LE JUGE PAUL BRETON ET LE TÉMOIN EXPERT L'HISTORIEN PASCAL ALAIN
LE COMITÉ DE DIRECTION DE LA CAPITALE NATIONALE
De gauche à droite
Denis Angers, directeur de la promotion et des communications
Nathalie Prud'homme, directrice de l'aménagement et de l'architecture
Jacques Langlois, président et directeur général
Joane D'Auteuil, secrétaire du Comité de direction
A MOCK COURT OVERTURNS OUR COURT DECISIONS AND THE FINDINGS OF THE BROSSARD COMMISSION IN THE COFFIN AFFAIR
LA COMMISSION DE LA CAPITALE NATIONALE COMMANDITE LA RÉVISION DE LA DÉCISION DE NOS TRIBUNAUX ET DES CONCLUSIONS D'UNE COMMISSION ROYALE D'ENQUÊTE
ÉTANT DONNÉ L'INTÉRÊT MANIFESTÉ PAR PLUSIEURS COMMENTATEURS SUR CE BLOGUE, J'AI CRU OPPORTUN DE LES INFORMER DE LA DÉCISION QUI A ÉTÉ RENDUE PAR LE TRIBUNAL DE L'HISTOIRE LE 21 SEPTEMBRE 2009. VOICI LE PROGRAMME:
21 septembre 2009 à 19 h 30
L’affaire Coffin
Accusé du meurtre de trois Américains en 1953, Wilbert Coffin est reconnu coupable puis pendu en 1956. Mais Coffin a-t-il vraiment eu droit à un procès juste et équitable?
Témoin expert : Pascal Alain, historien.
Résultat de la procédure d’appel
À la suite de la représentation, les spectateurs étaient invités à se prononcer par la voie de notre site Internet. Coffin a-t-il vraiment eu droit à un procès juste et équitable?
Voici le verdict final :
Oui 10 votes (5%)
Non 172 votes (95%)
182 votes ont été compilés
PLUSIEURS COMMENTATEURS SE DEMANDENT ENCORE SI TOUS LES FAITS PROUVÉS DEVANT NOS TRIBUNAUX ET DEVANT LA COMMISSION ROYALE D'ENQUÊTE (COMMISSION BROSSARD)ONT ÉTÉ SOUMIS AU JURY DE CE TRIBUNAL DE L'HISTOIRE.
LEUR A-T-ON PRÉSENTÉ LA PIÈCE P-22, SOIT LA DÉCLARATION STATUTAIRE QUE COFFIN A FAITE LE 6 AOÛT 1953, LE STATEMENT QUE SA CONCUBINE A FAIT LE MÊME JOUR, LE TÉMOIGNAGE DE LA MÈRE DE COFFIN DEVANT LA COMMISSION BROSSARD, ETC.?
QUI A SUPERVISÉ CETTE ACTIVITÉ? Y AVAIT-IL AU MOINS UN JURISTE POUR LES GUIDER?
RÉAGISSEZ!
A MOCK COURT OVERTURNS THE DECISIONS OF OUR COURTS AND THE FINDINGS OF A ROYAL COMMISSION OF ENQUIRY IN THE COFFIN AFFAIR
Here is a summary of the issues raised by this posting. La Commission de la capitale nationale (National Capital Commission) sponsored, through a mock court, called Le Tribunal de l’Histoire, the revision of the decisions rendered by a jury of the Court of Queen’s Bench, the Court of Appeal of Québec, the Supreme Court of Canada and the findings of the Brossard Royal Commission of Enquiry in the Coffin affair. Several commentators wonder if the relevant exhibits were submittted to that jury, namely:
Wilbert Coffin’s Statutory Declaration dated August 6th 1953, his mistress Marion Petrie’s Statement bearing the same date, the testimony of Coffin’s mother before the Royal Commission of Enquiry into the Coffin affair (Brossard Commission), etc.
Let your comments be known.
Bravo!
RépondreEffacerVous frappez dans le mille. Il y a des limites à faire rire de nous à même nos impôts. Charest devrait dégraisser cette fonction publique avant d'augmenter les impôts. Il va falloir une révolution ici aussi. On ne se laissera pas écoeurer encore bien longtemps.
Pierre Tremblay
Avis au mnistre Sam Hamad, responsable de la Commission de la capitale nationale. Nous sommes prêts à faire une révolution arabe si vous ne faites pas le ménage dans cette fourrière à patronage. Yvon Deschamps dirait: "Quossa donne la Commission nationale?" Abolissez-là et vous ferez de grosses économies.
