POURQUOI LES AVOCATS DE COFFIN N'ONT PAS PRÉSENTÉ DE DÉFENSE
EXTRAIT DU RAPPORT BROSSARD
PARTIE IV
LA PREUVE DÉLAISSÉE, IGNORÉE OU.. ABSENTE
Chapitre 2
POURQUOI LA DÉFENSE S’EST TUE
Me FRANÇOIS DE B. GRAVEL, autre défenseur de Wilbert Coffin, fut lui aussi longuement interrogé devant cette Commission. Son témoignage qui dura plusieurs jours ne fut ni le plus clair, ni le plus serein, ni le plus persuasif, ni le plus satisfaisant des témoignages reçus par cette Commission ; il en fut même, à maintes reprises, le plus décevant surtout lorsqu’il porta sur des faits qui touchaient directement ou indirectement aux allégations contenues dans l’affidavit de son client Coffin, aux circonstances qui entourèrent l’obtention de la preuve documentaire dont le Ministère de la Justice fut saisi et sur les renseignements qu’il aurait pu communiquer lui-même à Hébert pour la préparation de son premier ouvrage. Sur tous ces points, son témoignage fut malheureusement rempli d’explications boiteuses, de tergiversations, d’hésitations, de prétendues nécessités de référer à son dossier et à ses « offices mémos », de faux-fuyants, de tangentes en direction de faits ne relevant nullement des questions qui lui étaient posées et, malheureusement aussi, de contradictions. La partie de son témoignage afférente à la décision qui fut prise de ne pas faire entendre Coffin ou des témoins en sa faveur ne fut pas elle-même exempte de « ces faiblesses2. Plus particulièrement :
Sont plus que boiteuses ses explications quant à son affirmation qu’était vraie la déclaration de Coffin « I twas my personal desire to testify for my own defence » ; ce n’est qu’après beaucoup d’hésitation qu’il consent à admettre ne pas croire que Coffin « aurait souvent voulu intervenir pour confondre un témoin qui entraînait le jury sur une fausse piste» ni savoir que Coffin aurait supplié son avocat de le laisser parler.
Sur des questions plus que suggestives de M. Hébert, Me Gravel déclare qu’à plusieurs reprises Coffin lui aurait manifesté le désir de témoigner au procès ; mais il affaiblit la force de l’affirmation précédente en déclarant que dans ses entrevues avec sont client, au sous-sol du Palais de Justice à Percé (pendant le procès) « on he discutait pas du tout d’une possibilité de témoigner, mais on discutait des témoignages rendus».
Après avoir déclaré que Wilbert Coffin lui a demandé de témoigner, à la question qui lui fut posée pour savoir s’il en avait discuté avec son collègue, Me Maher, il répond : « Il y a eu plusieurs discussions entre Wilbert Coffin et moi-même et après, M. Maher et moi-même, seuls, ou M. Maher, Louis Doiron et moi-même».
Il admet, à regret, qu’il a pris connaissance des procédures de l’enquête préliminaire ; (en fait, la preuve démontre qu’il s’en était fait venir des copies peu de temps après avoir produit sa comparution en septembre 1953, plusieurs mois avant le procès).
Il se serait écoulé à peine vingt-quatre heures entre le moment où la Couronne a fini sa preuve et celui où Me Maher a fait sa déclaration « the defence rests ».
Me Gravel fait de la haute voltige pour tenter de faire retomber sur Me Maner seul la responsabilité de la décision de ne pas faire de défense, et ce, en faisant des distinctions subtiles entre le mandat qu’avait Me Maher de conduire l’enquête et de son mandat exclusif à lui de ne s’occuper que des questions de droit, en laissant entendre qu’il n’était pas au courant des témoins qu’il y aurait possibilité de faire entendre. (La preuve a révélé le contraire en ce qui a trait aux témoins relatifs à la jeep Arnold, à la prétendue jeep Lorne Patterson, et en ce qui a t rait aux membres de la famille de Wilbert Coffin ; elle a révélé aussi que Me Gravel a contre-interrogé un certain nombre de témoins de la Couronne).
