5 avril 2009

LES TÉMOIGNAGES DE L'EXPERT PÉCLET DANS L'AFFAIRE COFFIN











La camionnette des
chasseurs américains
Le couteau de Richard
Lindsey que la police a retrouvé à l'appartement
de la maîtresse de Coffin à Montréal
LES TÉMOIGNAGES DE L’EXPERT PÉCLET

A) L’INCIDENT THOMPSON ET LE VOYAGE DU NOTAIRE MOREAU
I – LA PERSONNALITÉ DE FRANCIS GABRIEL THOMPSON;
II – LES ÉVÈNEMENTS DE MIAMI;
III- LE VOYAGE DU NOTAIRE J. CONRAD MOREAU;
IV – L’ALIBI DE THOMPSON
V – LA CRÉDIBILITÉ DE THOMPSON
VI – CONCLUSIONS
NOTA NE MANQUEZ PAS CE CHAPITRE DU RAPPORT BROSSARD SUR LE VOYAGE DU NOTAIRE MOREAU À MIAMI. C’EST ROCAMBOLESQUE VOIRE ÉPOUSTOUFLANT… UN ROMAN TORDANT! DU JACQUES HÉBERT A SON MEILLEUR!

B) LES INTERROGATOIRES DE WILBERT COFFIN, MARION PETRIE ET LEWIS SINNETT ;
C) LE CAS DE VINCENT PATTERSON;E) LES DEUX PRISONNIERS QUE L’ON AURAIT INCITÉS À TÉMOIGNER CONTRE COFFIN.

EXTRAIT DU RAPPORT BROSSARD, PARTIE VI, VOLUME 2,

CHAPITRE 9

LES TÉMOIGNAGES DE L’EXPERT PÉCLET

Dans son premier volume, monsieur Hébert avait taxé M. Bernard Péclet, expert en balistique auprès du service médico-légal de la province, d’avoir induit le jury en erreur au sujet de l’absence de traces de nitrate de potassium près des perforations constatées sur l’un des vêtements des victimes. Il s’est fort heureusement rétracté dans son second volume. (Pages 128 et 129)
À la page 127 de son volume, monsieur Hébert avait cependant, dans une note, déclaré que « l’expert de la Couronne n’avait utilisé que la moitié des perforations aux fins de ses analyses; il avait remis l’autre moitié au docteur Lucien Gravel, expert retenu par la défense, qui avait confirmé le témoignage de Péclet ». Interrogé au cours de la présente enquête, monsieur Péclet déclara qu’il n’a jamais entendu parler officiellement des résultats du docteur Lucien Gravel. Toutefois, la Commission a réussi à obtenir, avec difficulté de Me Gravel, l’information que, lui, avait été avisé verbalement par le docteur Gravel qu’il ne pouvait contredire les constatations de monsieur Péclet.
D’autre part, nous avons obtenu de monsieur Péclet les informations suivantes :
a) Au cours d’analyses spectrographiques, il avait cru déceler des traces de vanadium sur plusieurs objets qui avaient appartenu à Coffin, ainsi que sur les pièces de vêtements de l’une des victimes; il n’en parla pas au procès parce qu’il ne croyait pas que la présence de vanadium sur ces effets pouvait être assez concluante pour lui permettre de baser une opinion certaine; or, quelques années plus tard, des découvertes faites en Allemagne confirmèrent qu’il avait eu raison de ne pas affirmer devant le jury que le vanadium qu’il avait décelé, à l’état de traces, pouvait lui permettre d’affirmer que Coffin aurait eu quelque chose à faire avec les vêtements qu’il avait examinés;
b) Lors du procès, il a toujours dit tout ce qui lui était scientifiquement possible de dire, sans que ses réponses ne lui soient dictées par la Sûreté ou par l’un ou l’autre des procureurs de la Couronne;
c) Lors du procès, après qu’il eût été interrogé en chef, lorsqu’il réalisa que les procureurs de la défense ne voulaient pas lui poser des questions ou n’en avaient pas à lui poser, il est allé, au cours d’un ajournement, trouver Me Maher, qui se trouvait à ce moment avec ses collègues Me Gravel et Me Doiron, et leur a demandé de le faire revenir dans la boîte pour lui poser les questions qu’il leur suggérait; ce furent ces questions qui lui furent alors posées subséquemment par Me Maher. Il affirme qu’au cours de son travail d’analyse et de recherches, il n’a rien trouvé d’intéressant, soit pour, soit contre l’accusé, qu’il aurait subséquemment caché. Il déclare que le 18 décembre 1960, il a remis à monsieur Hébert copie du témoignage rendu par lui lors du procès.
Monsieur Hébert se fut-il donné la peine d’examiner le témoignage de Péclet, peut-être n’aurait-il pas traité avec autant de désinvolture certains passages de certains juges du plus haut tribunal du pays.
(À SUIVRE)