RépondreEffacerPierre Tremblay qui ne dérage pas
Je suis d'accord avec vous monsieur Tremblay.
RépondreEffacerCette affaire-là est loin d'être terminée. J'entends frapper, comme dirait Michel Pagliaro. La Commission de la (peine) Capitale doit s'amender. Elle s'est laissée berner par un ignorant du nom de Pascal Alain. Avec nos taxes!
RépondreEffacerJ.-G. Parent
Une belle saloperie! Je ne savais pas que ce tribunal existait. Ca doit être frustrant pour vous qui avez mis beaucoup d'efforts à faire connaître les faits de l'affaire Coffin. Il faut demander qu'on reprenne ce procès en utilisant les vrais faits.
RépondreEffacerBen Girard
Moi non plus je ne connaissais pas ce Tribunal de l'Histoire. Je suis allé voir sur le site de la Commission de la Capitale nationale. Il y a beaucoup de monde là. Voulez-vous bien me dire ce qui font là. Charest et Bachand auraient eu une bonne occasion de couper les dépenses plutôt que d'augmenter nos taxes pour faire vivre ces fonctionnaires inutiles et même nuisibles.
RépondreEffacerMoi aussi je suis enragé d'apprendre ca.
Claude Picher
Ce Tribunal de l'Histoire a fait comme Labrèque avec son film sur Coffin. Labrèque était conseillé par Hébert et le Tribunal était conseillé par un disciple de Hébert, Pascal Alain. Dans l'un et l'autre cas avec les subventions des gouvernements. C'est révoltant de désinformer le publique de cette façon.
RépondreEffacerC. Desrosiers
Si vous voulez avoir une bonne idée des arguments que Pascal Alain a exposés au jury du Tribunal de l’histoire, lisez un article qu’il a écrit et que le Devoir a publié le 10 février 2006. En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez lire au complet ce brillant article.
RépondreEffacerUn demi-siècle plus tard - L'affaire Coffin: un doute qui persiste
Pascal Alain - Historien 10 février 2006
C'est dans la nuit du 9 au 10 février 1956 — il y a donc 50 ans aujourd'hui —, dans une cellule de la prison de Bordeaux, que le vide s'est fait sous les pieds de Wilbert Coffin. Pendu jusqu'à ce que mort s'ensuive pour le décès de trois chasseurs américains, Coffin a clamé son innocence jusqu'à son dernier souffle. Sans le savoir, le Gaspésien allait devenir plus indésirable mort que vivant puisque l'affaire Coffin n'a pas tardé à s'inscrire dans les causes les plus célèbres et les plus controversées de notre histoire judiciaire.
http://www.ledevoir.com/non-classe/101667/un-demi-siecle-plus-tard-l-affaire-coffin-un-doute-qui-persiste
Jean Chouinard Senécal
Je viens d'aller lire l'article de Pascal Alain. Il rapporte les ragots usuels. Si c'est ca qu'il a dit au jury, c'est pas étonnant de prendre connaissance de leur décision.
RépondreEffacerPaul Dion
Un geste irresponsable de la part de cette Commission. Beaicoup de monde qu'on paye à rien faire. Il faut l'abolir au plus sacrant.
RépondreEffacerSteve
Scandaleux! Scandaleux!
RépondreEffacerNo wonder Quebec is the most corrupt province in Canada.
RépondreEffacerPete
Pete Coffin rides again.
RépondreEffacerMe Fortin,
RépondreEffacerJe ne crois pas qu'il faille condamner le Tribunal de l'Histoire sans discernement. Quelqu'un a berné sciemment les organisateurs de cette représentation théâtrale. La supervision de l'évènement a fait défaut. Je leur suggère de reprendre cette représentation en tenant compte des faits prouvés devant les tribunaux et la Commission Brossard et non sur la base des ragots colportés par Pascal Alain qui a agi comme témoin expert. C'est lui qui a trompé tout le monde.
P. B.
P.B.
RépondreEffacerPas d'accord avec toi. Il faudrait abolir cette Commission qui nous coûte cher et qui ne donne rien.
Salut
C.A.
