16 mars 2009

CONCLUSIONS GÉNÉRALES DU RAPPORT BROSSARD (1)















CONCLUSIONS GÉNÉRALES DU RAPPORT BROSSARD (1)

CE RAPPORT NE PEUT ET NE DOIT PAS CONSTITUER UN JUGEMENT.
L’enquête n’a pas porté sur des institutions, des lois ou des activités indépendamment des individus qui en faisaient partie, y étaient assujettis ou s’y consacraient; elle s’est limitée à étudier les agissements de certains personnages membres d’institutions déterminés, assujettis à des lois particulières et exerçant des activités d’un caractère spécifique; la tâche de mener une telle enquête à une conclusion conforme à son but est onéreuse et périlleuse; le juge qui la conduit se trouve dans une situation paradoxale: il a le droit de juger des agissements, mais il ne peut rendre un jugement exécutoire contre qui que ce soit; il peut constater si un mal a été commis, mais il ne peut punir ceux qui l’auraient commis; il peut exprimer son opinion sur le respect ou la violation de la loi, mais il ne peut absoudre ou condamner quiconque, parce qu’il n’y a pas d’accusés contre lesquels il ait le droit de prononcer une sentence; son rapport ne peut, dès lors, servir que de ligne d’orientation à ceux qui détiennent le véritable et redoutable pouvoir de condamner ou d’absoudre. Le juge qui préside une telle enquête a, cependant, comme commissaire, un privilège qu’il n’aurait pas comme juge : celui de faire des commentaires sur la loi et de suggérer des modifications qui pourraient y être apportées.
Avant de dégager des conclusions générales de la longue et parfois pénible preuve qui m’a été offerte, je me permettrai donc de faire des commentaires sur certaines dispositions légales a) connexes à la mise en accusation et au procès d’une personne accusée de meurtre ou b) qui pourraient s’appliquer aux agissements dont l’étude nous fut confiée.

PARTIE X
CONCLUSIONS GÉNÉRALES
Un procès pour meurtre est toujours l’un des événements les plus graves, les plus pathétiques, les plus lourds de conséquences de la vie judiciaire.
Le procès de Wilbert Coffin, comme beaucoup d’autres du même caractère, eut ses moments de notoriété et retint l’attention de ceux qui suivent la marche tragique des procédures qui conduisent à la condamnation et à l’exécution d’un homme accusé d’avoir tué un autre homme. Ces moments de notoriété furent cependant accrus en intensité et en durée par ce que je désigne sous le nom de « l’affaire Coffin ».
« L’affaire Coffin » est toute autre chose : elle englobe tous les événements, réels ou fictifs, qui se sont déroulés ou qui ont été imaginés autour du procès sans s’intégrer dans la substance même du procès.
C’est cette affaire qui a fait l’objet essentiel de cette enquête.
L’histoire de cette affaire, c’est l’histoire de la boule de neige qui dévale la pente, grossit, grossit de toute la neige sur laquelle elle roule en s’incorporant les détritus qu’elle peut contenir, jusqu’au moment où elle se heurte au mur sur lequel elle vient s’effriter.
« L’affaire Coffin » a débuté modestement dans les officines ténébreuses de journaux et agences de presse à la recherche de nouvelles sensationnelles et dans l’imagination trop impulsive de journalistes pour lesquels les droits de la « nouvelle » priment ceux de l’exactitude et de la vérité; elle a pris de l’ampleur sous l’impulsion d’une publicité tapageuse et de mauvais goûts donnés à des procédures judiciaires ou à des démarches quasi judiciaires qui eussent dû demeurer plus sereines; elle a ramassé au passage, des affidavits et des déclarations de véracité douteuse et un pseudo « testament » rendu public dans des circonstances plus ou moins honorables; elle a été soufflée à des proportions énormes par des écrits remplis d’un grand nombre d’inexactitudes et de faussetés voisinant avec des demi-vérités; elle a, sur son passage, éclaboussé des hommes propres et déshabillé des hommes qui l’étaient peut-être moins; l’enquête qui se termine devrait être le mur sur lequel sera venue s’effriter cette boule de neige monstrueuse et dangereuse.
J’ai, tout au cours de ce rapport, suggéré les conclusions qui pouvaient se dégager de chaque sujet étudié; le rapport a déjà été suffisamment long pour qu’il me soit permis de faire une récapitulation sommaire de ces conclusions :
1. C’est volontairement que Coffin n’a pas offert de défense. Il s’est tu, parce que, d’accord avec ses avocats, il n’a pas voulu courir le risque de ne pouvoir expliquer les contradictions de ses diverses déclarations ni celui de faire révéler au jury des faits qu’il connaissait, mais que la Couronne pouvait ignorer.
2. Ce fut bien, « the muzzle of a rifle » que Wilson MacGregor vit à l’arrière de la camionnette de Coffin, lorsque celui-ci revint de la brousse et de la forêt le 12 juin 1953, deux jours après y être entré avec le jeune Lindsey.
3. Le véhicule américain que Coffin a prétendu avoir vu demeure toujours aussi « immatériel » qu’aux premiers jours.
« La Jeep » dont un bon nombre de témoins ont parlé était ou bien une jeep dont il fut question au procès, ou bien une jeep qui n’en était pas une, ou bien une jeep qui ne correspondait nullement au véhicule que Coffin prétendit avoir vu, ou bien une jeep qui avait été inexactement, faussement ou illégalement décrite dans le but d’induire les administrateurs de la justice en erreur. Aucune jeep, s’il y en a eu plus qu’une, n’a pu être reliée, par elle-même et par ses occupants, au véhicule « immatériel » de Coffin. Les récits de messieurs Belliveau et Hébert autour de cette jeep étaient remplis d’inexactitudes et basés sur du ouï-dire; ils étaient imprudemment faussés et ne représentaient qu’une faible part de vérité.
4. Les concessions minières de Wilbert Coffin ne correspondaient ni en valeur, ni en nombre, à celles qu’il a alléguées ni à celles qu’ont soufflées à loisir messieurs Belliveau et Hébert.
5. Coffin avait menti, quant aux argents personnels qu’il pouvait avoir sur lui lors de son départ de Gaspé pour Montréal, le 12 juin 1953, tant en ce qui avait trait au montant de ces argents qu’à leur provenance.
6. Ce fut sur les instructions de coffin que la carabine que lui avait prêtée Jack Eagle disparut et ne fut jamais retrouvée.
7. Il n’a jamais existé, autrement que dans l’imagination de quelques rares personnes, une note signée par l’un des chasseurs en date du 13 juin 1953.
8. Il n’y a aucune preuve que deux bouteilles de boisson retrouvées sur les lieux du crime aient pu appartenir à d’autres qu’à monsieur Lindsey.
9. L’expert Péclet n’induisit pas le jury de Percé en erreur : au contraire, il instruisit les défenseurs de Coffin.
10. L’ENSEMBLE DE LA PREUVE SOUMISE À CETTE COMMISSION TEND À CONFIRMER – ET NON A CONTREDIRE – LE VERDICT DU JURY DE PERCÉ ET LES DÉCISIONS DE NOS TRIBUNAUX À L’EFFET QUE COFFIN N’ÉTAIT PAS INNOCENT DU MEURTRE DONT IL FUT ACCUSÉ
(A SUIVRE)