Me Gravel laisse entendre qu’il avait été avisé par Me Maloney de faire entendre Coffin comme témoin, alors que nous savons par le témoignage de Me Maloney que ses conseils sur ce point ne furent que conditionnels et sous toute réserve.
Enfin, Me Gravel admet que lorsque Me Maher déclara « the defence rests », il n’a fait aucune déclaration et s’est contenté de se taire.
Fut plus particulièrement caractéristique de l’attitude de Me Gravel devant cette Commission la réponse suivante qu’il fit à une question que lui posa le Président du Tribunal pour savoir s’il se rappelait avoir entendu son père lui dire, au vestiaire du Palais de Justice de Québec, en lui montrant le volume de M. Hébert : « voilà ton livre » : « Avant le début de cette enquête, M. le président, jamais, au meilleur de mon souvenir. Je serais très surpris. Permettez-moi de réitérer : Sûrement non ». (Or, nous savons aujourd’hui par la preuve subséquente que cette remarque de Me Gravel, père, fut véritablement faite à son fils.)
Sont également caractéristiques de l’attitude ambiguë de Me Gravel d’une part ses déclarations que la défense avait déjà tous les éléments nécessaires pour présenter une défense « positive» ( ?) et que les éléments de cette défense « positive » résultaient exclusivement des conversations qu’il avait eues avec son client et nullement de témoignages de l’extérieur, et d’autre part sa déclaration subséquente que, lorsqu’il déclara (devant la Commission) que la défense était prête (à faire entendre des témoins), il n’avait pas dit que Coffin était prêt à témoigner et que la défense reposerait surtout sur le témoignage éventuel de Coffin.
Me Gravel s’est réfugié derrière le secret professionnel pour refuser de mentionner les noms des témoins sur lesquels il pouvait compter et dont des listes auraient été dressées ; puis, il finit par donner des renseignements qui tendent à établir qu’il était parfaitement au courant des témoins auxquels Me Maher songeait relativement à l’affaire de la jeep Arnold.
C’est avec beaucoup de réticences et d’hésitations que Me Gravel admet qu’il avait pris connaissance du dossier de l’enquête préliminaire; prié par Me Noël Dorion de dire s’il a vérifié si l’affidavit de Coffin (d’octobre 1955) était conforme à sa déclaration « statutaire » d’août 1953, il refuse de répondre directement à la question et se réfugie derrière Me Maloney dont il dit qu’il a eu tout le dossier complet en sa possession.
Comment, dans les circonstances, accorder beaucoup de force à toute cette partie du témoignage de Me Gravel et tout simplement à cette partie de son témoignage qui se réfère à la question de la décision de ne pas faire entendre Coffin ?
Après s’être réfugié une fois de plus derrière le secret professionnel pour refuser de répondre à des questions portant sur la décision qui aurait été prise par lui et ses collègues de ne pas faire entendre Coffin, mais à la suite de la décision du Président de la Commission de rejeter l’objection formulée par Me Gravel pour le motif que Me Maher et lui-même avaient été relevés de leur secret sur ce point particulier par leur client par suite de l’affirmation contenue au paragraphe 3 de l’affidavit de Coffin à l’effet qu’on ne le laissa pas témoigner bien qu’il eût désiré le faire, Me Gravel donne les renseignements suivants :
Il savait depuis plusieurs jours que Me Maher dirait : « the defence rests ».
S’il n’a pas protesté, c’est parce qu’il croyait, comme il le croit encore, que les procureurs de la défense doivent être unanimes devant les jurés.
Il n’y a jamais eu de décision unanime prise entre lui et Me Maher et Me Doiron.
Le matin du jour où la déclaration fut faite, il savait qu’elle serait faite lorsqu’il s’est rendu à la Cour et il en connaissait les conséquences.