C.A a raison.Sur le site de la Commission de la capitale nationale, il y a une photo du groupe de personnes qui travaillent pour son compte. J’en ai compté plus de 40. Mettons qu’ils sont 45 X 50 000$ ca fait plus de 2 milions de dollars juste en salaire. Ajoutez à tout ca les bureaux, les services, etc. Ca doit se chiffrer à plus de 3 millions et peut-être plus. Pour ce que ca sert Charest et Bachand pourraient faire cette économie.
RépondreEffacerBob Desrosiers
Je suis sûr qu'ils ne vous diront pas qu'ils ont présenté la pièce P_22 au jury parce qu'ils ne l'ont pas fait. Ca c'est pas honnête.
RépondreEffacerJe ne suis pas surpris qu'il n'y ait as de réaction de la part de Pascal Alain non plus que de la Commission de la capitale nationale. Ils sont sûrememnt dans leurs petits souliers. Incapables de répondre aux questions qu'on leur a posées. La pièce P-22?
RépondreEffacerPierre
Clément,
RépondreEffacerJuste un mot pour vous dire que M. Pascal Alain n'a pas encore répondu au courriel que je lui ai adressé il y a maintenant cinq jours.
André Pronovost
André,
RépondreEffacerUne réponse de sa part me surprendrait. Il ne connait que des ragots de l'affaire Coffin. Des ragots qu'il a colportés sur toutes les tribunes qui se sont offertes à son « expertise ». Il lui faudrait beaucoup de courage pour accepter le fait qu'il ignore l'existence de la pièce P-22 et tous les autres faits pertinents à cette affaire. C'est la Commission de la capitale nationale qui doit assumer la responsabilité de cette erreur. N'est-ce pas elle qui a organisé cette représentation théâtrale?
Vous perdez votre temps. Alain, AIDWYC, le Groupe pour la révision des condamnations criminelles, GASPA n'ont plus rien à dire. C'est fini.
RépondreEffacerPierre T.
Moi aussi, cher Me Fortin, je crois que vous leur avez passé le KO. Ils ont fait la pluie et le beau temps pendant des années. Jusqu'à ce que vous arriviez avec la P-22, l'équivalent pour eux d'une AK-47.
RépondreEffacerTi-Jean le Kébécois, en pleine saison des sucres
Quelqu'un a des nouvelles de 007? Parti la queue entre les jambes, lui aussi?
RépondreEffacerLes défenseurs de Coffin sont à bout de souffle. Ils tombent comme des mouches: Stoddard, Alain, 007 et al. Mais j'aimerais savoir si Alain connaît la pièce P-22. J'aimerais aussi lire Stoddard. Il est tordant. 007 est très amusant.
RépondreEffacerBen
Si Alain connaît la P-22 et qu'il ne l'a pas mise dans son théâtre, c'est un méchant malhonnête. S'il ne la connaît pas, eh ben, c'est un méchant ignorant. D'après moi, c'est un ignorant... comme la vaste majorité des défenseurs de Coffin. Me Fortin lui-même, au début, ne la connaissait pas. Quand il l'a découverte, en fouillant les archives, il a fait un virage à 360 degrés, comme il dit.
RépondreEffacerCoffin était bel et bien coupable. Ses défenseurs l'ont démontré hors de tout doute raisonnable.
RépondreEffacerAnonyme, Laval
8:28,
RépondreEffacerVous avez raison. Les Alton Price, Lew Stoddard et Pascal Alain ont convaincu bien des gens de la culpabilité de Coffin!
J'ai une suggestion à faire à la Commission de la capitale nationale. Elle devrait doréavent commanditer LE TRIBUNAL DES HISTOIRES. Qu'en pensent 007 et Alain?
RépondreEffacerBen
ça me surprendrait que 007 et Alain répondent à votre question, Ben. Ce sont des LÂCHES.
RépondreEffacerMe Fortin,
RépondreEffacerLes défenseurs de Coffin n'en finissent plus d'attendre le verdict de l'AIDWYC. L'AIDWYC s'est pourtant bel et bien prononcée. Le 5 février 2007, en effet, le député de Windsor-Tecumseh, Joe Comartin NPD), affirmait ceci: "La conduite du procureur dans le cadre de l'affaire Coffin est certainement suspecte, d'après ce que nous dit l'Association of the Wrongly Convicted."
Il n'est pas nécessaire d'ajouter que c'était avant que vous ne sortiez votre livre...