64 commentaires:

Anonyme a dit...

Je ne comprends pas qu'il y a encore des gens qui croit que Coffin est innocent. Avec toutes ces preuves qu'est-ce qu'il leur faut de plus. Une grenade?
Paul Courtois

Anonyme a dit...

Ce sont des événements dont l'investigation fut insuffisante lors du procès et de la Commission que des gens tentent d'approfondir. Il est donc bien évident que ceux-ci ne font pas partie des conclusions de la Commission Brossard.

Clément Fortin a dit...

Anonyme
Sur quoi vous basez-vous pour affirmer que "l'investigation fut insuffisante"? Sortez du placard et éclairez-nous au lieu de vous en tenir à des allusions. Sous le couvert de l'anonymat, c'est un jeu d'enfant de colporter des ragots. Exposer des faits que l'on peut prouver selon La loi sur la preuve au Canada est une toute autre affaire. Je vous rappelle qu'en 1964, la Commission royale d'enquête sur l'affaire Coffin, présidée par l'honorable juge Roger Brossard de la Cour supérieure, a tenu 67 séances publiques, elle a siégé 415 heures et a reçu 436 pièces à conviction.
Le nombre de pages de transcriptions des témoignages entendus par la Commission est de 16 041.
Nombres d'enquêtes faites pour le compte de la Commission:
a) par la Police de Vancouver (1)
b) par la Police de Toronto (6)
c) par la Gendarmerie royale (3)
d) par la Sûreté provinciale (32)
e) par le procureur de la Commission (23)
f) par l'effort concerté de la Sûreté provinciale, de la Gendarmerie royale, de la Police de Toronto, de la Police de l'État de Pennsylvanie, de la police de l'État de New Jersey et de la Police municipale de Plainfield, New Jersey (1)

Anonyme a dit...