Il se ravise et déclare qu’il croit que c’est le matin même que Me Maher lui a dit ce qu’il dirait.
Il admet que deux jours avant que la Couronne ne termine sa preuve, Me Doiron avait été choisi pour plaider en français (et l’on sait qu’à ce moment Me Doiron savait qu’il parlerait après les procureurs de la Couronne).
Il admet qu’entre le verdict et la sentence, Coffin n’a rien dit et n’a pas répondu à la question du greffier : « Have you something to say before sentence is passed upon you ? »
Il ignore si Me Maher ou Me Doiron ont averti Coffin qu’aucune défense ne serait faite.
Il prétend que lui-même n’en a jamais averti Coffin.
Si l’on tient compte du fait que Me Gravel connaissait, comme Me Maher, la déclaration de Coffin du 6 août 1953, le droit qu’aurait eu la Couronne de produire cette déclaration et de contre-interroger Coffin advenant le cas où il témoignerait, du fait que Me Maher était d’opinion (avec raisons comme nous le verrons plus tard) que cette déclaration contenait des déclarations de Coffin dangereuses pou lui, du fait que Me Maher et Me Gravel logèrent pendant toute la durée du procès dans la même cabine et s’y rencontrèrent tous les jours, de la collaboration et de la coopération que doivent nécessairement s’accorder un avocat et son conseil et qui, aux dires de Me Maher ont été accordées, de la gravité des conséquences de la décision qui fut prise, il est inconcevable que cette décision n’ait pas été discutée, comme l’affirment catégoriquement Me Maher et Me Doiron, entre les trois procureurs de la défense, et que Me Gravel n’y ait pas acquiescé en fin de compte, même si, à l’origine, il avait pu entretenir, comme Me Maher, une opinion contraire. (Fin de ce chapitre)
VOS COMMENTAIRES…
50 commentaires:
Gravel is skating.
B. Harris
On thin ice.
S. Simon
Me Gravel, comme son client Coffin, cachait quelque chose. Dans toutes choses, deux menteurs ne font toujours que rendre le mensonge plus gros.
C'est Maher qui devrait être réhabilité. On ne sait pas trop quel rôle Gravel a joué dans cette affaire.
Paul Bilodeau
Gravel avait un côté très hautain. Je l'ai toujours soupçonné d'avoir étiré et médiatisé l'affaire Coffin pour se faire connaître.
En passant. quelqu'un a des nouvelles de Lew? Le bruit court qu'il fermerait son blogue.
Good news. Lew should close his blog. He's doing more harm than good to the Coffin family. That's the smartest thing he can do.
Nick Viola
Me Fortin,
À propos, quelqu'un a-t-il écouté sa dernière émission radiophonique du 4 déc dernier, un interview à la radio FM 88.8 St-John N.B.avec Tom Young ?
Des commentaires s.v.p.
Je n'ai pas écouté. Pourquoi écouterais-je quelqu'un qui n'a rien à dire ?
France Bélisle, Montréal
Ça doit être très dur pour une famille de croire qu'un de ses membres a tué. Pas surprenant que les Coffin aient prêté une oreille attentive à celui qui les laissait sous l'impression qu'il savait des choses pouvant innocenter Wilbert. Stoddard a bâti un mirage.
Pourquoi tous ces commentaires négatifs à propos de Lew? Attendez qu'il sorte le témoignage inédit de Mimi Wilson. Attendez son interview avec la cousine Claar. Attendez qu'il vous exhibe la photo de la baïonnette déterrée près du camp 24. Et la photo de la jeep trouvée dans un ravin. Attendez le document suggérant que Maher et Duplessis allaient à la truite saumonée ensemble. Vous ne rirez plus.
Vous me faites rire avec de pareilles sornettes .
Même Lew Stoddard n'oserait éditer de pareilles idioties et pourtant il ne recule pas devant grand chose pour berner les connards.
Stoddard le détective en mal de publicité,
paraîtrait qu'il a aussi trouvé la tête manquante du père Lindsay et le clips en or massif qui pincait son magot de milliers de dollars américains dans une bouteille de bière d'épinette .