Phil Lafrance
Phil Lafrance a raison. AIDWYC a donné une opinion avant même de consulter les dossiers de l’affaire Coffin. Les politiciens se sont fiés aux propos de Jacques Hébert et autres ragots, comme il est indiqué dans la motion adoptée par le parlement. Il est impératif que cet organisme soumette, au plus tôt, son rapport au ministère fédéral de la Justice. Sa crédibilité est en jeu.
RépondreEffacerAux Hébert, Price, Alain, Stoddard et autres commères de l'affaire Coffin, il convient maintenant d'ajouter AIDWYC. Incroyable!
RépondreEffacerVous les avez tous confondus, Me Fortin. Bravo!
Ti-Jean le K.
Vous vous réjouissez trop tôt bande de cons.
RépondreEffacerCinquante années de remise en question valent plus qu'un petit papier obtenu par la ruse .
La décision s'en vient...
Au grossier anonyme de 17:07
RépondreEffacerL'injure est l'arme des faibles. Vous devriez vous taire au lieu de dire des bêtises. Sortez-le donc votre sacré rapport et qu'on en finisse avec vos histoires.
Ben faché
Anonyme 17:07
RépondreEffacerJe parie qu'il ne sait même pas ce qu'est la pièce P-22. Qui est le plus c...?
Bob furieux
Il ne sait pas ce que signifie une déclaration statutaire. C'est lui le pauvre con.
RépondreEffacerDans son livre Me Fortin explique l'importance de la Déclaration statutaire que Coffin a faite. Cette déclaration statutaire a été présentée en preuve à l'enquête préliminaire que Coffin a subie. Après une preuve de voire dire, le juge Duguay a été convaincu qu'elle avait été faite librement et sans promesses par Coffin. C'est peut-être qu'il ne savait pas l'importance de cette déclaration quand il l'a faite. Ses avocats lui ont sûrement expliqué ce à quoi il s'était engagé en faisant cette déclaration. C'est ca la fameuse P-22. C'est aussi important de dire tout de suite la vérité. Ca évite de dire d'autres vérités qui contredisent la premi;ere. Comprenez-vous un peu mieux maintenant? On peut demander à Me Fortin de nous l'expliquer encore une fois.
RépondreEffacerP. Comeau
Nous savons que si Coffin n’a pas offert de preuve en défense, ce fut en pleine connaissance de cause, avec son plein acquiescement, et sur les conseils de ses avocats. Nous connaissons aussi que l’une des principales raisons pour laquelle cette décision fut prise était la certitude que si Coffin témoignait, la Couronne lui opposerait sa déclaration du 6 août 1953 pour le mettre en contradiction avec lui-même, et que ces nouvelles contradictions, ajoutées à la preuve établissant déjà la fausseté de ses déclarations verbales rapportées par les officiers Doyon et Sinnett, auraient constitué une preuve encore plus forte que celle qui avait été faite de ses mensonges à l’égard de sa conduite durant les trois jours fatidiques de l’époque des crimes
RépondreEffacerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreEffacerLe commentaire précédent est un extrait du rapport Brossard. Je vous invite à relire ce que le juge Brossard dit au sujet de la Déclaration statutaire que Coffin a faite le 6 août 1953. Vous n'avez qu'à accéder au lien suvant:
RépondreEffacerhttp://fortinclement.blogspot.com/2007/12/sur-la-culpabilit-de-coffin-suite_16.html
17:07, je crois que c'est 007 qui revient, plus bizarre que jamais.
RépondreEffacerMaryse
Oui, ça sent 007: même frustration, mêle odeur d'alcool.
RépondreEffacerMe Fortin,
RépondreEffacerComme quelqu'un l'a déjà écrit sur votre blogue, Coffin avait plus de chances de s'en tirer sans défense qu'avec une défense qui lui aurait valu les questions de la poursuite. Voilà pourquoi ses avocats lui ont conseillé de se la boucler.
007 écrit: cinquante années de remise en question. Il devrait plutôt écrire: cinquante années de ragots.
RépondreEffacerM.Fortier
en effet 50 annnées de ragots moi le premier je me suis fait avoir.
RépondreEffacersteve, montréal
Qu'est-ce qui se passe? Pas de nouvelles de 007, Alain, du Tribunal des Histoires, de la Commission de la capitale nationale, de AIDWYC, de Stoddard,etc. Les défenseurs de Coffin ont rendu les armes. Ils n'avaient pas le choix.