Me Fortin,
De toutes ces enquêtes de toutes ces polices ,À QUEL ENDROIT, LE GROUPE DES LINDSAY A-T-IL PASSÉ LA NUIT DU 7 JUIN 1953.
Ils sont partis de Hollidaysburg
peu après minuit le 6 juin et sont arrivés à Gaspé le 8 juin ,
soit 56 heures plus tard.
Il fut établi par des témoins devant la Commission , que lors de plus de 15 voyages de chasse précédents , les Lindsay se relayait à la conduite qu'ils faisaient toute d'une traite .
Les enquêteurs ont déterminés à chaque endroit,combien de bières,combien de sandwiches , combien de sous noirs Coffin avait utilisés lors de son voyage de Gaspé à Montréal , mais où les Lindsay ont passé la nuit du 7 juin 1953 , mystère et boule de gomme .

Anonyme a dit...

Maitre Clément:
Merci de nous ramener la pompe à gaz et le canif suisse. Avec leurs jeeps, leurs barrières et leurs chemins de brousse, les défenseurs de Coffin sont champions dans l'art de détourner l'attention des vrais points.
Coffin a été condamné sur la base de trois éléments hautement incriminants: la doctrine de la possession récente; ses nombreuses déclarations contradictoires; et enfin le témoignage dévastateur de sa maîtresse. Celle-ci, rappelons-le, n'avait guère le choix: on lui balançait cinq ans de taule pour parjure si elle revenait sur sa déclaration assermentée du 6 août 1953.
Coffin a d'abord prétendu que le canif (cadeau de graduation) du jeune Linsey lui avait été donné en dédommagement par les chasseurs, tout comme les jumelles. Après, sentant la soupe chaude, il a dit qu'il avait volé les jumelles sous l'influence de la boisson, mais que le canif (cadeau de graduation, je le répète)lui avait bel et bien été donné, "par amitié". Comment croire de pareilles fables? Comment croire que le jeune Linsey ait donné son cadeau de graduation à un ivrogne déjà bel et bien payé en argent par le trio? Comment croire que Claar ait laissé dans la boîte non sécurisée du camion les luxueuses jumelles que lui avait prêtées son père policier et qu'il avait apportées spécifiquement pour la chasse?
Soyez honnêtes, défenseurs de Coffin. Descendez de vos jeeps et dites-nous ce que vous pensez du témoignage de la maîtresse.
Michel Trahan, TRois-Rivières

Clément Fortin a dit...

Anonyme,
J’ai en ma possession le dossier de police qui compte plus de 4000 pages. Prenez note des nombreuses enquêtes policières que la Commission a réclamées d’autres corps policiers : la police de Vancouver, de Toronto, la Gendarmerie royale, le procureur de la Commission Me Jules Deschênes à lui seul en a fait 23. Des enquêtes ont aussi été faites aux États-Unis par la police de l’État de Pennsylvanie, de l’État de New Jersey et par la Police municipale de Plainfiled, New Jersey. Au total 66 enquêtes ont été faites. J’en donne la liste en réaction à un autre commentaire. J’ai connu le juge Brossard et Me Jules Deschênes et sachez que je leur fais entièrement confiance. Pourquoi ne pas avoir demandé à consulter le dossier de police? Je suis le seul à l’avoir fait. Que faisaient les défenseurs de Coffin pendant ces cinquante années et plus? Il faut vraiment se parer de l’anonymat pour lancer de telles âneries.

Anonyme a dit...

Un autre Colombo. Celui-ci s'interroge sur où les chasseurs ont passé la nuit du 7 juin. Veut-il savoir s'ils avaientt des femmes avec eux?
André Perras, Mtl

Anonyme a dit...

Le dernier intervenant soulève une hypothèse intéressante: les femmes. Il n'est pas impossible, selon moi, que les chasseurs soient entrés dans les bois avec des femmes aux moeurs légères et que celles-ci soient finalement les véritables assassines. La police ou Stoddard ont-ils enquêté cette piste?
Ghyslain de Mascouche

Clément Fortin a dit...

Anonyme,
À la page 167 de mon livre L’affaire Coffin : une supercherie? je rapporte le témoignage suivant de Clarence Claar :
« Dites au jury quelles étaient les habitudes d’Eugene Lindsey quand vous alliez à la chasse avec lui.
-Eugene Lindsey apportait quelques sandwichs et peu de munitions. Il dormait dans un sac de couchage. En 1951, on est descendus directement à Gaspé.
-N’êtes-vous pas arrêté pour la nuit?
-Non.
-Vous étiez quatre. Comment avez-vous fait?
-Deux dormaient. Un conduisait et l’autre tenait compagnie au conducteur. »
Cette question a été posée à Claar parce que la poursuite voulait établir son expérience comme chasseur.
Dans un autre témoignage, un témoin raconte comment la camionnette était équipée de matelas et de sacs de couchage. J’ai déjà publié la liste des objets retrouvés dans leur camionnette. On a fait la preuve que Lindsey, père, n’était pas enclin à faire de folles dépenses. Il ne serait donc pas déraisonnable de penser que les victimes ont dormi dans leur camionnette. C’est l’option que j’ai choisie dans mon livre. Mais dites-moi en quoi ce fait est pertinent à cette cause.
Cependant, il saute aux yeux qu’une enquête sur les allées et venues de Coffin s’imposait.