C'est un blogue consacré à l'affaire Coffin. Il ne faudrait pas parler de Stoddard. En plus d'être une perte de temps, ce n'est pas gentil et ce n'est pas des bonne manières.
Bill Chicoine
Bill Chicoine a raison. Mais avouons que ce n'est pas facile de ne pas parler de Stoddard, comme ce n'est pas facile de ne pas parler de Jacques Hébert, du cinéaste Jean-C. Labrecque, du "philosophe" Pascal Alain, etc. Plusieurs personnes de bonne foi les ont suivis, les ont crus. Et c'est comme ça qu'est née et que s'est développée l'affaire Coffin.
Phil Lafrance
To Nick Viola:
Agree with you 100%! Stoddard has 'muddied the waters' in his attempt to be the 'head honcho' of this case. He has not done the Coffin family any favors.
Eva May
Je vous ferai remarquer que le blogue de Mr. Stoddard digresse de facon coutumière le blogue de Me Fortin et s'attaque même à la compétence de Me Fortin en personne . Nous n'accepterons aucune remontrence dans le fait de critiquer Stoddard et ses fumisteries
Me Fortin,et ce cher Bill,
On reconnait bien dans vos propos les merveilleuses traces de la gentilhommerie de cette vieille France . ' Mais de grâces ,tirez les premiers , messieurs les Anglais '! On ne jette plus son gantelet au sol devant l'Anglais ,
on lui colle entre les deux yeux ;
toujours avec galanterie , s'entend .
Me Fortin,
M.Alton Price,étant depuis peu,un allié intéressant à votre blogue ,
serait-il possible qu'il nous éclaire sur certains passages de son livre 'Tromper le jury'; particulièrement celui où il traite de la découverte des corps des deux jeunes chasseurs, de leurs vêtements curieusement enlevés après leur mort, disposés méticuleusement près d'eux et dont certains furent retrouvés cachés dans un tronc d'arbre creux comme si quelqu'un voulait venir les chercher par la suite .
Au dernier anonyme,
Je viens de transmettre votre demande à Alton.
Me Fortin,
Je suis persuadé que le meurtre des trois chasseurs américains origine d'une histoire de gros sous qui a mal tourné .
Pour résoudre ce meurtre il faudrait créer une fondation disposant de fonds importants, alléchants, pour inciter ces vieilles personnes, contemporaines de la perpétration du délit à révéler de facon discrète à un enquêteur intègre
certains renseignements pertinents
menant à l'identification et si possible à la condamnation des vrais coupables .
L'organisme 'Enfants soleil' offre un service similaire
et obtient des résultats.
Tout a été essayé pour délier ces vieilles langues , mais jamais on ne leur a offert de l'argent, beaucoup d'argent et l'anonymat protégé. À cet âge , un petit
$ 100,000 est parfois bienvenu .
Ne vous en faites pas pour moi. Cela ne me dérange pas de me faire traiter d'idiot, d'incompétent et de bien d'autres choses. Vous pouvez constater que je ne réponds pas à ces insultes parce que je ne m'en prends qu’aux idées d’une personne. Encore, faut-il qu’elle en ait.
À l'anonyme de 14 h 15
Je vois que vous avez un beau sujet de roman. Je dis bien "roman" et non "docu-roman".
Me Fortin,
En quoi ma proposition de création d'un fonds visant à catalyser la délation vous semble -t-elle relever du roman?
Que reste-t-il d'autre comme incitatif au but poursuivi ?
Cinquante années de doutes , une Commission Brossard ,une ressurgeance inintérompue du sujet dans l'opinion publique ,
une remise en valeur de notre système de justice et de ceux qui y occupent les plus hautes fonctions , n'ont pas résolu l'énigme .
D'accord cà n'a rien de noble , la délation , mais quand il ne reste que celà ???