21 commentaires:

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Merci de nous faire comprendre que les livres de Jacques Hébert consacrés à l'affaire Coffin sont en fait des romans.
P.-H. L., Mtl

Anonyme a dit...

Me Fortin,

Vanadium: métal blanc (v)de numéro atomique 23,de densité 5,7
fusible vers 1750 C. qui existe en petite quantité DANS UN GRAND NOMBRE DE MINERAIS .
Coffin était prospecteur , le jeune Lindsay a circulé pendant un long trajet dans le pick-up de Coffin pour aller acheter une nouvelle pompe à gaz .

Anonyme a dit...

Me fortin,
Tout un expert ce Péclet ,il n'a
jamais su déterminer si les trous dans les vêtements des chasseurs
provenaient de balles de carabines ou de balles de révolver ou même de quel calibre ces balles étaient . Quant à la présence de nitrate , certains types de balles devaient en avoir et d,autres pas ... et en plus de tout cà , la durée de l'éxposition
aux éléments, soit plus d'un mois
rendait aléatoire la présence de nitrate qui est soluble à l'eau.
En un mot son témoignage valait ce qu'il valait , c'est à dire
rien de rien .
On a pendu un innocent sur de tels témoignages d'experts .

Anonyme a dit...

Me fortin,
Vous refusez d'admettre que Wilbert Coffin n'a rien à voir dans les meurtres des trois chasseurs américains .
Vous savez pertinemment le nom du vrai meurtrier , Cabot .
Vous savez aussi où les trois chasseurs ont passé la nuit du 7 juin 53, chez le bootlegger Farley . Vous savez ce qui s'y est passé . Vous savez que ce ne sont pas des ragots comme vous dites si bien . Alors, arrêtez de rire de ceux qui ont la vérité à vous dire.

Anonyme a dit...

Les deux derniers commentaires sont vraiment comiques. De vraie histoires de ma grand-mère.
Bravo Me Fortin pour votre travail.

Anonyme a dit...

to commenter. what is this about bootlegger farly? i would think if you have the truth to say, you can come forward, otherwise you are just a laugh haha.oh by the way, there were so many bootleggers in the gaspe in 1953. you couldnt count them.

Anonyme a dit...

i would like to ask everyone a question. if any of you were going to kill three people, would you steal things from them after the fact and show the things around. this would be like the droping bread crumbs to lead the police to you, you think? if you were just a commen theif, then you would have stolen things from that truck with no one around,because you would not have known the hunters were dead, and stealing was coffins thing, not murder,everyone in the gaspe knew that about him.

Clément Fortin a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit...

Me fortin,
Vous êtes un insolent et un ignorant ou pire que tout un menteur . Nous en avons assez de votre position vis à vis Coffin.
Et tous ces idiots qui ne connaissent rien devraient se la fermer. Des histoires de ma grand mère vous vous en faites conter depuis assez longtemps par des autorités qui n'ont pas le courage de dénoncer les vrais personnes qui sont mêlés à ce drame .Un bootleggers américain notoire du nom de Farley il n'en existait qu'un seul et chacun ici en gaspésie le connaissait et savait en quoi il était en affaire avec Philippe Cabot .
Philippe Cabot a tué et la politique au Québec se refuse à y mettre le nez .Ceux qui en rient présentement l'apprendront bientôt.

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Vous n'avez faites AUCUNE MAIS AUCUNE recherche sur ce drame si ce n'est que de fourgailler dans le rapport Brossard . Vous êtes une nullité dans ce dossier . Vous n'y connaissez rien .

Anonyme a dit...