Anonyme a dit...

Je pense comme Ghyslain de Mascouche. Il y a des femmes derrière cette histoire. Elles ont fait accroire aux chasseurs qu'elles aimaient la chasse et le sexe en camion, alors que dans les faits elles voulaient leur argent. C'est scandaleux. Et le juge Brossard qui n'a rien vu de cela!

Anonyme a dit...

Me Fortin, je m'intéresse à l'affaire Coffin depuis des années et j'ai toujours pensé que le canif démontrait à lui seul la culpabilité de Coffin. Richard Lindsey ne peut logiquement avoir donné son canif à Coffin. Il ne peut l'avoir laissé dans le camion alors qu'il était dans les bois à chasser. Coffin l'a volé sur son corps assassiné.

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Les filles de Cabano,petit village de la Vallée de la Matapedia étaient souvent vues dans les bars de Gaspé au moment des meurtres . Je ne serais pas surpris que deux ou trois de ces pouceuses aient fréquenté ces ''Petits canots '' comme on disait dans le temps bien populaires chez les chasseurs américains.

Anonyme a dit...

Me Fortin,
En Gaspésie, quand on offre un canif, un couteau, une paire de ciseaux ou quel que soit l'objet, du moment qu'il est coupant,on offre un sous noir pour conjurer le mauvais sort.
Ce sous noir, typique des moeurs
et je crois , partagé par plusieurs Amaracains a-t-il été retrouvé dans les goussets de Coffin? Celà serait une preuve concluante de la culpabilité de Coffin .

Anonyme a dit...

monsieur fortin ,
les gaspasiens sont-ils toutes des menteurs et des voleurs de canif .javais idée d,y allé cet été mais à vous lire jaime mieux rester ici danss le quartié
st-michel, cest plus safe.

Clément Fortin a dit...

Cabano fait partie de la région administrative du Bas-Saint-Laurent et de la municipalité régionale de comté de Témiscouata.

Clément Fortin a dit...

Au résidant de St-Michel,
Les Gaspésiens sont des gens accueillants et honnêtes. Je suis certain que aimeriez faire le tour de la Gaspésie. J'y suis né et j'y retourne plusieurs fois par année. La Gaspésie, c'est une drogue.

Anonyme a dit...

M.Fortin
Coffin est sorti du bois le 12 juin à ce qu'on dit ; c'est là qu'il a volé des objets dans le truck des chasseurs.
On a jamais déterminé la date où sont décédés les trois américains,
ils sont peut-être morts après cette date,personne ne peut contredire cà,sûrement pas le médecin légiste, alors pourquoi vous êtes certain que c'est Coffin ? après le 12 juin , il n'était plus dans les bois .Le premier corps ne fut retrouvé que le 15 juillet , cà donne plus qu'un mois pour que ce soit quelqu'un d'autre.

Anonyme a dit...

Me fortin
Estce vrai qu'on a jamais retrouvé la tête de l'un des chasseurs? Les ours ne mangent pas la tête des gens, juste la chair. On voyais tu sur le squelette si la tête avait été arrachée ou coupée?On dit aussi qu'il manquait une des bottes de cuir, les ours ne mangent pas de bottes .

Anonyme a dit...

Encore moi, M. Trahan de Trois-Rivières. La plupart des gens qui disent Coffin innocent ignorent la déposition de sa maîtresse et pire encore, le témoignage de cette dernière au procès. Questionnée par la Couronne, elle a coulé mais pas à peu près son homme. Le jury a bien vu que Coffin était un menteur.
Quand il est entré à Montréal au terme de son voyage de fossé en fossé, Coffin a confié à sa maîtresse Petrie que les Américains étaient seuls quand il les avait quittés. C'est seulement plus tard, quand il s'est vu dans la merde, qu'il a sorti son histoire de jeep et de deux autres Américains.

Anonyme a dit...

N Fortin

Je ne comprends pas qu'il y ait encore des gens qui croient à la culpabilité de Coffin ;
c'est comme la théorie qui dit
qu'Oswald était le , et même le seul meurtrier de J.F.Kennedy

Anonyme a dit...

Me Fortin et Michel Trahan.

Le canif montré sur votre site n'est pas un couteau suisse du tout. C'est un vulgaire canif de chez canadian tire .Les couteaux suisse n'ont pas de section en métal sur le manche .
Donc , comme cadeau de graduation de son oncle militaire en garnison en Asie , vous repasserez . On a pas de couteaux cheap comme cà en Gaspésie , on a des Victorianox, des vrais couteaux suisses.