RépondreEffacerPierre Tremblay
Vous les avez mis k.o. Ils sont au plancher.
RépondreEffacerBen
Me Fortin,
RépondreEffacerOui, vous les avez mis K.O. Il a suffi que vous frappiez la partie du chapeau qui emmagasine les ragots.
Hier, je parlais avec des amis d'une petite manifestation devant les locaux de la Commission de la Capitale nationale. Communiqué de presse, journalistes, pancartes, etc.
On s'en reparle.
Phil Lafrance
Montréal
À Phil et sa gang,
RépondreEffacerMettez vous des chapeaux de sécurité pour votre pacifique démmonstration...
les flics adorent taper à coups redoublés sur les têtes de pue...
vieille manie de plus de cinquante années de pratique.
L'affaire Coffin n'existe plus. Il ne reste que l'affaire Hébert, l'affaire Price, l'affaire Stoddard, l'affaire Alain, l'affaire AIDWYC.
RépondreEffacerExcellente idée.
RépondreEffacerJe suis de Québec. Je suis capable d'amener quelques personnes.
J.-J.F.
Si vous n'avez rien à faire,c'est une affaire à suivre mais pour ce qui est d'en débattre, restez off-air.
RépondreEffacera-flack !!!
On reconnaît 007 à 17:41. On peut s'attendre à ce que ce disciple de Stoddard et de Pascal Alain nous ressorte une autre boîte de carton.
RépondreEffacerMaryse
Pauvre 007. Il est exangue. Il est vraiment k.o.
RépondreEffacerPaul
Me Fortin:
RépondreEffacerComme quelqu'un l'a écrit l'autre jour, moi aussi, ce sont les défenseurs de Coffin qui ont fini par me convaincre de sa culpabilité.
Marc Loranger
Marc Loranger,
RépondreEffacerVotre raisonnement est tout ce qu'il y a de plus faux.
Pour faire une affirmation, il faut au moins donner quelques explications. Un autre ragoteur qui ne sait pas quoi dire.
RépondreEffacerBen
Bravo Marc Loranger! Je pense comme vous. Les ragoteux Stoddard, Price, alain, Hébert et compagnie ont en plus fait du tort à la famille Coffin.
RépondreEffacerMe Fortin,
RépondreEffacerVous avez fait un travail gigantesque pour jeter un bon éclairage sur l’affaire Coffin. Mais vous n’arriverez jamais à convaincre certains de la justesse de vos propos. Car ce sont des complotistes. Pour eux, il y a des complots partout et en tout. Pensez à l’assassinat de J.F. Kennedy, la destruction des Tours Jumelles de New York, le sionisme, la fin du monde et tout près de nous, l’affaire Bellemarre-Charest. Pour les complotistes, rien ne vaut. La justice est même un instrument de complots.
P. Tremblay
Je suis d’accord avec ce qu’écrit Pierre Tremblay. Les faits, même prouvés, n’ont pas tous la même résonance dans l’esprit des gens. C’est pour ça qu’on dit chacun sa vérité. Pour certains, selon leur état d’esprit, la vérité se trouve dans les ragots puisqu’ils ne croient pas aux faits prouvés selon un mécanisme établi par la société. Encore là, on n’y peut rien. Il faut vivre avec, car on ne peut rien y changer.
RépondreEffacerUn psy et philosophe amateur
Encore une fois, vous essayez de justifier la condamnation de Coffin. La vérité se trouve dans ce que vous appelez des ragots.Pitoyable. Vous êtes juste une bande de pas bons. Je suis poli.
RépondreEffacer007 persiste et signe: la vérité se trouve dans sa boîte de carton!
RépondreEffacerSuperbe matinée à chacun des individus de cette assemblée ,
RépondreEffacerEn premier lieu , permettez-moi de vous démontrer mon appréciation pour chacune des superbes connaissances que j'ai lues sur cet formidable site internet .
Je ne suis pas certaine d'être au bon endroit mais je n'en ai pas vu de meilleur.
Je demeure à Fort st john, ca . J'ai 28 ans et j'élève 3 très gentils enfants qui sont tous âgés entre neuf ou 11 années (1 est adoptée ). J'aime beaucoup beaucoup les animaux de compagnie et j'essaie de leur présenter les concoctions qui leur rendent la vie plus diversifiée .