À l'amateur de ragots de 15:02,
Offrez-moi 100 000$ et je vous dirai qui a tué les chasseurs : Coffin.
Tous les grands avocats ,les grands procureurs,les grands juges,les grands policiers qui ont contribué à l'enquête sur Coffin se sont vus récompensés
par des postes encore plus élevés.
Coffin s'est ramassé au bout d'une corde .Ses comparses du temps se la coule douce en regardant la mer , à Gaspé et ailleurs, pour oublier.
À l'anonyme de 17 h 13,
Sur quoi vous basez-vous pour faire cette affirmation? L’avocat Maher a fini sa carrière modestement. L’avocat Gravel a mis fin abruptement à sa carrière. L’avocat Miquelon est devenu juge. C’est le parcours habituel d’un procureur de la Couronne qui a bien réussi. On n’allait pas suspendre le cours des choses parce qu’on avait condamné Wilbert Coffin. Bien sûr, ce fut une erreur de le pendre. Quels sont ces comparses dont vous parlez?
Bien répondu à cet hurluberlu, Me Fortin.
L'anonyme de 16 h a raison. Offrez de l'argent à n'importe qui et vous entendrez une déclaration à l'emporte-pièce. Vous n'avez même pas besoin d'offrir d'argent, car il s'en trouve encore beaucoup prêt à dire n'importe quoi pour se rendre intéressant. C’est le sorcier du village qui possède une information que lui seul connaît. Il éprouve ainsi un sentiment de supériorité
À l'anonyme de 15 h 02
Vos propos me surprennent. Avez-vous lu mon livre et toute la documentation que je publie sur ce blogue depuis un peu plus de deux ans? Dites-moi aussi qui manipule encore cette opinion publique après toutes ces années.
Ici 15:02 Me Fortin. Je pense que vous avez pas compris ma blague. J,ai voulu dire ma conviction que Coffin est coupable. j'ai voulu me moquer du ragoteur avec son $100000
15:02, Montréal
Désolé 15 h 02!
Me Fortin,
J'ai lu votre livre et d'autres aussi sur le même sujet,Wilbert Coffin.
Je m'intéresse à votre blogue depuis son tout début,et je me passionnais déjà une année plus tôt à la lecture du blogue de Lew Stoddard;
je suis de Gaspé voyez vous et cet intrigue me fascine et me hante depuis une cinquantaine d'années, comme plusieurs d'ailleurs.
Vous m'interrogez sur qui manipule encore l'opinion publique après toutes ces années .
Vous même en faites votre pain et votre beurre, Stoddard de même .
Alors ne faites pas le Pharisien tout surpris ,de l'intérêt d'un de ceux qui cherchent une solution pour résoudre cet énigme d'une manière ou d'une autre ,quand tous vos livres , blogues, procès et Commission d'enquête ont failli dans leur but fondamental ,dénoncer tous les vrais coupables,Coffin n'étant qu'un scapegoat .
Me Fortin,
Votre message de 17.37 me décoit énormément. C'est du déjà vu,déjà entendu de la pire facture .
Pour un homme de loi d'aujourd'hui comme de toujours,
vous savez mieux que quiconque que les enquêteurs monnayent grassement l'obtention d'information auprès de délateurs surtout quand il n'y a pas trop de témoins coopérants; il y en a même eu un dans l'affaire Coffin,
celui à qui Bill Baker a cloué le bec dans son bar . Les policiers ont même payé et offert des avantages à un codétenu ou deux qui étaient avec Coffin en prison à Québec et à Bordeaux pour qu'ils viennent témoigner malicieusement lors du procès .
Offrir de l'argent contre de l'info n'a jamais fait rougir aucun policier; bien entendu il faut un cerveau pour séparer le blé de l'ivraie ,ce que certains anonymes n'ont pas .
On insinue toujours qu’il se trouve à Gaspé des gens qui pourraient révéler des faits importants pouvant innocenter Coffin. Mais on n’expose jamais de faits réels. Si cela est vrai, il y a des Gaspésiens qui ont failli à leur tâche de citoyen et ils doivent porter l’odieux de la condamnation de Coffin.