Anonyme a dit...

À Michel Trahan,

C'est sûr qu'à Trois Rivières vous vous y connaissez avec les vrais poings (américains)
Avec les Hummer,le repaire des Hell Angels ,les vieilles usines décrépies , les nids de poules,
il y a de quoi à rêver d'être ailleurs pour jouer de la pompe à vélos.

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Vous avez hérité des orphelins de Stoddard. Amusez-vous bien!
Pierre de Matane

Clément Fortin a dit...

Anonyme,
Le couteau est une photo de la pièce à conviction qui a été déposée au dossier de la cour. On l'a décrit comme étant un couteau à usages multiples. C'était un cadeau de son cousin qui était en service militaire au Japon. Voyez le témoignage de la mère du jeune Lindsey à la page 160 de mon livre L'affaire Coffin: une supercherie?
Vous conviendrez avec moi que c'est un couteau de type suisse. À l'époque les Japonais copiaient tout ce qui se fabriquait en Occident.

Clément Fortin a dit...

Anonyme,
Vous semblez connaître les us et coutumes des ours. Vous aimeriez sans doute lire le témoignage du médecin légiste Roussel et celui du chimiste Péclet aux pages 225 et suivantes de mon livre L'affaire Coffin: une supercherie?

Anonyme a dit...

Pierre de Matane,
Vous souvenez vous de cette chanson de Pauline Julien ,
qui disait comme cà ''Parle moé pû de Matane, tu voué ben q'cà
me tanne''
Stoddard, c'était le bon vieux temps , des menteries, en veux-tu,
en v'là . Mais lui n'était pas avocat,il n'avait pas fait le serment d'office , alors que..
d'autres...

Anonyme a dit...

Me fortin,
J'ai lu et relu,maître, et laissez moi vous dire que les les témoignages des deux experts en médecine légale et en balistique cà ressemble aux témoignages qu'on entend aujourd'hui devant la Cour. Un des psy dit que l'accusé est sain d'esprit , l'autre psy, qu'il ne l'est pas et
un troisième psy expert indépendant qualifie
les deux autres psy de charlatans.

Clément Fortin a dit...

On ne peut pas comparer le témoignage du médecin légiste Roussel et celui du chimiste Péclet à ceux de psychiatres. Le rapport d'un médecin légiste ne pose pas de diagnostic sur la santé de l'accusé. Il explique comment la ou les victimes sont décédées. Il tente de préciser l'heure et le jour du décès, etc. Le chimiste, pour sa part, a fait des examens macroscopiques, microscopiques et spectrographiques des vêtements des victimes, etc. Tous ces témoignages, bien sûr, auraient pu être mis en contradiction avec ceux d’autres experts. Mais cela n’a pas été fait.

Anonyme a dit...

Comme un lecteur vous le dis Me Fortin, vous avez hérité des orphelins de Stoddard.
Celui qui s'en prend au monsieur Trahan de Trois-Rivières devrait, s'il était honnête, se donner la peine de lire le témoignage de la femme de Coffin. IL tomberait sur son cul. Sauf que Stoddard et ses disciples gobe-mouches ne répondent JAMAIS aux vrais questions.
Bonne continuation Me Fortin.
Lise Latreille

Anonyme a dit...

Coffin a été pendu sur des preuves circonstancielles pour le meurtre d'"un seul" des trois américains. Est-ce vrai et si oui pourquoi?

Les preuves circonstancielles ne sont plus acceptables aujourd'hui pour accuser quelqu'un de culpabilité.

Clément Fortin a dit...

Anonyme du 18 mars, 9:14,
Pourquoi affirmez-vous que: "Les preuves circonstancielles ne sont plus acceptables aujourd'hui pour accuser quelqu'un de culpabilité"?
Sur ce blogue et dans mon livre, j'expose assez clairement en quoi consiste une preuve circonstancielle.

Anonyme a dit...

Je suis étudiante en droit.
La preuve circonstantielle est non seulement admise, mais de nombreux juristes la considèrent supérieure (parce que plus dure à faire) à la preuve directe (qui n'est pas à l'abri de faux témoignages ou d'expertises erronées.
M. L.

Anonyme a dit...

Me Fortin :
Permettez-moi de répondre au visiteur anonyme qui soutient qu'on n'a jamais déterminé la date précise où sont morts les trois Américains, et qu'ils sont peut-être morts après la sortie du bois de Coffin. Ce visiteur a tout à fait raison. Mais il doit comprendre que Coffin n'a pas été condamné sur cet élément (vol des objets dans la camionnette des chasseurs) ni sur aucun autre des éléments présentés individuellement au jury de Percé, mais une batterie d'éléments qui, mis ensemble, constituent une preuve. Autrement dit, cet élément (vol des objets dans la camionnette des chasseurs)s'ajoute aux nombreux autres : multiples mensonges de Coffin à la police et à sa famille, contradictions entre sa déclaration statutaire et la déposition de Marion Petrie, témoignage en cour de cette dernière, etc. Cela dit, il saute aux yeux que ce visiteur visiblement de bonne foi ne connaît malheureusement rien de la doctrine légale de la possession récente.
M. L.