Me Fortin,
On vous l'écrit en noir sur blanc où étaient les Lindsay la nuit du 7 juin 53 , Chez le bootlegger Farley et sa femme .On vous donne aussi le nom de 'Tiny' Thomas Swope, le 'Pay boss' l'homme de main de Lindsay ,le nom de Emmett et de ses deux fils .On pourrait aussi vous dire où le Jeep est demeuré caché durant près d'un mois à Bougainville , des ragots?

Anonyme a dit...

To commenter
True Coffin was a poor drunk stealer but not a murderer .
Those who judged and hanged him
were assassins . Fortin ,for what's doing is also an assassin.

Anonyme a dit...

Cabot ? Ah Ah ah.
Le gars qui a tué Eugene Lindsey en l'écrasant avec son camion ? Ah ah Ah!
De grâce, défenseurs de Coffin,cessez de délirer!

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Ne vous en faites pas avec ces courageux anonymes. Derrière leur "anonymat", ils se sentent forts. Pourtant l'injure est l'arme des faibles. Continuez votre merveilleux travail.
Jean Marquis

Anonyme a dit...

Félicitations, Me Fortin. pour votre travail irréprochable. Ne vous laissez pas intimider par les orphelins de Stoddard.
Cabotte, Thomas Swope, la jeep à Bougainville. Un chausson avec ça? Pierre Leclair

Anonyme a dit...

to commenter. as you say, stories told to you by your grandmother, are just that, stories. why did she not come ahead with the truth if she knew it? now you think you know the truth, you do not come ahead with the truth, you just beat around the bush. for those who still dont come forward with any little detal they know, you are now known as the cowards of the Gaspesie , just as the older generation was.so, if the shoe fits, then wear it! there are lots think they know what happen, truth be told, they know nothing.

Anonyme a dit...

Me Fortin,
J'aimerais revenir sur l'achat de la pompe à gaz.
Non seulement cette pompe a été retrouvée chez la maîtresse de Coffin, mais il a été prouvé que la vieille pompe n'a jamais été enlevée. Je pense que les choses se sont passées ainsi, et c'est sans doute ce que le jury a pensé. Le triple meurtre a été commis peu après le retour de Coffin et du jeune Lindsey de Gaspé avec la pompe. Coffin a dû convaincre les chasseurs de ne pas perdre leur temps avec cette damnée pompe, qu'il allait l'installer lui-même, etc. Il a dû leur offrir de les conduire aux camps de chasse, non sans leur conseiller d'occuper deux camps différents, ce qui facilite non seulement la chasse en groupe, mais aussi le meurtre...

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Je ne trouve pas ça correct qu'on vous traite d'ingorant, d'insolent et de menteur. Cet anonyme doit être tout ça en même temps et doublement. Ne lâchez pas. Ces gens là ne cromprendront jamais, de toute façon. Bien faire et laisser braire...
Yvon Martin

Anonyme a dit...

Me Fortin,
J'endosse à 100 pour cent ce que vient d'écrire Yvon Martin. Vous faites un travail important. Nous comptons sur vous.
Pierre Langevin

Anonyme a dit...

Me fortin,
Contrairement à Lew Stoddard ,
Béliveau , Price , Hébert , vous n'avez fait aucune recherche sur le sujet de l'affaire Coffin .
Vous épiloguez depuis des années sur les fourberies du dossier de la Commission Brossard .
Vous en avez pas assez de vos rengaines!!!
iL SERAIT TEMPS DE LA BOUCLER .

Clément Fortin a dit...

Vous avez raison! Je n’ai pas mené une enquête. Je ne suis pas un détective. Cependant, j’ai interrogé bien des gens sur le terrain. On m’a raconté un tas de ragots. Si vous croyez que ces gens ont fait une enquête, c’est que vous et moi n’avons pas la même définition de ce qu’est une enquête. Dans un processus de recherche, il m’apparaît normal de voir ce qui s’est passé, de lire les dossiers de la cour et de police. C'est une tâche longue et ardue. Les défenseurs de Coffin, au cours de ces cinquante-six dernières années, ont colporté des ragots. J'étudie cette affaire depuis trois ans. Je suis le seul à avoir obtenu le dossier de police. C’est un dossier de près de 5000 pages. J'ai aussi les 19 000 pages de transcriptions sténographiques. Et tenez-vous bien, je n’ai pas encore fini.