Merci d'avance pour toutes les super débats qui suivront et je vous remercie surtout de votre compassion pour mon français moins qu'idéal : ma langue de naissance est l'anglais et j'essaie d'apprendre mais c'est très complexe !
Bye bye
Arthru
Formidable après-midi à tous les membres de ce phorum ,
RépondreEffacerPour commencer , offrez-moi la chance de vous montrer mon appréciation pour toutes les très pertinentes infos que j'ai rencontrées sur cet imposant forum .
Je ne suis pas sure d'être au bon section mais je n'en ai pas vu de meilleur.
Je réside à Shelburne, us . J'ai 40 ans et j'élève trois très gentils enfants qui sont tous âgés entre sept et 14 ans (1 est adopté). J'aime particulièrement beaucoup les animaux domestiques et j'essaie de leur présenter les items qui leur rendent l'existance plus confortable.
Merci à l'avance pour toutes les très intéressantes débats dans le futur et je vous remercie de votre compréhension pour mon français moins que parfait: ma langue de naissance est le vietnamien et je fais de mon mieux de m'enseigner mais c'est très complexe !
A +
Arthru
Est-ce que monsieur Pascal Alain a informé le jury de tous les détails entourant le canif, la pompe à gaz, les jumelles, le sirop d'érable, les culottes du gros Claar, etc. S.V.P. montrez-nous encore ces belles photos. Merci
RépondreEffacerClaude
La question est souvent soulevée par les visiteurs de ce blogue. Quel est l’argumentaire de l’expert Pascal Alain devant le tribunal de l’histoire? Pour vous en donner une idée, je reproduis dans les commentaires qui suivent l’article qu’il a publié dans le devoir du 10 février 2006, à l’occasion de l’anniversaire de la pendaison de Wilbert Coffin.
RépondreEffacerPremière partie
Un demi-siècle plus tard - L'affaire Coffin: un doute qui persiste
Pascal Alain - Historien 10 février 2006
C'est dans la nuit du 9 au 10 février 1956 — il y a donc 50 ans aujourd'hui —, dans une cellule de la prison de Bordeaux, que le vide s'est fait sous les pieds de Wilbert Coffin. Pendu jusqu'à ce que mort s'ensuive pour le décès de trois chasseurs américains, Coffin a clamé son innocence jusqu'à son dernier souffle. Sans le savoir, le Gaspésien allait devenir plus indésirable mort que vivant puisque l'affaire Coffin n'a pas tardé à s'inscrire dans les causes les plus célèbres et les plus controversées de notre histoire judiciaire.
Le 6 juin 1953, Eugene Lindsay quitte la Pennsylvanie en compagnie de son fils et d'un ami de la famille pour chasser l'ours. Le 9, ils se trouvent en pleine forêt, à 60 kilomètres de Gaspé. C'est à ce moment qu'entre en scène Coffin. Wilbert Coffin est un prospecteur minier âgé de 40 ans. Vétéran de la Deuxième Guerre mondiale, loyaliste d'origine et de foi protestante, il se rend régulièrement à Montréal pour y voir Marion Pétrie, sa maîtresse, avec qui il a eu un fils. Dans un Québec gouverné par Duplessis et où la religion catholique se fait envahissante, Coffin deviendra le coupable idéal.
Deuxième partie
RépondreEffacerLe 10 juin au matin, Coffin se rend prospecter dans la forêt gaspésienne. Il rencontre trois Américains dans l'embarras, la cause étant la panne soudaine de leur véhicule. Coffin propose d'emmener le jeune Lindsay à Gaspé pour qu'il se procure une pompe à essence. C'est la dernière fois que des gens de Gaspé voient un des chasseurs américains en vie.
Sans nouvelles depuis leur départ, les proches des chasseurs alertent la police. Le 10 juillet, la camionnette est repérée. Le corps d'Eugene Lindsay est retrouvé peu après dans un état lamentable. Décidément, la partie de chasse a mal tourné. Entre-temps, soit le 13 juin, Coffin a pris la direction de Montréal pour ne revenir que le 19 juillet.
De retour à Gaspé, la police l'interroge, sachant qu'il a été vu en compagnie du jeune Lindsay. Coffin livre sa version des faits, puis se joint aux chercheurs afin de retrouver la trace des autres disparus, qui seront découverts dans un état semblable le 23 juillet. Attaque en règle de bêtes sauvages ou assassinat? L'enquête du coroner Lionel Rioux conclut que des trous ont été percés par un projectile d'arme à feu. Appelé à témoigner, Coffin répète ce qu'on sait déjà. Au mois d'août, faute d'avoir d'autres suspects, Coffin est arrêté.