Anonyme a dit...

À Me Fortin et à M.M.L.
Un des commenteurs plus haut dans les textes partage mon avis :

Ce sont des événements(ragots?)
à vos dire ,dont L'INVESTIGATION
FUT INSUFFISANTE lors du procès et de la Commission et que des gens tentent maintenant d'approfondir. Il est donc bien évident que ceux-ci (les soi-disants ragots?) ne font pas partie des conclusions de la Commission Brossard.
Puisque ceux-ci n'ont pas été du tout divulgués à la Cour par les policiers du temps et qui ne se sont donc pas rendus à être étudiés par la Commission. Il est tout à fait normal que dans l'anormal choix du Commissisaire de faire enquêter par les mêmes enquêteurs sur leurs propres bévues, omissions,retenues d'informations cruciales à l'enquête, ces informations ne se retrouvent aucunement à être signifiées et étudiées .
LA COMMISSION DE POUVAIT SE DÉCLARER SUR DES INFORMATIONS IMPORTANTES DONT ELLE N'AVAIT JAMAIS ENTENDU PARLER , CES FAITS AYANT ÉTÉ RETENUS SECRETS PAR LES ENQUÊTEURS .


17 mars, 2009 09:55

Anonyme a dit...

Me Fortin
Comme vous le dites si bien dans votre texte d'entrée,LE RAPPORT BROSSARD NE SE VEUT PAS UN JUGEMENT MAIS DEMEURE UN RAPPORT.
Un rapport,c'est une photo, un instant capté dans le temps .
Ce n'est pas un jugement définitif , quiconque peut y voir ce qu'il veut dans cette photo ;
Chacun peut y retrouver soit la vérité toute crue , et l'autre y retrouver toutes les lacunes , les coins sombres, la mesquinerie ,
le dirigisme, le despotisme d'une Justice d'État triomphante et mensongère.

Clément Fortin a dit...

M.L., étudiante en droit,
Vous avez raison. Je crois aussi que la preuve circonstancielle est plus difficile à faire et partant à fabriquer. À la page 330 de mon docu-roman L’affaire Coffin : une supercherie, je donne l’exemple d’une erreur judiciaire survenue en France. C’est ce qu’on appelle l’affaire du vol du courrier de Lyon. Plusieurs témoins avaient cru reconnaître le voleur et le meurtrier. Quelques années plus tard, on s’est rendu compte de la méprise. On avait condamné son sosie. La preuve directe avait menti.

Clément Fortin a dit...

Aux anonymes du 17 mars 9 :55 et 13 :56,
Voici des extraits de leurs commentaires par ordre d’intervention :
« LA COMMISSION DE POUVAIT SE DÉCLARER SUR DES INFORMATIONS IMPORTANTES DONT ELLE N'AVAIT JAMAIS ENTENDU PARLER , CES FAITS AYANT ÉTÉ RETENUS SECRETS PAR LES ENQUÊTEURS. «
« Chacun peut y retrouver soit la vérité toute crue, et l'autre y retrouver toutes les lacunes, les coins sombres, la mesquinerie,
le dirigisme, le despotisme d'une Justice d'État triomphante et mensongère. »
Enfin, dites-nous quels sont « ces faits retenus secrets par les enquêteurs. » Et l’autre anonyme qui se perd dans un délire de mots. Qu’il nous dise ce qui justifie un tel langage.
Si vous n’êtes pas en mesure d’exposer des faits prouvables selon La loi sur la preuve, allez voir ailleurs. Personnellement, j’en ai ras le bol de vos âneries.

Anonyme a dit...

Me Fortin
Le sort des Templiers fut trituré par l'inquisition romaine durant sept années .Des bibliothèques complètes au Vatican , dans tous les comtés , toutes les villes de France et autres pays en sont pleines.On a torturé , emprisonné ,mutilé,supplicié,décapité,mis à mort de toutes les facons possibles des chevaliers dont la seule faute était de présenter une menace quelconque
au roi du temps pour en extirper de faux aveux .On fit de même avec de faux témoins et délateurs. Ce fut l'apothéose du mensonge éhonté.Le mensonge drapé du Pouvoir et de la Religion
Ce procès est remis en question dupuis le 13 ième siècle.
Duplessis fut notre Philippe le Bel .
Ce procès injuste de Coffin est loin d'être fini.

