été publié de leur vivant, elles ont eu amplement le temps de réagir aux propos qui les concernaient. Par ailleurs, pensez à tous ceux dont la réputation a été souillée par les écrits de Jacques Hébert. Le procureur général du Québec, les 12 jurés, l’avocat Maher, les capitaines Matte et Sirois, etc. Tous ces gens n’ont-ils pas droit à la réhabilitation de leur mémoire? Comme citoyen vivant dans un régime démocratique, je fais confiance aux conclusions d’une Commission royale d’enquête. Je fais aussi confiance à notre système judiciaire. Et je n’oublie pas que la justice n’est toujours que la justice des hommes. Elle n’est évidemment pas parfaite!
To anonymous, June 9, 22:07,
Coffin piked up a few hitch-hikers on his way from Gaspé to Montreal. That does not mean that they had something to do with the murder of the American hunters. I suggest you read Mr. Fortin's book. You'll get a better idea of what really happened.
You're right. Many hikers along the roads back those good old days.
Je vous rappelle que la Commission Brossard a entendu 214 témoins dans l'affaire Coffin
En 1964, la Commission royale d'enquête sur l'affaire Coffin, présidée par l'honorable juge Roger Brossard de la Cour supérieure, a tenu 67 séances publiques, elle a siégé 415 heures et a reçu 436 pièces à conviction.
Le nombre de pages de transcriptions des témoignages entendus par la Commission est de 16 041.
Nombres d'enquêtes faites pour le compte de la Commission:
a) par la Police de Vancouver (1)
b) par la Police de Toronto (6)
c) par la Gendarmerie royale (3)
d) par la Sûreté provinciale (32)
e) par le procureur de la Commission (23)
f) par l'effort concerté de la Sûreté provinciale, de la Gendarmerie royale, de la Police de Toronto, de la Police de l'État de Pennsylvanie, de la police de l'État de New Jersey et de la Police municipale de Plainfield, New Jersey (1)
Let me remind you that the Brossard Commission has heard 214 witnessess in the Coffin affair.
In 1964, a Royal Commission investigated the Coffin affair. It was presided by the Honorable Justice Roger Brossard of the Superior Court. It held 67 public sittings, sat for 415 hours and received 436 exhibits.
The testimonies heard amounted to 16 041 pages of transcripts.
Many investigations were made on behalf of the Commission:
a) by the Vancouver Police (1)
b) by the Toronto Police (6)
c) by the Royal Canadian Mounted Police (3)
d) by the Provincial Police (32)
e) by the attorney for the Commission (23)
f) by the concerted effort of the Provincial Police, the Royal Canadian Mounted Police, the Toronto Police, the Pennsylvania State Police, the New Jersey Sate Police and the Plainfield, New Jersey, Municipal Police (1)
coffin said he made the trip with a fellow, and that he dropped him off in montreal...so i assume he was with him since he left Gaspe and maybe knew him, since he did not say hitch-hiker... i do wonder why this guy was not questioned...the commenter who said coffin picked up a lot of hitch-hikers on his way to montreal, could you tell me where this is written?i would like to read about that... also it was said coffins camp was behind the douglastown woods gate, i do not beleive this to be correct... i KNOW there are still a lot of the old guys and gals, from trial in 1953 still with us, from the douglastown,and the Gaspe, would they care to comment on this? the location of coffins camp...
I found the relevant information in the transcripts of the Percé trial. 84 witnesses were heard. You can also find that information in my book. You certainly will not find this information in Hébert’s books. When Coffin left Gaspé, he was alone. At Seal Cove, at three thirty in the morning he is pulled out of the ditch by Ansel Element. At Sainte-Adélaïde-de-Pabos, he picked up Simon Sicotte who was hiking. He stopped at several places. At some twenty miles from Québec City, Coffin is pulled out of the ditch once more by a trucker whose name is Eugene Chouinard. A young kiking recruit of the Canadian air force who was in Coffin’s pick-up, was scared stiff and did not go further. For a full account of this trip, I refer you to my book. And as Marion Petrie mentioned, Coffin was was pretty well tanked up all the time. As to the whereabouts of his camp, you can see Coffin’s camp site on the map I reproduced in my book. You may also see this map that I posted several times on my blog.
Me Fortin, d'après moi la photo de Jacques Hébert que vous nous montrer n'a pas été prise pendant les audiences de la Commission Brossard car M. Hébert a l'air détendu d'un chat de salon.
Vincent L.
Mr Fortin, I enjoyed your pretty good reply the hitch-hikers
thanks for the map. yes it said he dropped the fellow off in quebec. i see there was no hitch-hikers as the other commenter said ... i was just wondering why this "fellow" that traveled with coffin to quebec, was not found, and questioned...could have had information...
I told you that that hiking air force man was, to our knowledge, the one Coffin left at about 15 miles from Québec City. Ask someone who can read French to translate my book to you. It is certainly available in a public library in your area. The Coffin case has to be studied as a whole and not by bits and pieces.
A young kiking recruit of the Canadian air force who was in Coffin’s pick-up, was scared stiff and did not go further.
As Marion Petrie mentioned, Coffin was was pretty well tanked up all the time.
C'est pas mal drôle !
thanks to commenter!
La preuve circonstancielle ainsi que la preuve directe ont chacun leurs forces et leurs faiblesses. Dans le fonds, on se saura jamais vraiment.
Dans l'affaire Coffin, il faut notamment tenir compte aussi de la doctrine de la possession récente.
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