Troisième partie
RépondreEffacerUn procès à la Kafka
Le 6 juillet 1954, tous les regards sont rivés sur le palais de justice de Percé. Les preuves circonstancielles pleuvent de toute part et la corde se resserre rapidement autour du cou du Gaspésien. Le voyage de Coffin à Montréal est scruté à la loupe. La veille de son départ, on découvre qu'il rembourse plusieurs vieilles dettes et qu'il paie des tournées à l'hôtel en montrant un couteau de chasse qu'un chasseur américain lui aurait donné pour services rendus. En route pour Montréal, en état d'ébriété, il effectue plusieurs sorties de route. Coffin paie les dédommagements en dollars américains qui, précisons-le, circulaient librement en Gaspésie à cette époque. Arrivé à destination, il passe dix jours chez Marion Pétrie, qu'il fréquente depuis huit ans. Il a en sa possession quelques objets appartenant aux victimes, dont la pompe à essence. Ce sera suffisant pour condamner Coffin à la potence.
En l'absence de meilleures preuves, la Couronne tente de convaincre le jury que Coffin a volé et, par conséquent, fort probablement assassiné les chasseurs. Cependant, personne n'a été témoin du meurtre et la police n'a soutiré aucune confession pouvant incriminer l'accusé.
Le procès est truffé d'irrégularités de toute sorte. L'attitude de Raymond Maher, l'avocat de la défense, est étrange puisqu'il refuse de faire témoigner son client. Il prétend que c'est à la Couronne de démontrer hors de tout doute raisonnable que Coffin est coupable.
Trente minutes suffiront pour que le jury rende son verdict de culpabilité. La sentence de mort est prononcée par le juge Gérard Lacroix le 6 août 1954. Désespéré, Coffin s'évade de prison, se rend quelques heures après pour en arriver à signer une déclaration assermentée afin d'intenter l'ouverture d'un nouveau procès, mais en vain. Coffin ne peut éviter l'échafaud qui l'attendra le matin du 10 février 1956.
Quatrième parie
RépondreEffacerL'effet Hébert
Les mois suivants la mort de Coffin, le journaliste Jacques Hébert multiplie les articles dans les journaux, dénonçant les conditions dans lesquelles s'est déroulé le procès, en plus de publier, en 1958, le livre Coffin était innocent. En 1963, Hébert persiste et publie J'accuse les assassins de Coffin, qui aura l'effet d'une bombe. L'auteur y dénonce tous ceux qui ont participé à la perte de Coffin: Maurice Duplessis, les procureurs de la Couronne Noël Dorion, Paul Miquelon et Georges-Étienne Blanchard ainsi que les policiers Alphonse Matte et Jean-Charles Van Houtte.
«Je réclamais une enquête royale. Les seuls du gouvernement Lesage qui étaient favorables m'ont été mentionnés par Pierre Laporte. C'était Paul Gérin-Lajoie, Marie-Claire Kirkland-Casgrain, René Lévesque et quelques autres que j'ai oubliés. Puis, Lesage a fait demander à la police un rapport sur l'affaire Coffin. Étant donné que j'en étais rendu à mon deuxième livre et à une cinquantaine d'articles publiés, la police s'était préparée à sa propre défense», me révélera Jacques Hébert lors d'une entrevue réalisée à l'hiver 2004.
Cinquième parie
RépondreEffacerLa commission Brossard
La commission royale d'enquête présidée par le juge Roger Brossard s'ouvre le 8 janvier 1964 et prévoit enquêter «sur les agissements des officiers, des agents de police et de toute autre personne ayant participé directement ou indirectement à la préparation et à l'exposé de la preuve qui a servi dans toutes les procédures qui ont abouti à l'exécution de Wilbert Coffin». Le premier ministre Lesage précise que «les investigations pourront s'étendre à tout le terrain dont Jacques Hébert parle dans son livre». Une telle démarche crée évidemment un précédent dans l'histoire judiciaire du Québec.
Dès la première journée, le juge Brossard s'exprime en ces mots: «Les trois quarts de ce qui a été dit aujourd'hui consiste pour le moment en ouï-dire. Je prends pour acquis que des témoins viendront plus tard corroborer ou contredire les affirmations de M. Hébert.» La commission tient 144 séances publiques, entend 214 témoins, produit 436 pièces à conviction et suscite l'ouverture de plus de 60 enquêtes.