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Vous êtes tombé dans la talle des disciples de Stoddard, d’Hébert et Price. Je vous trouve bien bon de prendre le temps de leur répondre. Ils ne comprendront jamais rien.
Pierre Cantin

Anonyme a dit...

M. Fortin, il y a dans les défenseurs de Coffin des gens de mauvaise foi comme Stoddard et Hébert et il y a aussi des gens manifestement atteints de délire comme le gars des Templiers et de la Religion avec des majuscules.
Mais il y a aussi des gens de bonne foi mais qui ne connaissent rien au droit et à la Loi sur la preuve.
Jean-Luc Goulet

Anonyme a dit...

Aucun défenseur de Coffin ne répond au défi lancé par un intervenant pas bête du tout: "Descendez de vos jeeps et parlez-nous du témoignage de la maîtresse"

Clément Fortin a dit...

Monsieur Goulet,
Vous avez raison. C'est pour ces gens de bonne foi que j'ai rédigé mon docu-roman et que j'ai créé ce blogue. Il me fait toujours plaisir de répondre à leurs questions.

Anonyme a dit...

Ce monsieur Cantin a raison: les disciples de Stod et compagnie ne comprendront jamais rien.

Anonyme a dit...

À Pierre Cantin
Ce n'est absoluement pas que nous ne comprenons pas vos inepsies,
nous ne les acceptons pas et nous
les combattrons.

Anonyme a dit...

Me Fortin, on parle souvent de Stoddard, d'Hébert et de Price, mais il y a eu il y a une couple d'années un certain historien Alain qui a soutenu dans LE DEVOIR la thèse de de l'innocence de Coffin. Avez-vous idée de qui est cet historien et de ce qu'il est devenu ? A-t-il déjà communiqué avec vous? Est-il vraiment un historien?
Merci.
Pierre Tremblay, Chicoutimi

Anonyme a dit...

M.Fortin
Ici ce n'est pas le courrier de Lyon qu'on a perdu, c'est un message écrit par l'un des chaseurs dont la date prouve que l'un des chasseurs était toujours vivant après le 12 juin 53.
Pourtant plusieurs aides aux recherches l'ont vu et l'on lu ce papier . Rendu sur le bureau de la Police on ne le retrouve plus ,
on ne l'a jamais vu et on force le sergent Doyon à mentir pour sauver sa job.

Anonyme a dit...

Me Fortin,
Auriez-vous la gentillesse de m'expliquer pourquoi Coffin a été accusé et pendu pour le meurtre d'"UN" américain? Qu'en est-il des deux autres victimes?

Anonyme a dit...

It was written on Stoddard site in 2006, that there was a woman involved with Mr. Lindasy.Mr. Stoddard promised to give her name, and explain how she was involved, HE NEVER DID. I find it very hard to beleive one man could walk into the forest and murder 3 armed men. it was said mr. Lindesy was a drunk and wild man. The one Ash Inn, and the Baker Hotel was very wild places in those days, with a lot of drinking going on.

Anonyme a dit...

Me Fortin,

Pourquoi laissez vous certains
mal éduqués de vos bloggeurs
utiliser le terme péjoratif
de maîtresse, pour la conjointe
depuis bon nombre d'années et mère irréprochable du fils naturel de Wilbert Coffin ?
Ces gens n'ont aucune éducation.

Clément Fortin a dit...

About Lindsey being a drunk

Testifying before the Brossard Commission, Thomas Miller, who was Lindsey's guide in 1951 and 1952, said that Eugene Lindsey drank "a little" alcoholic liquor. I refer you to the Brossard Report at page 338, Vol. 2. Your are obviously surfing on Hébert's gossips as he wrote them in his book I Accuse the Assassins of Coffin, at page 121.
Strangely enough, Coffin's defenders make a proof of bad reputation to a victim.
Such a proof is only admitted before our courts of law when the reputation of the accused is at stake.

Anonyme a dit...

To the English speakig commenter,

Yes sir! and we're a small group here in the Gaspe cursing at Mr Stoddard not to have done so.
We're regularly working on a ouija
board to find the name .
But the problem is that we always
get damned drunk and one of us steal the goddamn cursor every now and then.

Clément Fortin a dit...

Pourquoi Coffin a-t-il été accusé d'un seul meurtre? J'ai déjà répondu à cette question sur ce blogue en citant les dispositions du Code criminel pertinentes. Si vous fouillez dans les 218 publications de ce blogue, vous trouverez cette réponse.
En bref, il n'a été accusé que d'un seul meurtre parce que le Code criminel, à l'époque, ne permettait pas d'accuser quelqu'un pour plus d'un meurtre à la fois.

Clément Fortin a dit...