Je vous rappelle que le but de ce blogue est de faire connaître les faits soumis devant les tribunaux et devant la Commission Brossard. Jusque-là, ces faits avaient été habilement occultés par Jacques Hébert, pour ne nommer que celui-là. Je crois avoir atteint cet objectif. Il n’est pas de ma compétence de me lancer dans une enquête policière. Il appartient maintenant au ministère de la Justice, à Ottawa, d’agir. C’est pour cette raison que je presse les politiciens d’accomplir leurs promesses au plus tôt en exigeant des responsables du dossier à prendre une décision dans les plus brefs délais.
Si vous croyez vraiment à vos propos, vous devriez au plus tôt faire tout ce qu’il faut pour les mettre en œuvre.
Me Fortin,
Je vous trouve bien bon de prendre le temps de répondre à ces ragoteurs qui vous insultent. Laissez-les tomber. De toute façon ils ne comprendront jamais rien.
Gille Leclerc
Me Fortin,
Je crois que vous n'avez pas très bien compris le sens de mes textes.Je ne conteste pas le sort réservé à Wilbert Coffin qui n'aurait été qu'un simple partenaire dans le complot de plusieurs visant à exécuter ce triple meurtre . Wilbert Coffin n'a tué personne , il a volé , il s'est fait prendre avec ces biens en sa possession ,il a menti sur un tas de chose parce qu'il protégeait d'autres parties qui lui assuraient un verdict d'acquittement , faute de preuve suffisantes .
La justice n'a pas produit d'autres suspects , elle n'en a pas cherché ,elle n'en avait pas besoin ,Coffin faisait leur affaire; il a été jugé et pendu ,et il n'a jamais parlé pour dénoncer quiconque .
Le complot ne s'est pas monté tout seul,d'autres gens ont planifié,organisé ,financé l'expédition , engagé des tueurs ,caché des gens et leur ont permis de quitter le territoire pour un certain temps .
C'est de ceux là que je parle , de ceux là dont je veux que les vieilles gens du temps se rappellent les agissements , avant pendant et après les meurtres .
Ces comploteurs et leurs agissements sont connus de certaines gens , mais la peur , même après cinquante années , est toujours présente et menacante .
Les comploteurs connaissent ceux qui peuvent les dénoncer, les connaissent très bien , Gaspé dans les années 50 n'était pas Montréal ni Québec ni même Matane.
C'était un gros village en plein effervescence à cause de la découverte de minerai , le cuivre ,tous voulaient des claims ,les acheteurs des grandes compagnies minières envahissaient les bars et les buvettes pour faire des deals.C'était un peu le Klondike et la fièvre du cuivre .
Offrez de gros montants et assurez
l'anonymat et la protection ,
cà vous sauvera bien des frais faramineux pour de présentes enquêtes et de futur réouverture de procès.
À Gilles Leclerc,
Parce que vous avez tout compris vous monsieur Leclerc. Vous vous rassasiez de peu. Votre sens de la Justice est assez étroit .
Vous ne devez pas être de ceux qui demande une enquête publique sur la construction ,sur l'autorité des marchés , sur la gestion de la Caisse de dépôts .
Du moment qu'ils ont coffré un petit fraudeur , tout va bien pour vous
C'est pareil avec Coffin , ce n'est que la fine pointe de l'iceberg , vous n'avez pas entrevu la masse immergée.
Mais cà , cà vous dépasse et vous n'en voulez rien savoir .
Vous manquez de curiosité intellectuelle. Tant pis.
Me fortin,
Sur quel sujet portera la suite de votre blogue ?
Me Fortin
Une artiste sculpteur de Gaspé est à compléter une statue de cuivre roux à l'effigie de Coffin.
Cette statue sera érigée devant le Palais de Justice .