Au bout de huit mois d'enquête, le juge Brossard tranche: «L'ensemble de la preuve soumise tend à confirmer et non à contredire le verdict d'un jury qui, il y a dix ans, déclarait Wilbert Coffin coupable de meurtre. Les accusations venimeuses portées par l'écrivain Jacques Hébert contre des personnes en autorité étaient pour la plupart sans fondement.»
Quel souvenir reste-t-il dans la mémoire de Jacques Hébert? «Le procès de Coffin est devenu un procès contre moi. Ceux que j'accusais d'être les assassins de Coffin parce qu'ils ont mal fait leur travail sont devenus les enquêteurs de la commission royale d'enquête. Ça dépassait les bornes!»
Sixième partie
RépondreEffacerQuelques mois après la publication des conclusions de la commission Brossard, une accusation pour diffamation est lancée contre Jacques Hébert, qui sera condamné à un mois de prison et à une amende de 3000 $. Un certain Pierre Trudeau se portera à la défense de Jacques Hébert, qui sera libéré après trois jours de réclusion. L'affaire Coffin s'éteint dans le public, mais non dans la conscience de Jacques Hébert.
Coupable ou non coupable?
L'édition du quotidien Le Soleil du 2 août 2004 révèle que le coroner Lionel Rioux, aujourd'hui âgé de 88 ans, se range du côté des modérés. Il croit que Coffin a été témoin de la mort des chasseurs américains mais qu'il n'a pas pu abattre seul trois hommes bien armés. Lors de sa visite des lieux, qui remonte à plus de 50 ans, Rioux a conclu que les chasseurs américains ont été tués à la suite d'une «chicane de gars chauds» qui s'est mal terminée. «Dans le campement de Lindsay, j'ai vu des traces de grosses batailles [...]», mentionnera-t-il au Soleil.
Selon Rioux, qui en passant n'a jamais été appelé à la barre lors du procès, le principal suspect dans cette affaire est William Baker, un ami proche de Coffin. Fait inusité, Baker est mort 17 jours après l'exécution de Coffin. On diagnostique une crise cardiaque, mais Rioux, absent du pays, n'y croit pas: «Je suis persuadé que cet homme s'est empoisonné, qu'il s'est suicidé parce qu'il ne pouvait vivre avec les remords liés au décès de Coffin.» On a refusé d'exhumer le corps et de pratiquer une autopsie.
Cinquante ans après l'exécution de Coffin, le doute persiste. Quant aux proches de Coffin, ils souligneront les 50 ans de son départ à la petite église de York Center, tout près de Gaspé, où est inhumé le corps du prospecteur.
FIN
Si on se fie sur ce texte, Alain n'a rien dit de la doctrine de la possession récente, de la preuve circonstancielle, de la déclaration statutaire de Coffin, etc.
RépondreEffacerBen
Ben,
RépondreEffacerAlain n'avance que des ragots. Par exemple, le coroner Rioux ne pouvait pas être appelé comme témoin. Ca ne se fait pas.
Pierre
Superbe matinée à tous les lecteurs de ce forum ,
RépondreEffacerPour débuter , offrez-moi la chance de vous montrer mon appréciation pour chacune des très "à propos" infos que j'ai rencontrées sur cet excellent site web .
Je ne suis pas certaine d'être au meilleur section mais je n'en ai pas vu de meilleur.
Je proviens de Antrim, usa. J'ai 39 ans et j'ai 6 super enfants qui sont tous âgés entre 7 et 15 années (1 est adoptée ). J'aime beaucoup les animaux de compagnie et j'essaie de leur donner les marchandises qui leur rendent l'existance plus heureuse .
Merci d'avance pour toutes les palpitantes discussions à venir et je vous remercie de votre compréhension pour mon français moins que parfait: ma langue de naissance est le chinois et j'essaie de m'enseigner mais c'est très complexe !
A une autre fois
Arthru
Tout a été dit, Me Fortin. Il n'y a plus que les ragoteux qui ont quelque chose à dire.
RépondreEffacerHé, les amis , pourrait être le mieux aux États-Unis de s'en tenir à Assad de la Syrie ?
RépondreEffacervery good!
RépondreEffacer