LA NOTE MYSTÉRIEUSE
THE MYSTERIOUS NOTE

Je vous renvoie à ma publication, sur ce blogue, du 22.02.08.
Vous verrez même une photo de cette note.

Anonyme a dit...

Cher monsieur,
Vous dites : "ce n'est absoluement (sic) pas que nous ne comprenons pas vos inepsies (sic), nous ne les acceptons pas et nous les combattrons."
Vous combattrez quoi? Le témoignage de la maîtresse? Les mensonges éhontés de WC?

Anonyme a dit...

Plusieurs essaient de nous faire passer Coffin pour un saint, toujours prêt à donner sa chemise. Supposons qu'il n'a pas tué, ce qui m'étonnerait. Reste qu'il vole les pantalons d'un jeune homme dans le bois, vole leurs oeufs et leur sirop d'érable et pour finir se pousse avec leur pompe à gaz! Quel grand coeur!

Anonyme a dit...

Bravo Me Fortin. Il était temps que cessent les histoires de jeep et qu'on parle des "vraies questions", comme dit un commentateur : le témoignage de la concubine, la disparition de la carabine, les longues-vues du chasseur Claar, le canif, la pompe à essence. Un autre point important est le porte-monnaie de Coffin, tel que décrit par les nombreuses personnes qui lui ont servir à boire durant sa brosse entre Percé et Montréal, et qui était étrangement identique à celui jamais retrouvé du jeune Lindsey.
N.T.,, Gatineau

Anonyme a dit...

Quelqu'un a des nouvelles de Lew Stoddard? Est-il vraiment mort ou se cache-t-il comme Elvis?
Someone knows about Lew? Is he really dead or just he choosed to remain out of the spotlights,like Elvis?

Anonyme a dit...

Me Fortin
Quelle patience vous avez pour dialoguer avec un pareil tas d'abrutis. j'aurais jamais pensé qu'il en eut tant qui , en plus de savoir attacher les lacets de leurs souliers , pouvaient clavarder sur un ordi .
Où c'est qu'on est rendu?

Barnabé de st-Lin

Clément Fortin a dit...

Anonyme du 18 mars, 2009 20:37
Marion Petrie: maîtresse ou common law wife?
Dans certains pays de common law, soit ceux qui ont hérité du droit coutumier anglais, deux personnes peuvent acquérir le statut de mari et femme sans passer par les formalités du mariage, en cohabitant au vu et au su de tout le monde. Le Code civil du Québec ne reconnaît pas cette forme de mariage. Coffin et Petrie vivaient en union libre, dirions-nous aujourd'hui.
Il y a cinquante ans, vous aviez le choix des mots : maîtresse ou concubine. Aujourd’hui, on dirait plutôt « conjoint de fait ».
Je vous invite à lire le témoignage de Marion Petrie aux pages 286 et suivantes de mon livre. Elle a été interrogée et contre interrogée selon les règles de l’art.

Anonyme a dit...

LE PORTEFEUILLE DU JEUNE LINDSEY
Félicitations au lecteur de Gatineau qui aborde la question du portefeuille du jeune Lindsey. Jacques Hébert n'a jamais parlé de ça. Ni l'imbuvable ami Stoddard. Il s'agit pourtant d'un élément marquant de la preuve. Il a été admis au procès de Percé que Richard Lindsey était entré en brousse avec le "large portefeuille brun pâle flambant neuf" qu'on lui avait donné pour sa graduation. Comme l'explique Me Fortin dans son livre, la description de ce portefeuille qui n'a jamais été retrouvé correspond à celle donnée par plusieurs personnes que Coffin a rencontrées sur sa route vers Montréal, et qui ont témoigné au procès.
Pour reprendre le lecteur Trahan : "Descendez de vos jeeps, défenseurs de Coffin, et dites-nous ce que vous pensez du portefeuille de Richard Lindsey."
M. L., étudiante en droit

Clément Fortin a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit...

N’oubliez pas tous les effets ayant appartenu aux trois chasseurs américains retrouvés à l’appartement de Marion Petrie: une douzaine d’œufs, une bouteille de sirop Old Tyme, la valise du jeune Claar, etc. Il y avait dans cette valise, entre autres choses, un blue-jean ayant appartenu à Frederik Claar qui faisait quarante-deux pouces de tour de taille, les jumelles que Clarance Claar avait prêtées à son fils Frederik, il y avait le couteau à multiples fonctions, des serviettes, la pompe à essence, etc.
Paul C., Mtl

19 mars, 2009 09:47

Anonyme a dit...

Jumelles, portefeuille, canif, pompe à gaz : on attend de vos nouvelles, défenseurs de Coffin.

Anonyme a dit...

Ce qui a coulé Coffin, c'est sa carabine et sa concubine.
Henri, Laval