Elle s'inquiète pour la véracité de l'image projetée , oh! un simple détail direz vous , mais encore? Doit-on y voir une seule ou trois encoches sur le manche de sa carabine ?
Le gars de 20 h 50 qui m'apostrophe parle de la pointe de l'iceberg, etc. C'est un langage de ragoteur.
Gilles Leclerc
À Gilles Lelerc,
Puisque c'est le seul mot que vous connaissiez et que vous le répétez ad nauseam ,
je vous pardonne ,mais la chaleur dégagée par votre intellect ne fera sûrement pas fondre les icebergs ; du choc des idées naît la lumière monsieur Leclerc, et c'est ce que nous cherchons tous .
Cet anonyme-là, Me Fortin, qui vous emmerde avec ses histoires de complot, de complicité, etc. n'est pas seulement un ragoteur mais aussi un radoteux. Je lui pardonne. C'est le temps des Fêtes après tout.
Gilles Leclerc
À l'anonyme du 12 décembre 21:09
Il y a encore des choses à venir sur mon blogue. Je vous dis tout de suite qu’il n’y aura rien de percutant. Je ne vous annoncerai pas le ou les noms des assassins des trois chasseurs américains. Cependant, je vous présenterai un billet sur Maurice Duplessis à l’occasion du 50e anniversaire de son décès. Pourquoi a-t-il refusé à Wilbert Coffin et Marion Petrie de se marier? Je vous présenterai aussi les délibérations du comité de la Chambre des Communes sur la Justice et les droits de la personne au sujet de l’affaire Coffin et le 4e rapport de ce comité.
Je commenterai le rapport du ministère de la Justice du Canada aussitôt qu’il sera rendu public de même que celui d’Aidwyc. Il y a encore beaucoup de choses à venir sur mon blogue.
À Gilles Leclerc
Vous avez 100% raison , je radote parfois , alors on se pardonne et comme c'est le temps des Fêtes ,
on oublie tout et on recommencera
après les Rois .
Me Fortin,
Supposons que tout ce que vous savez n'est pas seulement faux, mais qu'il s'agit de mensonges soigneusement rédigés. Supposons que votre esprit est remplit de fausses croyances - sur vous même, sur l'histoire, sur le monde qui vous entoure - implantées là par des forces puissantes, de façon à vous leurrer dans la complaisance. Votre liberté est par conséquent une illusion. Vous êtes en fait un pion dans ce complot, et votre rôle est celui d'un crédule qui doit prendre son rang, si vous faites parti des chanceux."
Charles Paul Freund, auteur et chroniqueur, dans un article intitulé If History Is a Lie: America's Resort to Conspiracy Thinking, paru dans le Washington Post le 19 janvier 1992
Ce radoteux qui parle comme l'historien Alain a l'air d'être dans le secret des dieux. Alors, qu'il donne des noms, qu'il rapporte des faits précis, des conversations en bonne et due forme, bref qu'il produise d'autres choses que ses divagations.
Aurais-je effleuré une corde sensible , quidam anonyme ?
Moi aussi, je crois la thèse du cuivre, des bars et des buvettes. Coffin a volé, mais c'est pas lui, le tueur. C'est pour couvrir quelqu'un qu'il s'est tu. D'après moi, c'est sa mère qui a fait le coup.
Anonyme 13 décembre 23:19
Je ne suis pas sûr que cet anonyme soit sur le bon blogue. Il y a des blogues qui se spécialisent dans ce genre de cas.
Gilles Leclerc
À Gilles Leclerc,
Mais d'où vous les connaissez ces blogues bizarres, vous les fréquentez ?
Me Fortin,
Quelqu'un parlait de l'historien Alain, l'autre jour. N'est-il pas sensé nous arriver avec un documentaire choc sur l'affaire Coffin? Cet homme a déjà écrit (dans Le Devoir) que Coffin avait été exécuté sur un cumul de preuves circonstancielles.
Bref, avez-vous des nouvelles de ce grand juriste?
Ti-Jean
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